Les gérants de ce lieu, qui a vu défiler les plus grands artistes algérois, font tout pour tenter de redonner au Tantonville son cachet artistique et lui permettre, de nouveau, de mériter son ancienne appellation "Café des artistes" Les gérants de ce lieu, qui a vu défiler les plus grands artistes algérois, font tout pour tenter de redonner au Tantonville son cachet artistique et lui permettre, de nouveau, de mériter son ancienne appellation "Café des artistes" Connu sous le nom de "Café des artistes" le Tantonville : grande cafétéria située à proximité du square Port Said au niveau de la rue Hadj-Omar jouxtant l'ex-Opéra, actuel théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi est un héritage de l'époque coloniale. Ces lieux emprunts de la riche histoire d'Alger étaient le rendez-vous incontournable des grands artistes algériens, algérois notamment. Comédiens, chanteurs de chaabi et tout homme de culture..., ils étaient tous au rendez-vous matinal pour siroter ensemble le petit café noir à l'algéroise et échanger leurs visions... artistiques. Selon les propos nostalgiques des quelques artistes rencontrés sur place, le Tantonville à commencé à ne plus faire salle comble au début des années 90. Déplorant l'état actuel de ce café, les artistes affirment que le Tantonville est actuellement fréquenté par une certaine catégorie de personnes qui, malheureusement, sont loin de connaître ce que représente cette caféteria n'ayant elles-mêmes aucune notion culturelle. Les conséquences de cette "intrusion", comme la qualifient nos interlocuteurs, sont déplorables, à plus d'un titre, sur cet environnement qui se voulait être, avant tout, un espace purement artistique. La majorité des artistes d' El Bahdja, préfère à présent fuir vers des endroits plus calmes pour pouvoir s'y retrouver et exprimer leurs sentiments en toute quiétude. Il n'empêche qu'ils savent que même s'ils ont pris des distances avec les lieux, une partie de leur vie est enfermée entre ces murs. Interrogé sur les raisons de ce changement de statut de cette cafétéria, le barman qui a plus de 15 ans d'exercice sur les mêmes lieux, traitera la question dans sa dimension globale en la remettant dans le contexte de l'heure, il nous dira : "Les jeunes de cette génération ont une éducation différente en comparaison des autres générations. C'est au moment où les jeunes ont commencé à fréquenter l'endroit en affichant leur absence de respect pour leurs ainés que ces derniers se sont résignés à quitter les lieux les uns après les autres". C'est donc ainsi que l'on explique cette désertion des habitués en ajoutant, toutefois, qu'ils comptent tout mettre en œuvre pour redonner à cet endroit son cachet culturel et artistique d'antan. "Nous faisons tout pour améliorer nos services dans l'unique but de récupérer et conserver cette clientèle de classe, intellectuellement parlant soit dit", ajoute-t-il. Connu sous le nom de "Café des artistes" le Tantonville : grande cafétéria située à proximité du square Port Said au niveau de la rue Hadj-Omar jouxtant l'ex-Opéra, actuel théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi est un héritage de l'époque coloniale. Ces lieux emprunts de la riche histoire d'Alger étaient le rendez-vous incontournable des grands artistes algériens, algérois notamment. Comédiens, chanteurs de chaabi et tout homme de culture..., ils étaient tous au rendez-vous matinal pour siroter ensemble le petit café noir à l'algéroise et échanger leurs visions... artistiques. Selon les propos nostalgiques des quelques artistes rencontrés sur place, le Tantonville à commencé à ne plus faire salle comble au début des années 90. Déplorant l'état actuel de ce café, les artistes affirment que le Tantonville est actuellement fréquenté par une certaine catégorie de personnes qui, malheureusement, sont loin de connaître ce que représente cette caféteria n'ayant elles-mêmes aucune notion culturelle. Les conséquences de cette "intrusion", comme la qualifient nos interlocuteurs, sont déplorables, à plus d'un titre, sur cet environnement qui se voulait être, avant tout, un espace purement artistique. La majorité des artistes d' El Bahdja, préfère à présent fuir vers des endroits plus calmes pour pouvoir s'y retrouver et exprimer leurs sentiments en toute quiétude. Il n'empêche qu'ils savent que même s'ils ont pris des distances avec les lieux, une partie de leur vie est enfermée entre ces murs. Interrogé sur les raisons de ce changement de statut de cette cafétéria, le barman qui a plus de 15 ans d'exercice sur les mêmes lieux, traitera la question dans sa dimension globale en la remettant dans le contexte de l'heure, il nous dira : "Les jeunes de cette génération ont une éducation différente en comparaison des autres générations. C'est au moment où les jeunes ont commencé à fréquenter l'endroit en affichant leur absence de respect pour leurs ainés que ces derniers se sont résignés à quitter les lieux les uns après les autres". C'est donc ainsi que l'on explique cette désertion des habitués en ajoutant, toutefois, qu'ils comptent tout mettre en œuvre pour redonner à cet endroit son cachet culturel et artistique d'antan. "Nous faisons tout pour améliorer nos services dans l'unique but de récupérer et conserver cette clientèle de classe, intellectuellement parlant soit dit", ajoute-t-il.