Consommer BIO de nos jours revient à dire retourner à nos traditions culinaires ancestrales, celles-là mêmes qui ont fait la fierté de nos aînés et qui leur ont procuré santé et bénédiction. Solides comme les montagnes qui les ont enfantés, ils ont, grâce à ce mode de vie naturel, où ils ont puisé résistance, puissance et prouesse, appris à cultiver sans relâche la terre des aïeux à laquelle ils vouent un amour qui n'a d'égal que leur patience à la conserver et leur volonté à la défendre, parfois au prix de leurs vies. Retourner à notre mère la terre, notre nourricière de toujours, notre grenier perpétuel, n'est en fin de compte qu'un retour à nos sources et à nos origines, car il y va de notre santé à tous. Si nous conservons encore de nos jours quelques uns de ces plats culinaires du terroir, c'est parce que nos traditions culinaires ont défié dans l'intemporel les velléités nutritionnelles modernes qui ne sont jamais parvenues à bout de nos us et coutumes profondément enracinées dans la mémoire collective. Après avoir farouchement résisté à des tentatives de déculturation tous azimuts, l'art culinaire traditionnel vient une fois de plus démontrer qu'il conserve toujours son aura au sein des consommateurs et qu'il demeure, on ne peut plus, en pole position pour fournir en tout temps et en tout lieu les aliments nécessaires à une alimentation saine et équilibrée. Les nouvelles découvertes scientifiques en matière de consommation continuent de plus en plus à attirer l'attention de tout un chacun sur le constat alarmant lié directement à l'industrialisation de l'agro-alimentaire. Constat qui, faut-il le souligner, a mis à nu toute la théorie d'une stratégie alimentaire dite révolutionnaire, longtemps galvaudée par les nouveaux tenants de l'ordre établi. Leur seul souci en réalité est la production à grande échelle de tout ce qui peut renflouer leurs caisses, quitte à mettre en péril la santé de millions de consommateurs. L'exemple de la vache folle dont le monde garde encore des séquelles n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. On garde toujours en mémoire les innombrables scandales liés à la manipulation d'OGM et toutes les conséquences qui en découlent. C'est à coup de millions de dollars, investis essentiellement dans les placards et autres spots publicitaires, que les associations pour la défense du consommateur mettent en garde leurs citoyens sur ces dangers en les invitant à retourner à la nature et consommer BIO. Sommes-nous enclins à bien réfléchir sur ce bel adage bien de chez nous ? : «Consomme naturel, la nature ne te consumera pas». M. G. *Président de l'Association Djurdjura Consommer BIO de nos jours revient à dire retourner à nos traditions culinaires ancestrales, celles-là mêmes qui ont fait la fierté de nos aînés et qui leur ont procuré santé et bénédiction. Solides comme les montagnes qui les ont enfantés, ils ont, grâce à ce mode de vie naturel, où ils ont puisé résistance, puissance et prouesse, appris à cultiver sans relâche la terre des aïeux à laquelle ils vouent un amour qui n'a d'égal que leur patience à la conserver et leur volonté à la défendre, parfois au prix de leurs vies. Retourner à notre mère la terre, notre nourricière de toujours, notre grenier perpétuel, n'est en fin de compte qu'un retour à nos sources et à nos origines, car il y va de notre santé à tous. Si nous conservons encore de nos jours quelques uns de ces plats culinaires du terroir, c'est parce que nos traditions culinaires ont défié dans l'intemporel les velléités nutritionnelles modernes qui ne sont jamais parvenues à bout de nos us et coutumes profondément enracinées dans la mémoire collective. Après avoir farouchement résisté à des tentatives de déculturation tous azimuts, l'art culinaire traditionnel vient une fois de plus démontrer qu'il conserve toujours son aura au sein des consommateurs et qu'il demeure, on ne peut plus, en pole position pour fournir en tout temps et en tout lieu les aliments nécessaires à une alimentation saine et équilibrée. Les nouvelles découvertes scientifiques en matière de consommation continuent de plus en plus à attirer l'attention de tout un chacun sur le constat alarmant lié directement à l'industrialisation de l'agro-alimentaire. Constat qui, faut-il le souligner, a mis à nu toute la théorie d'une stratégie alimentaire dite révolutionnaire, longtemps galvaudée par les nouveaux tenants de l'ordre établi. Leur seul souci en réalité est la production à grande échelle de tout ce qui peut renflouer leurs caisses, quitte à mettre en péril la santé de millions de consommateurs. L'exemple de la vache folle dont le monde garde encore des séquelles n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. On garde toujours en mémoire les innombrables scandales liés à la manipulation d'OGM et toutes les conséquences qui en découlent. C'est à coup de millions de dollars, investis essentiellement dans les placards et autres spots publicitaires, que les associations pour la défense du consommateur mettent en garde leurs citoyens sur ces dangers en les invitant à retourner à la nature et consommer BIO. Sommes-nous enclins à bien réfléchir sur ce bel adage bien de chez nous ? : «Consomme naturel, la nature ne te consumera pas». M. G. *Président de l'Association Djurdjura