En dépit d'une conjoncture internationale difficile marquée par un marché d'assurance incertain, Sonatrach a réussi à négocier une couverture avantageuse concernant le risque industriel pour l'exercice 2009-2010 . En dépit d'une conjoncture internationale difficile marquée par un marché d'assurance incertain, Sonatrach a réussi à négocier une couverture avantageuse concernant le risque industriel pour l'exercice 2009-2010 . La compagnie pétrolière nationale a pu économiser près de 5 millions de dollars sur la prime d'assurance qu'elle déboursera pour le renouvellement de sa couverture avec un montant de 32 millions de dollars contre près de 37 millions de dollars l'exercice précédant. Sur les 32 millions de dollars, une part de 73% sera consacrée à la réassurance auprès des assureurs internationaux et 27% à la couverture assurée par les compagnies d'assurances nationales. Les valeurs assurées se chiffrent à plusieurs dizaines de milliards de dollars et concernent notamment les complexes industriels, les installations de production et de transport ainsi que les appareils de forage. Les contrats relatifs à cette couverture ont été signés hier au siège de la compagnie Sonatrach avec un consortium de sociétés d'assurances nationales composé de la Caat, la Caar, la CCR et la Cash. Le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, qui assistait à la cérémonie, a relevé le fait que le consortium national a constitué "un front commun pour aller négocier auprès des réassureurs mondiaux". L'objectif, a-t-il ajouté, est "de diminuer les coûts de Sonatrach et d'améliorer notre balance de paiement, ce qui va donner plus de flexibilité à la compagnie nationale face à la fluctuation des cours du pétrole". "Nous ne sommes jamais satisfaits des coûts et nous allons toujours continuer à rechercher à travers un meilleur agencement des appels d'offres de couûs plus réduits", a encore précisé M. Khelil.De son côté, le P-dg de Sonatrach, Mohamed Meziane, a indiqué que "dans le cadre de son programme d'assurances pour la période 2009-2012, la compagnie a opté pour une nouvelle démarche pour l'achat de couverture des risques industriels, de la responsabilité civile, et de la perte de contrôle de puits, en maintenant l'objectif de l'achat de sécurité à juste prix". "C'est dans ce cadre, a-t-il dit, que Sonatrach a demandé au consortium national d'approcher, en qualité d'un seul demandeur le marché international de la réassurance". Arriver à diminuer le coût de sa couverture d'assurance n'était pourtant pas facile au vue de la situation du marché international de la réassurance qui traverse "une tendance haussière", a souligné M. Boukhalfa, directeur exécutif finances au niveau de Sonatrach. Selon lui, "la crise financière internationale a induit une réduction des capacités financières disponibles ainsi que du nombre d'acteurs sur le marché". Mais, selon le P-dg de la Cash, Sais Nacer, "nous avons pu réduire les coûts car nous avons travaillé tous ensemble et nous avons mis en évidence tous les aspects positifs comme les milliards de dollars que Sonatrach investit pour la réhabilitation de ses installations". Trois courtiers internationaux ont été retenus pour agir auprès du marché de la réassurance, à savoir AON, UIB et Marsh. S. B. La compagnie pétrolière nationale a pu économiser près de 5 millions de dollars sur la prime d'assurance qu'elle déboursera pour le renouvellement de sa couverture avec un montant de 32 millions de dollars contre près de 37 millions de dollars l'exercice précédant. Sur les 32 millions de dollars, une part de 73% sera consacrée à la réassurance auprès des assureurs internationaux et 27% à la couverture assurée par les compagnies d'assurances nationales. Les valeurs assurées se chiffrent à plusieurs dizaines de milliards de dollars et concernent notamment les complexes industriels, les installations de production et de transport ainsi que les appareils de forage. Les contrats relatifs à cette couverture ont été signés hier au siège de la compagnie Sonatrach avec un consortium de sociétés d'assurances nationales composé de la Caat, la Caar, la CCR et la Cash. Le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, qui assistait à la cérémonie, a relevé le fait que le consortium national a constitué "un front commun pour aller négocier auprès des réassureurs mondiaux". L'objectif, a-t-il ajouté, est "de diminuer les coûts de Sonatrach et d'améliorer notre balance de paiement, ce qui va donner plus de flexibilité à la compagnie nationale face à la fluctuation des cours du pétrole". "Nous ne sommes jamais satisfaits des coûts et nous allons toujours continuer à rechercher à travers un meilleur agencement des appels d'offres de couûs plus réduits", a encore précisé M. Khelil.De son côté, le P-dg de Sonatrach, Mohamed Meziane, a indiqué que "dans le cadre de son programme d'assurances pour la période 2009-2012, la compagnie a opté pour une nouvelle démarche pour l'achat de couverture des risques industriels, de la responsabilité civile, et de la perte de contrôle de puits, en maintenant l'objectif de l'achat de sécurité à juste prix". "C'est dans ce cadre, a-t-il dit, que Sonatrach a demandé au consortium national d'approcher, en qualité d'un seul demandeur le marché international de la réassurance". Arriver à diminuer le coût de sa couverture d'assurance n'était pourtant pas facile au vue de la situation du marché international de la réassurance qui traverse "une tendance haussière", a souligné M. Boukhalfa, directeur exécutif finances au niveau de Sonatrach. Selon lui, "la crise financière internationale a induit une réduction des capacités financières disponibles ainsi que du nombre d'acteurs sur le marché". Mais, selon le P-dg de la Cash, Sais Nacer, "nous avons pu réduire les coûts car nous avons travaillé tous ensemble et nous avons mis en évidence tous les aspects positifs comme les milliards de dollars que Sonatrach investit pour la réhabilitation de ses installations". Trois courtiers internationaux ont été retenus pour agir auprès du marché de la réassurance, à savoir AON, UIB et Marsh. S. B.