Les résultats provisoires du scrutin présidentiel en Mauritanie donnaient hier, le candidat Mohamed Ould Abdelaziz en tête des suffrages avec 51% des voix, selon le ministère de l'Intérieur, alors que quatre candidats ont d'emblée rejeté ces chiffres Les résultats provisoires du scrutin présidentiel en Mauritanie donnaient hier, le candidat Mohamed Ould Abdelaziz en tête des suffrages avec 51% des voix, selon le ministère de l'Intérieur, alors que quatre candidats ont d'emblée rejeté ces chiffres «Les chiffres, jusque-là, en notre possession indiquent que le taux de participation au scrutin présidentiel a atteint 63,5%, et le candidat Mohamed Ould Abdelaziz qui enregistre 51% des voix devance toujours les autres concurrents», a déclaré à l'APS Brahim Mohamed Horma, chargé des relations avec la presse auprès du ministère de l'Intérieur, précisant que ces chiffres sont «provisoires». De leur côté, quatre candidats ont rejeté les chiffres provisoires provenant des bureaux de vote des différentes régions, appelant notamment le Conseil constitutionnel et le ministère de l'Intérieur à «ne pas valider ces résultats». Cette réaction a été rendue publique lors d'une conférence de presse animée ce matin dans la capitale mauritanienne par les candidats, Messaouden Oud Boukhelif, Ahmed Oud Daddah, Ely Oud Mohamed Val et Hamad Abdallah Maimou. Il est à rappeler que Mohamed Ould Abdelaziz, général démissionnaire de l'armée, a indiqué lors de l'accomplissement de son devoir électoral qu'il était «optimiste», déclarant également que «nous passerons au premier tour. C'est le camp du changement, celui de la Mauritanie qui va gagner». Pour sa part, le colonel Ely Ould Mohamed Vall, président de l'ancien Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD) qui avait géré la transition (2005-2007), a juste après avoir accompli son devoir électoral, prévu un deuxième tour. «Dans un contexte normal de cette élection et si le vote se déroule normalement, aucun des candidats ne peut passer au premier tour», a-t-il dit à la presse au sortir du bureau de vote. Les élections sont destinées à faire sortir le pays de la crise politique née du coup d'Etat mené par les militaires contre le président Sidi Ould Cheikh Abdellahi. Elles constituent également pour le citoyen mauritanien une occasion qui lui permet de voter pour «la paix, la sécurité, la démocratie et le développement», selon les impressions de votants. Plus de 300 observateurs internationaux supervisent ce vote censé rétablir l'ordre constitutionnel dans le pays. Ces personnalité représentent, l'Union africaine, l'ONU, l'Union européenne, La Ligue de Etats arabes, l'Organisation internationale de la francophonie, l'Organisation de la conférence islamique (OCI), ainsi que des ONG et des pays occidentaux. APS «Les chiffres, jusque-là, en notre possession indiquent que le taux de participation au scrutin présidentiel a atteint 63,5%, et le candidat Mohamed Ould Abdelaziz qui enregistre 51% des voix devance toujours les autres concurrents», a déclaré à l'APS Brahim Mohamed Horma, chargé des relations avec la presse auprès du ministère de l'Intérieur, précisant que ces chiffres sont «provisoires». De leur côté, quatre candidats ont rejeté les chiffres provisoires provenant des bureaux de vote des différentes régions, appelant notamment le Conseil constitutionnel et le ministère de l'Intérieur à «ne pas valider ces résultats». Cette réaction a été rendue publique lors d'une conférence de presse animée ce matin dans la capitale mauritanienne par les candidats, Messaouden Oud Boukhelif, Ahmed Oud Daddah, Ely Oud Mohamed Val et Hamad Abdallah Maimou. Il est à rappeler que Mohamed Ould Abdelaziz, général démissionnaire de l'armée, a indiqué lors de l'accomplissement de son devoir électoral qu'il était «optimiste», déclarant également que «nous passerons au premier tour. C'est le camp du changement, celui de la Mauritanie qui va gagner». Pour sa part, le colonel Ely Ould Mohamed Vall, président de l'ancien Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD) qui avait géré la transition (2005-2007), a juste après avoir accompli son devoir électoral, prévu un deuxième tour. «Dans un contexte normal de cette élection et si le vote se déroule normalement, aucun des candidats ne peut passer au premier tour», a-t-il dit à la presse au sortir du bureau de vote. Les élections sont destinées à faire sortir le pays de la crise politique née du coup d'Etat mené par les militaires contre le président Sidi Ould Cheikh Abdellahi. Elles constituent également pour le citoyen mauritanien une occasion qui lui permet de voter pour «la paix, la sécurité, la démocratie et le développement», selon les impressions de votants. Plus de 300 observateurs internationaux supervisent ce vote censé rétablir l'ordre constitutionnel dans le pays. Ces personnalité représentent, l'Union africaine, l'ONU, l'Union européenne, La Ligue de Etats arabes, l'Organisation internationale de la francophonie, l'Organisation de la conférence islamique (OCI), ainsi que des ONG et des pays occidentaux. APS