Apparemment, les informations annonçant le départ de Ali Tounsi de la tête de la DGSN, qui ont pris de l'épaisseur ces derniers jours, sont en train de se confirmer. Apparemment, les informations annonçant le départ de Ali Tounsi de la tête de la DGSN, qui ont pris de l'épaisseur ces derniers jours, sont en train de se confirmer. De sources crédibles, l'on a en effet appris, hier matin, que le colonel Ali Tounsi aurait été officiellement demis de ses fonctions. D'autres sources ont, par contre, indiqué que c'est plutôt celui qu'on appelle le colonel Ghouti, qui aurait sollicité le président de la république pour le « décharger » de sa responsabilité. Mais dans les deux cas de figure, ce qui est certain c'est que l'ère de l'inamovible patron de la DGSN (Direction générale de sûreté nationale) est arrivée à son terme. Ali Tounsi a dirigé pendant un peu plus de 14 ans cette institution publique. Car c'est le 20 mars de l'année 1995 qu'il a été nommé à ce poste par le chef de l'Etat de l'époque, Liamine Zeroual. Colonel de l'ANP en retraite, il a fait toutes ses classes à la sécurité militaire (SM). Ali Tounsi a alors succédé à M'hamed Tolba. Sur les raisons qui ont poussé le président de la République à mettre fin à ses fonctions d'aucuns, catégoriques, estiment que la première cause serait incontestablement la « mauvaise relation » qu'il entretenait avec le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. Et c'est un secret de polichinelle que de dire que le courant ne passait pas du tout entre Nouredine Yazid Zerhouni et Ali Tounsi, notamment, lorsqu'il s'agit de nominations des cadres de la DGSN. Les exemples sur leur désaccord, devenu notoire voire même public, sont nombreux. En effet plusieurs décisions prises par le patron de la DGSN n'ont pas suscité l'adhésion du ministre de l'Intérieur qui ne les a, par conséquent, pas entérinées. Il en est ainsi du changement opéré par Ali Tounsi à la tête du département des renseignements généraux (RG) de la DGSN vers la fin de l'année dernière. Le limogeage de Kamal Beldjilali, qui a fait alors la Une de la presse nationale, a été désavoué par Nouredine Yazid Zerhouni qui a, dans une déclaration faite en marge d'une séance plénière au Conseil de la nation, indiqué qu' «il n'y a aucun responsable des renseignements généraux qui a été relevé de ses fonctions. Certes, il y a un travail d'évaluation qui se fait dans l'optique d'une restructuration de ce service, mais nul n'a été relevé de ses fonctions». Pour la succession de Ali Tounsi les noms de deux cadres de la DGSN reviennent avec insistance. Il s'agit, selon nos sources, de l'actuel directeur des RG, Kamal Beldjilali et du premier responsable de la DURS (Direction des unités républicaines de sécurité), Hadj Mourad. K. H De sources crédibles, l'on a en effet appris, hier matin, que le colonel Ali Tounsi aurait été officiellement demis de ses fonctions. D'autres sources ont, par contre, indiqué que c'est plutôt celui qu'on appelle le colonel Ghouti, qui aurait sollicité le président de la république pour le « décharger » de sa responsabilité. Mais dans les deux cas de figure, ce qui est certain c'est que l'ère de l'inamovible patron de la DGSN (Direction générale de sûreté nationale) est arrivée à son terme. Ali Tounsi a dirigé pendant un peu plus de 14 ans cette institution publique. Car c'est le 20 mars de l'année 1995 qu'il a été nommé à ce poste par le chef de l'Etat de l'époque, Liamine Zeroual. Colonel de l'ANP en retraite, il a fait toutes ses classes à la sécurité militaire (SM). Ali Tounsi a alors succédé à M'hamed Tolba. Sur les raisons qui ont poussé le président de la République à mettre fin à ses fonctions d'aucuns, catégoriques, estiment que la première cause serait incontestablement la « mauvaise relation » qu'il entretenait avec le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. Et c'est un secret de polichinelle que de dire que le courant ne passait pas du tout entre Nouredine Yazid Zerhouni et Ali Tounsi, notamment, lorsqu'il s'agit de nominations des cadres de la DGSN. Les exemples sur leur désaccord, devenu notoire voire même public, sont nombreux. En effet plusieurs décisions prises par le patron de la DGSN n'ont pas suscité l'adhésion du ministre de l'Intérieur qui ne les a, par conséquent, pas entérinées. Il en est ainsi du changement opéré par Ali Tounsi à la tête du département des renseignements généraux (RG) de la DGSN vers la fin de l'année dernière. Le limogeage de Kamal Beldjilali, qui a fait alors la Une de la presse nationale, a été désavoué par Nouredine Yazid Zerhouni qui a, dans une déclaration faite en marge d'une séance plénière au Conseil de la nation, indiqué qu' «il n'y a aucun responsable des renseignements généraux qui a été relevé de ses fonctions. Certes, il y a un travail d'évaluation qui se fait dans l'optique d'une restructuration de ce service, mais nul n'a été relevé de ses fonctions». Pour la succession de Ali Tounsi les noms de deux cadres de la DGSN reviennent avec insistance. Il s'agit, selon nos sources, de l'actuel directeur des RG, Kamal Beldjilali et du premier responsable de la DURS (Direction des unités républicaines de sécurité), Hadj Mourad. K. H