Le conseil d'administration du Fonds monétaire international a donné, mercredi dernier, son accord à la première émission d'obligations de l'histoire de l'institution multilatérale, afin d'augmenter ses ressources face à la crise économique, a annoncé le FMI. Cette instance, composée de représentants d'Etats membres ou de groupes d'Etats membres du Fonds, a voté en faveur de cette mesure qui doit permettre à certains pays d'apporter des ressources supplémentaires au FMI. Les vingt pays riches et émergents du G20 s'étaient engagés en avril à tripler les ressources prêtables du FMI, et certains pays avaient indiqué qu'ils préféraient apporter leur contribution par le biais d'obligations. Trois pays ont jusque-là exprimé leur intérêt pour l'achat de ces titres de dette: le Brésil (pour 10 milliards de dollars), la Chine (50 milliards) et la Russie (10 milliards). "Ce nouvel instrument de financement et d'autres initiatives démontrent l'engagement du Fonds et de ses Etats membres à s'attaquer de front aux effets de la crise financière et économique mondiale", a déclaré le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, cité dans un communiqué. M. Strauss-Kahn a souligné qu'il s'agirait d'un "investissement sûr". L'émission de ces obligations "pourrait commencer après la conclusion d'un premier accord d'achat de titres avec un Etat membre", d'après le FMI. Elles seront libellées dans l'unité de compte du FMI, les Droits de tirage spéciaux (DTS) dont la valeur est déterminée par un panier de quatre monnaies. Un responsable du Fonds a indiqué lors d'une conférence téléphonique qu'un plafond de 15 milliards de DTS (13,7 milliards d'euros) par émission avait été fixé, plafond qui, toutefois, "pourrait être relevé". Ces obligations seront "émises en direction des investisseurs étatiques (banques centrales et agences gouvernementales ou de gestion de la dette publique) et échangeables entre investisseurs étatiques, et non transférables au secteur privé", a-t-il précisé. Aux Etats s'ajoutent, comme acheteurs qualifiés, 15 institutions multilatérales qui détiennent actuellement des DTS. Le taux d'intérêt sera celui des DTS (réévalué chaque semaine, et actuellement de 0,37%). La maturité sera de cinq ans au maximum. Le conseil d'administration du Fonds monétaire international a donné, mercredi dernier, son accord à la première émission d'obligations de l'histoire de l'institution multilatérale, afin d'augmenter ses ressources face à la crise économique, a annoncé le FMI. Cette instance, composée de représentants d'Etats membres ou de groupes d'Etats membres du Fonds, a voté en faveur de cette mesure qui doit permettre à certains pays d'apporter des ressources supplémentaires au FMI. Les vingt pays riches et émergents du G20 s'étaient engagés en avril à tripler les ressources prêtables du FMI, et certains pays avaient indiqué qu'ils préféraient apporter leur contribution par le biais d'obligations. Trois pays ont jusque-là exprimé leur intérêt pour l'achat de ces titres de dette: le Brésil (pour 10 milliards de dollars), la Chine (50 milliards) et la Russie (10 milliards). "Ce nouvel instrument de financement et d'autres initiatives démontrent l'engagement du Fonds et de ses Etats membres à s'attaquer de front aux effets de la crise financière et économique mondiale", a déclaré le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, cité dans un communiqué. M. Strauss-Kahn a souligné qu'il s'agirait d'un "investissement sûr". L'émission de ces obligations "pourrait commencer après la conclusion d'un premier accord d'achat de titres avec un Etat membre", d'après le FMI. Elles seront libellées dans l'unité de compte du FMI, les Droits de tirage spéciaux (DTS) dont la valeur est déterminée par un panier de quatre monnaies. Un responsable du Fonds a indiqué lors d'une conférence téléphonique qu'un plafond de 15 milliards de DTS (13,7 milliards d'euros) par émission avait été fixé, plafond qui, toutefois, "pourrait être relevé". Ces obligations seront "émises en direction des investisseurs étatiques (banques centrales et agences gouvernementales ou de gestion de la dette publique) et échangeables entre investisseurs étatiques, et non transférables au secteur privé", a-t-il précisé. Aux Etats s'ajoutent, comme acheteurs qualifiés, 15 institutions multilatérales qui détiennent actuellement des DTS. Le taux d'intérêt sera celui des DTS (réévalué chaque semaine, et actuellement de 0,37%). La maturité sera de cinq ans au maximum.