Cette soirée du samedi confirme l'amour des Algérois et des mélomanes pour les rendez-vous musicaux. Pendant la balance, la moitié de l'esplanade était déjà bondée de monde. Au programme de cette soirée, la troupe tambourinaire Akayazwe du Burundi, la nouvelle troupe de rai Chouyoukh et le grand Djamel Laroussi. Cette soirée du samedi confirme l'amour des Algérois et des mélomanes pour les rendez-vous musicaux. Pendant la balance, la moitié de l'esplanade était déjà bondée de monde. Au programme de cette soirée, la troupe tambourinaire Akayazwe du Burundi, la nouvelle troupe de rai Chouyoukh et le grand Djamel Laroussi. Les premiers à monter sur scène nous viennent de la région des grands lacs en Afrique de l'est. Ce coté dense et musique folklorique commence à conquérir un public Algérois de plus en plus large. Les danseurs et les percussionnistes sont vêtus des emblématiques couleurs africaines : vert, jaune et rouge. Leurs tempos et leurs danses sont très énergiques et entrainants ce qui séduit rapidement les présents qui se sentent de plus en plus Africain au fil de ce festival. En deuxième partie de soirée, le public acclamait déjà Djamel Laroussi, mais c'était au tour d'une nouvelle troupe un projet initié par Laroussi, une production collégiale qui compte les plus grands et les plus anciens noms de la pure chanson rai. Le premier a détrôné la reine du rai rural Cheikha Rimiti, cette légende se nomme Belkacem Bouteldja. Le second, Boutaiba Sghir, est une plume mais aussi une voix de référence dans le monde du rai. Ces deux pionniers du genre se sont produits sur la scène du Panaf sous la direction technique de Djamel Laroussi. Ils étaient beaux sur scène dans leurs costumes de crooners déclamant des textes encrés dans l'Algérie profonde. Ces deux voix légendaires font tomber une agréable mélancolie sur une esplanade oû tout le monde danse. Le son du Guellal, percussion du rai des années soixante, ajoute beaucoup à l'authenticité de cette œuvre mais aussi à la puissance et l'énergie dégagées. Tantôt Allaoui dansant, tantôt le fameux pop-rai de Messaoud Bellemou, ces vieux loups du rai font un véritable tabac sans exagération aucune. Très bien accueillit, puis ovationné par le public l'art de ces maîtres de la chanson algérienne revit enfin. Djamel Laroussi peut se féliciter de cette délicieuse initiative et de sa production unique. En dernière partie de soirée, soit juste avant minuit, c'était au tour de l'artiste algérien le plus en vue et le plus demandé sur les scènes internationales. Après avoir supervisé le show des Chouyoukh, Djamel Laroussi montait sur scène. En guise de salutation, il entame l'"Aafou" titre gnawi avec une petite chorégraphie après quoi, toujours en chanson Djamel citait avec son public tout les états invités de l'Algérie en ce festival. Il enchaine tout de suite après avec "N'kodo" une belle performance instrumentale et "Koubaily" tout deux extraites de son album succès "étoile filante". Avec lui, le show va à 200 à l'heure, ça court dans tout les sens, ça danse, ça saute. Djamel se fait même un jogging tout en jouant son solo guitare. Ce diplômé de l'école nationale de musique de Brême en Allemagne prouve son professionnalisme en toute insouciance tout en envoutant près de 2.000 spectateurs. Rien que ça ! Il passe du gnawi Madangabo au chaabi Kifech hilti avec le même succès, il continue sur son deuxième album "Trois Marabouts" avant de clôturer son show par son premier succès. L'étoile filante augure la fin de cette soirée de rêve. H. N. Les premiers à monter sur scène nous viennent de la région des grands lacs en Afrique de l'est. Ce coté dense et musique folklorique commence à conquérir un public Algérois de plus en plus large. Les danseurs et les percussionnistes sont vêtus des emblématiques couleurs africaines : vert, jaune et rouge. Leurs tempos et leurs danses sont très énergiques et entrainants ce qui séduit rapidement les présents qui se sentent de plus en plus Africain au fil de ce festival. En deuxième partie de soirée, le public acclamait déjà Djamel Laroussi, mais c'était au tour d'une nouvelle troupe un projet initié par Laroussi, une production collégiale qui compte les plus grands et les plus anciens noms de la pure chanson rai. Le premier a détrôné la reine du rai rural Cheikha Rimiti, cette légende se nomme Belkacem Bouteldja. Le second, Boutaiba Sghir, est une plume mais aussi une voix de référence dans le monde du rai. Ces deux pionniers du genre se sont produits sur la scène du Panaf sous la direction technique de Djamel Laroussi. Ils étaient beaux sur scène dans leurs costumes de crooners déclamant des textes encrés dans l'Algérie profonde. Ces deux voix légendaires font tomber une agréable mélancolie sur une esplanade oû tout le monde danse. Le son du Guellal, percussion du rai des années soixante, ajoute beaucoup à l'authenticité de cette œuvre mais aussi à la puissance et l'énergie dégagées. Tantôt Allaoui dansant, tantôt le fameux pop-rai de Messaoud Bellemou, ces vieux loups du rai font un véritable tabac sans exagération aucune. Très bien accueillit, puis ovationné par le public l'art de ces maîtres de la chanson algérienne revit enfin. Djamel Laroussi peut se féliciter de cette délicieuse initiative et de sa production unique. En dernière partie de soirée, soit juste avant minuit, c'était au tour de l'artiste algérien le plus en vue et le plus demandé sur les scènes internationales. Après avoir supervisé le show des Chouyoukh, Djamel Laroussi montait sur scène. En guise de salutation, il entame l'"Aafou" titre gnawi avec une petite chorégraphie après quoi, toujours en chanson Djamel citait avec son public tout les états invités de l'Algérie en ce festival. Il enchaine tout de suite après avec "N'kodo" une belle performance instrumentale et "Koubaily" tout deux extraites de son album succès "étoile filante". Avec lui, le show va à 200 à l'heure, ça court dans tout les sens, ça danse, ça saute. Djamel se fait même un jogging tout en jouant son solo guitare. Ce diplômé de l'école nationale de musique de Brême en Allemagne prouve son professionnalisme en toute insouciance tout en envoutant près de 2.000 spectateurs. Rien que ça ! Il passe du gnawi Madangabo au chaabi Kifech hilti avec le même succès, il continue sur son deuxième album "Trois Marabouts" avant de clôturer son show par son premier succès. L'étoile filante augure la fin de cette soirée de rêve. H. N.