L'officier espagnol Montserrat, horrifié par la conduite de l'armée de son pays au Venezuela, refuse de cautionner les massacres et prend le parti des révolutionnaires : tel est le sujet de la pièce théâtrale présentée avant-soir au TNA par la Compagnie nationale de Théâtre de Côte d'Ivoire. Alors que les Espagnols, sous le commandement du général Ezquierdo, veulent arrêter Simon Bolivar, le chef des révolutionnaires, Montserrat le prévient et celui-ci arrive à s'échapper. L'armée espagnole accuse Montserrat de trahison et l'arrête. Au cours de son procès, on tente de lui arracher des aveux sur le lieu de refuge de Simon Bolivar, mais en vain. Afin de pousser leur officier à parler, les Espagnols arrêtent cinq innocents citoyens vénézuéliens (une mère, un marchand, une jeune femme, un homme de théâtre espagnol, et un artisan-potier) et menacent de les exécuter au cas où il persisterait à protéger Bolivar. Dénoncer Bolivar pour sauver les citoyens vénézuéliens ou laisser exécuter d'innocentes victimes pour sauver le chef de la révolution, c'est le choix cornélien imposé au héros de cette tragédie pleine d'émotion. Montserrat, qui refuse de parler, est exécuté en compagnie des cinq innocents. La pièce d'une heure vingt minutes, œuvre de l'auteur Emmanuel Roblès, a été mise en scène par Vagba Obou De Salès. L'officier espagnol Montserrat, horrifié par la conduite de l'armée de son pays au Venezuela, refuse de cautionner les massacres et prend le parti des révolutionnaires : tel est le sujet de la pièce théâtrale présentée avant-soir au TNA par la Compagnie nationale de Théâtre de Côte d'Ivoire. Alors que les Espagnols, sous le commandement du général Ezquierdo, veulent arrêter Simon Bolivar, le chef des révolutionnaires, Montserrat le prévient et celui-ci arrive à s'échapper. L'armée espagnole accuse Montserrat de trahison et l'arrête. Au cours de son procès, on tente de lui arracher des aveux sur le lieu de refuge de Simon Bolivar, mais en vain. Afin de pousser leur officier à parler, les Espagnols arrêtent cinq innocents citoyens vénézuéliens (une mère, un marchand, une jeune femme, un homme de théâtre espagnol, et un artisan-potier) et menacent de les exécuter au cas où il persisterait à protéger Bolivar. Dénoncer Bolivar pour sauver les citoyens vénézuéliens ou laisser exécuter d'innocentes victimes pour sauver le chef de la révolution, c'est le choix cornélien imposé au héros de cette tragédie pleine d'émotion. Montserrat, qui refuse de parler, est exécuté en compagnie des cinq innocents. La pièce d'une heure vingt minutes, œuvre de l'auteur Emmanuel Roblès, a été mise en scène par Vagba Obou De Salès.