A priori, rien n'est moins sûr. En revanche, à l'heure où en sont les rapports entre les deux hommes, tout porte à croire que la brouille entre ces deux personnages de haut plan est bel et bien consommée. Elle a été évoquée à plusieurs reprises par la presse et confirmée par les intéressés, eux-mêmes par démentis interposés notamment sur la question de la recrudescence des actes terroristes. Le divorce entre M. Zerhouni et le patron de la DGSN vient encore d'être relancé, jeudi dernier, à l'occasion du double événement de la célébration du 47e anniversaire de la police et la sortie de nouvelles promotions d'officiers de police, et auquel le ministre de l'Intérieur n'a tout simplement pas pris part. La cohabitation était telle que le départ de M. Tounsi de la DGSN prenait corps au cours de ces derniers jours, même si l'intéressé lui-même élude le sujet effleurant la question sans pour autant «assouvir» l'appétit des «mauvaises langues» le donnant pour partant. Interrogé, jeudi dernier, s'il allait quitter les commandes de la DGSN, celui qu'on surnomme «El Ghouti» a répondu sur un ton moqueur alors qu'il quittait l'école de Châteauneuf : «Effectivement. Je quitte cette salle», sans plus de détails, même s'il semblait vouloir dire qu'il ne quitterait pas son poste. Une partie de la brouille entre le patron de la police et son supérieur hiérarchique remonte déjà aux sorties médiatiques des deux hommes forts du système, notamment après le double attentat du 11 décembre 2007 perpétré à Alger. En effet, alors que M. Zerhouni expliquait que les deux attentats étaient dus à «la baisse de vigilance», après les élections locales durant lesquelles la capitale avait connu un quadrillage sécuritaire «exceptionnel», Ali Tounsi a démenti de tels propos en estimant dans un entretien accordé le 6 mars 2008 à un quotidien national, qu' «il y a peut-être des personnes qui ont constaté une baisse de vigilance mais pas moi». Deuxième point à la suite duquel l'entente entre les deux hommes a pris un sérieux coup, l'«affaire» des cadres des Renseignements généraux (RG) relevés (ou pas) de leurs fonctions. «Il n'y a aucun responsable des Renseignements généraux qui a été relevé de ses fonctions. Certes, il y a un travail d'évaluation qui se fait dans l'optique d'une restructuration de ce service, mais nul n'a été relevé de ses fonctions. Ce ne sont que des spéculations.», avait affirmé, le 24 décembre 2008, Noureddine Yazid Zerhouni en référence à des informations parues dans la presse à propos du limogeage du directeur central des RG et d'autres directeurs des bureaux régionaux du même corps. Ceci alors que Ali Tounsi avait soutenu tout le contraire. Par ailleurs, s'exprimant jeudi dernier à l'occasion de la célébration du 47e anniversaire de la police algérienne, M. Ali Tounsi a annoncé qu'une femme cadre sera désignée, pour la première fois, à la tête de la sûreté de wilaya. «Une commission spécialisée se réunira bientôt pour examiner les dossiers des candidates», a ajouté le DGSN qui a précisé que la femme policière algérienne «occupe une place importante» dans le programme quinquennal du Gouvernement dans son volet relatif à la sécurité du territoire national. A noter que M. Tounsi a, à cette occasion, présidé la sortie de 3 promotions d'officiers de la police, de femmes officiers et officiers de police de l'ordre public à l'Ecole supérieure de police (Chateauneuf) Younes Djama A priori, rien n'est moins sûr. En revanche, à l'heure où en sont les rapports entre les deux hommes, tout porte à croire que la brouille entre ces deux personnages de haut plan est bel et bien consommée. Elle a été évoquée à plusieurs reprises par la presse et confirmée par les intéressés, eux-mêmes par démentis interposés notamment sur la question de la recrudescence des actes terroristes. Le divorce entre M. Zerhouni et le patron de la DGSN vient encore d'être relancé, jeudi dernier, à l'occasion du double événement de la célébration du 47e anniversaire de la police et la sortie de nouvelles promotions d'officiers de police, et auquel le ministre de l'Intérieur n'a tout simplement pas pris part. La cohabitation était telle que le départ de M. Tounsi de la DGSN prenait corps au cours de ces derniers jours, même si l'intéressé lui-même élude le sujet effleurant la question sans pour autant «assouvir» l'appétit des «mauvaises langues» le donnant pour partant. Interrogé, jeudi dernier, s'il allait quitter les commandes de la DGSN, celui qu'on surnomme «El Ghouti» a répondu sur un ton moqueur alors qu'il quittait l'école de Châteauneuf : «Effectivement. Je quitte cette salle», sans plus de détails, même s'il semblait vouloir dire qu'il ne quitterait pas son poste. Une partie de la brouille entre le patron de la police et son supérieur hiérarchique remonte déjà aux sorties médiatiques des deux hommes forts du système, notamment après le double attentat du 11 décembre 2007 perpétré à Alger. En effet, alors que M. Zerhouni expliquait que les deux attentats étaient dus à «la baisse de vigilance», après les élections locales durant lesquelles la capitale avait connu un quadrillage sécuritaire «exceptionnel», Ali Tounsi a démenti de tels propos en estimant dans un entretien accordé le 6 mars 2008 à un quotidien national, qu' «il y a peut-être des personnes qui ont constaté une baisse de vigilance mais pas moi». Deuxième point à la suite duquel l'entente entre les deux hommes a pris un sérieux coup, l'«affaire» des cadres des Renseignements généraux (RG) relevés (ou pas) de leurs fonctions. «Il n'y a aucun responsable des Renseignements généraux qui a été relevé de ses fonctions. Certes, il y a un travail d'évaluation qui se fait dans l'optique d'une restructuration de ce service, mais nul n'a été relevé de ses fonctions. Ce ne sont que des spéculations.», avait affirmé, le 24 décembre 2008, Noureddine Yazid Zerhouni en référence à des informations parues dans la presse à propos du limogeage du directeur central des RG et d'autres directeurs des bureaux régionaux du même corps. Ceci alors que Ali Tounsi avait soutenu tout le contraire. Par ailleurs, s'exprimant jeudi dernier à l'occasion de la célébration du 47e anniversaire de la police algérienne, M. Ali Tounsi a annoncé qu'une femme cadre sera désignée, pour la première fois, à la tête de la sûreté de wilaya. «Une commission spécialisée se réunira bientôt pour examiner les dossiers des candidates», a ajouté le DGSN qui a précisé que la femme policière algérienne «occupe une place importante» dans le programme quinquennal du Gouvernement dans son volet relatif à la sécurité du territoire national. A noter que M. Tounsi a, à cette occasion, présidé la sortie de 3 promotions d'officiers de la police, de femmes officiers et officiers de police de l'ordre public à l'Ecole supérieure de police (Chateauneuf) Younes Djama