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Mama Africa clôture le Panaf
Ce soir à la Salle Atlas
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 07 - 2009

La clôture du Panaf 2009, qui a été le festival des festivals des arts et cultures du continent, est dédiée à Myriam Makeba, l'étoile africaine décédée dans la nuit du 9 au 10 novembre 2008 près de Naples et qui devait en être la marraine. Intitulée «Mama Africa» , le spectacle de clôture est signé par le chorégraphe Sofiane Abou Lagraâ et le compositeur Farid Aouameur. Il a lieu ce soir à la salle Atlas de Bab El-Oued, rouverte après des travaux de rénovation qui ont duré deux ans.
La clôture du Panaf 2009, qui a été le festival des festivals des arts et cultures du continent, est dédiée à Myriam Makeba, l'étoile africaine décédée dans la nuit du 9 au 10 novembre 2008 près de Naples et qui devait en être la marraine. Intitulée «Mama Africa» , le spectacle de clôture est signé par le chorégraphe Sofiane Abou Lagraâ et le compositeur Farid Aouameur. Il a lieu ce soir à la salle Atlas de Bab El-Oued, rouverte après des travaux de rénovation qui ont duré deux ans.
Le spectacle de clôture sera techno car comme l'a souligné Khalida Toumi, ministre de la Culture, «c'est celui de la génération 2009 qui rend hommage à celle de 1969, celle qui a fait le premier Panaf, à travers des techniques audiovisuelles modernes.» Les milliers d'artistes qui ont fait ce panaf seront donc rassemblés ce soir pour dire Nakupenda, adieu ou plutôt au revoir à Alger la Blanche. La plupart des artistes et participants à ce festival ne cachent pas leur souhait de le voir devenir une tradition du continent. «J'espère que le prochain n'aura pas lieu dans 40 ans. Renouveler cette expérience, pas tous les ans, mais entre 2 et 5 ans ce serait très enrichissant pour le continent. Il faudra garder la mémoire et la vitalité de cette expérience. C'est très important pour l'avenir du continent de raviver la flamme du panafricanisme. Il y a des possibilités de le réaliser et avec l'expérience, les obstacles seront aplanis. Je suis bouleversé par cette explosion d'émotions, impressionnant le Panaf», a déclaré. André Brink, le célèbre écrivain sud-africain lors du symposium de la littérature africaine organisé pendant le festival. Ainsi la manifestation, qui a transfiguré la physionomie de la capitale durant deux semaines, va fermer ses portes mais ouvrir les horizons de l'espoir. Une chose est sûre d'après les signatures prévues, la clôture risque d'être de la même mouture que l'ouverture. Sofiane Abou Lagraâ, qui en assure la chorégraphie, a été sacré meilleur danseur international de l'année 2009 lors du «Movimientos Dance Festival», l'un des grands rendez-vous du monde de la danse. Il est en outre le fondateur de la compagnie de danse «La Baraka» qui existe depuis 10 ans. De père algérien et de mère égyptienne, Abou Lagraâ a grandi dans la région lyonnaise. Il a découvert la danse à l'âge de 16 ans et en a fait son métier. Missionnée par le ministère de la Culture pour développer la danse en Algérie il vit à Alger depuis quelques mois. Il travaille en étroite collaboration avec le metteur en scène et compositeur Farid Aouameur. Farid Aouameur a signé la cérémonie d'ouverture du Panaf, celle d' «Alger capitale de la culture arabe», celle des Fennecs d'Or 2006 et celle de l'émission télévisée d'Alhane Oua Chabab.
K. T.
Le spectacle de clôture sera techno car comme l'a souligné Khalida Toumi, ministre de la Culture, «c'est celui de la génération 2009 qui rend hommage à celle de 1969, celle qui a fait le premier Panaf, à travers des techniques audiovisuelles modernes.» Les milliers d'artistes qui ont fait ce panaf seront donc rassemblés ce soir pour dire Nakupenda, adieu ou plutôt au revoir à Alger la Blanche. La plupart des artistes et participants à ce festival ne cachent pas leur souhait de le voir devenir une tradition du continent. «J'espère que le prochain n'aura pas lieu dans 40 ans. Renouveler cette expérience, pas tous les ans, mais entre 2 et 5 ans ce serait très enrichissant pour le continent. Il faudra garder la mémoire et la vitalité de cette expérience. C'est très important pour l'avenir du continent de raviver la flamme du panafricanisme. Il y a des possibilités de le réaliser et avec l'expérience, les obstacles seront aplanis. Je suis bouleversé par cette explosion d'émotions, impressionnant le Panaf», a déclaré. André Brink, le célèbre écrivain sud-africain lors du symposium de la littérature africaine organisé pendant le festival. Ainsi la manifestation, qui a transfiguré la physionomie de la capitale durant deux semaines, va fermer ses portes mais ouvrir les horizons de l'espoir. Une chose est sûre d'après les signatures prévues, la clôture risque d'être de la même mouture que l'ouverture. Sofiane Abou Lagraâ, qui en assure la chorégraphie, a été sacré meilleur danseur international de l'année 2009 lors du «Movimientos Dance Festival», l'un des grands rendez-vous du monde de la danse. Il est en outre le fondateur de la compagnie de danse «La Baraka» qui existe depuis 10 ans. De père algérien et de mère égyptienne, Abou Lagraâ a grandi dans la région lyonnaise. Il a découvert la danse à l'âge de 16 ans et en a fait son métier. Missionnée par le ministère de la Culture pour développer la danse en Algérie il vit à Alger depuis quelques mois. Il travaille en étroite collaboration avec le metteur en scène et compositeur Farid Aouameur. Farid Aouameur a signé la cérémonie d'ouverture du Panaf, celle d' «Alger capitale de la culture arabe», celle des Fennecs d'Or 2006 et celle de l'émission télévisée d'Alhane Oua Chabab.
K. T.


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