Le romancier malien Osmane Diarra est l'exemple vivant des ruptures opérées dans les formes d'écritures romanesques de ce pays de l'Afrique de l'Ouest où les problèmes sociaux prennent, désormais, le dessus sur ceux hérités de la colonisation. Tout en se revendiquant de l'héritage d'Amadou Hampâté Bâ, le pionnier du roman au Mali, disant qu'il se sent "très proche de lui", il refuse le confort de l'écriture classique en se positionnant dans ce qu'il a qualifié d"'écriture rebelle". " Je ne veux pas donner une image idyllique de ma société", se plait à dire cet enfant de "Bassala", une bourgade enfouie dans les brousses maliennes, perçue comme une "valeur sûre" de la littérature du Mali, lll lll ajoutant que quand "les choses ne vont pas bien", il le crie "fort". Ceci comme pour tracer une ligne de démarcation entre la nouvelle génération des écrivains maliens et leurs aînés. Certes, si Hampâté Bâ, décédé en 1991, demeure un monument de la littérature malienne, du fait qu'il a été le précurseur dans l'écriture en langue française de ce genre littéraire, ceci n'empêche pas que le style de Diarra, peu respectueux des formes d'écritures classiques, fait de lui l'une des figures emblématiques les plus respectées du roman moderne au Mali. Le romancier malien Osmane Diarra est l'exemple vivant des ruptures opérées dans les formes d'écritures romanesques de ce pays de l'Afrique de l'Ouest où les problèmes sociaux prennent, désormais, le dessus sur ceux hérités de la colonisation. Tout en se revendiquant de l'héritage d'Amadou Hampâté Bâ, le pionnier du roman au Mali, disant qu'il se sent "très proche de lui", il refuse le confort de l'écriture classique en se positionnant dans ce qu'il a qualifié d"'écriture rebelle". " Je ne veux pas donner une image idyllique de ma société", se plait à dire cet enfant de "Bassala", une bourgade enfouie dans les brousses maliennes, perçue comme une "valeur sûre" de la littérature du Mali, lll lll ajoutant que quand "les choses ne vont pas bien", il le crie "fort". Ceci comme pour tracer une ligne de démarcation entre la nouvelle génération des écrivains maliens et leurs aînés. Certes, si Hampâté Bâ, décédé en 1991, demeure un monument de la littérature malienne, du fait qu'il a été le précurseur dans l'écriture en langue française de ce genre littéraire, ceci n'empêche pas que le style de Diarra, peu respectueux des formes d'écritures classiques, fait de lui l'une des figures emblématiques les plus respectées du roman moderne au Mali.