La centrale syndicale UGTA, accusée ces derniers temps par de larges secteurs du monde ouvrier de faire le jeu des pouvoirs publics et de délaisser les intérêts des salariés, a finalement réagi par un communiqué qui explicite ses positions. La centrale syndicale UGTA, accusée ces derniers temps par de larges secteurs du monde ouvrier de faire le jeu des pouvoirs publics et de délaisser les intérêts des salariés, a finalement réagi par un communiqué qui explicite ses positions. La SNVI, unité de Rouiba, en grève depuis dimanche dernier avec ses milliers de travailleurs, a réussi le tour de force de mobiliser autour d'elle les salariées des autres unités industrielles implantées dans cette zone sensible pour une revendication commune, l'augmentation réelle des salaires et le départ en retraite sans conditions après l'âge légal de départ en retraite. Sur le premier point, l'UGTA a rappelé que «la dernière tripartite a décidé que des négociations portant augmentation des salaires soient engagées dans le cadre des conventions collectives de branches et d'entreprises», précisant que «ces négociations toucheront l'ensemble des entreprises publiques et privées». Pour rassurer les travailleurs, la centrale syndicale assure qu' «une réunion avec les fédérations nationales se tiendra avec le Secrétariat national UGTA afin de mettre en place les mécanismes de négociations». Quant à la question de la retraite anticipée, la centrale syndicale a estimé « important de signaler, pour rassurer les travailleurs, que l'actuel dispositif de retraite demeure toujours en vigueur jusqu'à la promulgation du nouveau texte de loi ». Mieux encore, l'UGTA chasse les doutes qui ont envahi les travailleurs et assure que ce texte de loi «préservera le droit de départ en retraite pour les travailleurs remplissant les conditions, même après sa promulgation» et rappelle en extirpant des tiroirs, « pour lever toute mauvaises interprétation sur les postes pénibles et présentant des conditions particulières de nuisance», la loi relative à la retraite n° 83/12 du 02 juillet 1983, qui prévoit dans son article 7 le bénéficie d'un départ en retraite avant l'âge légal. En préambule, le texte de l'UGTA rappelle la situation dans laquelle était confrontée la SNVI, menaçant même sa pérennité. Selon la centrale de Abdelmadjid Sidi Saïd, la SNVI a bénéficié d' «importantes mesures de la part des pouvoirs publics, qui ont ainsi répondu positivement aux préoccupations de l'UGTA», rappelant qu' «après plusieurs interventions auprès des pouvoirs publics sur la relance de la branche mécanique, électronique, électroménager et métallurgique», l'UGTA est en mesure de «porter à la connaissance des travailleurs et de la famille syndicale que cette industrie, à l'instar d'autres secteurs, fait actuellement l'objet de programmes de modernisation et de relance économique, décidés par son Excellence, monsieur le président de la République». L'UGTA rappelle aussi le traitement de faveur dont a bénéficié la SNVI sur le plan financier, dont un «traitement de l'endettement pour un montant de 62 milliards de dinars et un apport en cash de 5,5 milliards de dinars destinés à rétablir l'équilibre financier et le confortement des fonds propres». Parmi les autres mesures prises par les pouvoirs publics pour le sauvetage et le soutien de la SNVI, l'UGTA met l'accent sur le «redressement des tarifs douaniers appliqués aux intrants dans l'industrie des véhicules» et la «mise en place d'un dispositif obligeant les bénéficiaires de l'ANSEJ et d'autres dispositifs d'aide à l'emploi d'acheter exclusivement auprès de la SNVI» évoquant aussi un «financement de l'investissement à solliciter auprès du Fonds national de l'investissement évalué à 11 milliards de dinars sur 20 ans avec 07 ans de grâce et un aux bonifié de 02%». Enfin, la centrale syndicale a ajouté que «le ministère des Finances a notifié à la SNVI que ses produits ne sont pas soumis à la nouvelle taxe sur la commercialisation de camions et engins roulants neufs». Sur le plan commercial, l'UGTA rappelle les commandes passées avec la SNVI de 9.296 autobus et camions provenant de divers ministères dont ceux de l'Intérieur et des Collectivités, et de l'Enseignement supérieur, ainsi que des sociétés publiques de transport de voyageurs au niveau des chefs-lieux de wilaya. Miroitant des perspectives prometteuses de développement de la SNVI, l'UGTA a fait valoir des «projets de partenariat, de modernisation et de développement de la production du complexe SNVI Rouiba» ainsi que des «projets de sous-traitance importants avec des partenariats industriels qui sont en cours au niveau des complexes moteur Ain-Smara et du complexe de Tiaret». Cette batterie de mesures permettra, «la création de 3.000 emplois directs», explique l'UGTA qui avertit que «ceci ne pourra ni ne saura se réaliser sans la mobilisation effective des bonnes volontés dans un climat serein et empreint de confiance». S. B. La SNVI, unité de Rouiba, en grève depuis dimanche dernier avec ses milliers de travailleurs, a réussi le tour de force de mobiliser autour d'elle les salariées des autres unités industrielles implantées dans cette zone sensible pour une revendication commune, l'augmentation réelle des salaires et le départ en retraite sans conditions après l'âge légal de départ en retraite. Sur le premier point, l'UGTA a rappelé que «la dernière tripartite a décidé que des négociations portant augmentation des salaires soient engagées dans le cadre des conventions collectives de branches et d'entreprises», précisant que «ces négociations toucheront l'ensemble des entreprises publiques et privées». Pour rassurer les travailleurs, la centrale syndicale assure qu' «une réunion avec les fédérations nationales se tiendra avec le Secrétariat national UGTA afin de mettre en place les mécanismes de négociations». Quant à la question de la retraite anticipée, la centrale syndicale a estimé « important de signaler, pour rassurer les travailleurs, que l'actuel dispositif de retraite demeure toujours en vigueur jusqu'à la promulgation du nouveau texte de loi ». Mieux encore, l'UGTA chasse les doutes qui ont envahi les travailleurs et assure que ce texte de loi «préservera le droit de départ en retraite pour les travailleurs remplissant les conditions, même après sa promulgation» et rappelle en extirpant des tiroirs, « pour lever toute mauvaises interprétation sur les postes pénibles et présentant des conditions particulières de nuisance», la loi relative à la retraite n° 83/12 du 02 juillet 1983, qui prévoit dans son article 7 le bénéficie d'un départ en retraite avant l'âge légal. En préambule, le texte de l'UGTA rappelle la situation dans laquelle était confrontée la SNVI, menaçant même sa pérennité. Selon la centrale de Abdelmadjid Sidi Saïd, la SNVI a bénéficié d' «importantes mesures de la part des pouvoirs publics, qui ont ainsi répondu positivement aux préoccupations de l'UGTA», rappelant qu' «après plusieurs interventions auprès des pouvoirs publics sur la relance de la branche mécanique, électronique, électroménager et métallurgique», l'UGTA est en mesure de «porter à la connaissance des travailleurs et de la famille syndicale que cette industrie, à l'instar d'autres secteurs, fait actuellement l'objet de programmes de modernisation et de relance économique, décidés par son Excellence, monsieur le président de la République». L'UGTA rappelle aussi le traitement de faveur dont a bénéficié la SNVI sur le plan financier, dont un «traitement de l'endettement pour un montant de 62 milliards de dinars et un apport en cash de 5,5 milliards de dinars destinés à rétablir l'équilibre financier et le confortement des fonds propres». Parmi les autres mesures prises par les pouvoirs publics pour le sauvetage et le soutien de la SNVI, l'UGTA met l'accent sur le «redressement des tarifs douaniers appliqués aux intrants dans l'industrie des véhicules» et la «mise en place d'un dispositif obligeant les bénéficiaires de l'ANSEJ et d'autres dispositifs d'aide à l'emploi d'acheter exclusivement auprès de la SNVI» évoquant aussi un «financement de l'investissement à solliciter auprès du Fonds national de l'investissement évalué à 11 milliards de dinars sur 20 ans avec 07 ans de grâce et un aux bonifié de 02%». Enfin, la centrale syndicale a ajouté que «le ministère des Finances a notifié à la SNVI que ses produits ne sont pas soumis à la nouvelle taxe sur la commercialisation de camions et engins roulants neufs». Sur le plan commercial, l'UGTA rappelle les commandes passées avec la SNVI de 9.296 autobus et camions provenant de divers ministères dont ceux de l'Intérieur et des Collectivités, et de l'Enseignement supérieur, ainsi que des sociétés publiques de transport de voyageurs au niveau des chefs-lieux de wilaya. Miroitant des perspectives prometteuses de développement de la SNVI, l'UGTA a fait valoir des «projets de partenariat, de modernisation et de développement de la production du complexe SNVI Rouiba» ainsi que des «projets de sous-traitance importants avec des partenariats industriels qui sont en cours au niveau des complexes moteur Ain-Smara et du complexe de Tiaret». Cette batterie de mesures permettra, «la création de 3.000 emplois directs», explique l'UGTA qui avertit que «ceci ne pourra ni ne saura se réaliser sans la mobilisation effective des bonnes volontés dans un climat serein et empreint de confiance». S. B.