Les chiffres des recettes extérieures du pays pour le premier semestre 2009 confirment que l'Algérie subit l'impact de la crise économique internationale à cause de la baisse du prix du pétrole. Les exportations de l'Algérie ont chuté de 46,47% au premier semestre, pour s'établir à 20,7 milliards, principalement en raison de la chute des cours du pétrole, selon le CNIS (Centre national de l'informatique et des statistiques). En effet, le prix du baril de brut a été en moyenne de 52 dollars entre janvier et juin, contre une moyenne de 110 dollars durant les six premiers mois de 2008. Les chiffres des recettes extérieures du pays pour le premier semestre 2009 confirment que l'Algérie subit l'impact de la crise économique internationale à cause de la baisse du prix du pétrole. Les exportations de l'Algérie ont chuté de 46,47% au premier semestre, pour s'établir à 20,7 milliards, principalement en raison de la chute des cours du pétrole, selon le CNIS (Centre national de l'informatique et des statistiques). En effet, le prix du baril de brut a été en moyenne de 52 dollars entre janvier et juin, contre une moyenne de 110 dollars durant les six premiers mois de 2008. L'année 2009 ressemblera plutôt à 2007 qu'à 2008 en termes de recettes extérieures, y compris dans l'hypothèse favorable d'un baril de pétrole à 75-80 dollars, pour les prochains mois, comme l'espèrent les pays producteurs. Par contre, les importations au cours du premier semestre 2009 sont en hausse, de 4,04%, par rapport aux six premiers mois de 2008, totalisant 19,70 milliards de dollars. Résultat : l'excédent commercial chute brutalement pour atteindre 1,01 milliard de dollars, alors qu'il était de 19,75 milliards de dollars pour la même période en 2008. La dépendance de notre économie par rapport aux hydrocarbures saute aux yeux à chaque bilan du commerce extérieur. Les exportations hors hydrocarbures sont restées "marginales" durant le premier trimestre 2009, se situant à environ 585 millions de dollars c'est à dire seulement 2,82% du volume global des exportations. Ces chiffres indiquent l'urgence de mettre en œuvre la stratégie industrielle appelée à créer les conditions du développement des secteurs hors hydrocarbures dans lesquels les PME devraient occuper une position déterminante. La démographie des PME est d'un dynamisme normal. Leur nombre est passé de 175 000 en 1999 à 321 000 actuellement, ce qui est insuffisant au regard des besoins du pays. Durant les cinq dernières années plus de 100 000 PME ont été créées, selon les chiffres officiels. En outre, au plan géographique leur implantation montre qu'il n'y a pas d'essaimage au niveau national. Plus inquiétant, en 2008, l'industrie manufacturière n'est pas, de loin, celle qui domine dans le tissu des PME, elle vient bien après les travaux publics et les services. Les pouvoirs publics souhaitent freiner l'orientation des PME vers le commerce et les services et les orienter plus vers la production de biens. Mais, en même temps, ils reconnaissent que les PME sont encore «confrontées à diverses contraintes, parmi lesquelles leur faible capacité managériale, leur besoin de mise à niveau, l'indisponibilité du foncier, ainsi que des problèmes d'accès au financement». Au cours de la réunion du conseil des ministres tenue mardi 21 juillet 2009, une série de mesures a été annoncée en faveur de la PME. Elles concernent principalement les banques. Ainsi, le niveau garanti des crédits aux PME plafonnera à 250 millions DA. La caisse de garantie des crédits aux PME sera désormais chargée des projets d'un montant situé entre 51 et 250 millions DA, alors que le Fonds de garantie (FGAR) sera dédié aux projets d'un montant allant de 1 à 50 millions DA. Les banques sont appelées à améliorer le traitement des dossiers de crédits aux PME, grâce à l'augmentation du réseau des agences, à l'ouverture de guichets spécifiques et à la normalisation des délais d'étude dans le respect des normes légales. Toutes les banques publiques devront créer des filiales chargées du capital investissement et du leasing qui seront dotées de ressources publiques pour intervenir sur la base de convention, fixant la stratégie et les objectifs d'investissement. Les banques devront créer, au niveau des wilayas, des entités d'assistance aux projets des PME, en matière d'études et de conseil, Elles sont appelées à faire connaître les nombreuses dispositions nationales existantes en faveur de la promotion des PME. En outre, le projet de loi de finances complémentaires pour 2009 énonce l'obligation pour les investisseurs étrangers de recourir en priorité à la production locale de biens et de services en contrepartie des avantages du code des investissements qui leur seront accordés. Le conseil des ministres a annoncé également de nouvelles dispositions légales pour réévaluer le capital minimum requis à la création de PME et encourager les entreprises souhaitant accéder à un financement bancaires plus conséquent à s'organiser en sociétés par actions. Ces dispositions visent à sécuriser davantage le crédit aux entreprises. La politique nationale de mise à niveau des PME sera revue. 200.000 nouvelles PME devraient être créées lors du prochain quinquennat. Dans quels secteurs iront-elles et où seront-elles implantées ? L'année 2009 ressemblera plutôt à 2007 qu'à 2008 en termes de recettes extérieures, y compris dans l'hypothèse favorable d'un baril de pétrole à 75-80 dollars, pour les prochains mois, comme l'espèrent les pays producteurs. Par contre, les importations au cours du premier semestre 2009 sont en hausse, de 4,04%, par rapport aux six premiers mois de 2008, totalisant 19,70 milliards de dollars. Résultat : l'excédent commercial chute brutalement pour atteindre 1,01 milliard de dollars, alors qu'il était de 19,75 milliards de dollars pour la même période en 2008. La dépendance de notre économie par rapport aux hydrocarbures saute aux yeux à chaque bilan du commerce extérieur. Les exportations hors hydrocarbures sont restées "marginales" durant le premier trimestre 2009, se situant à environ 585 millions de dollars c'est à dire seulement 2,82% du volume global des exportations. Ces chiffres indiquent l'urgence de mettre en œuvre la stratégie industrielle appelée à créer les conditions du développement des secteurs hors hydrocarbures dans lesquels les PME devraient occuper une position déterminante. La démographie des PME est d'un dynamisme normal. Leur nombre est passé de 175 000 en 1999 à 321 000 actuellement, ce qui est insuffisant au regard des besoins du pays. Durant les cinq dernières années plus de 100 000 PME ont été créées, selon les chiffres officiels. En outre, au plan géographique leur implantation montre qu'il n'y a pas d'essaimage au niveau national. Plus inquiétant, en 2008, l'industrie manufacturière n'est pas, de loin, celle qui domine dans le tissu des PME, elle vient bien après les travaux publics et les services. Les pouvoirs publics souhaitent freiner l'orientation des PME vers le commerce et les services et les orienter plus vers la production de biens. Mais, en même temps, ils reconnaissent que les PME sont encore «confrontées à diverses contraintes, parmi lesquelles leur faible capacité managériale, leur besoin de mise à niveau, l'indisponibilité du foncier, ainsi que des problèmes d'accès au financement». Au cours de la réunion du conseil des ministres tenue mardi 21 juillet 2009, une série de mesures a été annoncée en faveur de la PME. Elles concernent principalement les banques. Ainsi, le niveau garanti des crédits aux PME plafonnera à 250 millions DA. La caisse de garantie des crédits aux PME sera désormais chargée des projets d'un montant situé entre 51 et 250 millions DA, alors que le Fonds de garantie (FGAR) sera dédié aux projets d'un montant allant de 1 à 50 millions DA. Les banques sont appelées à améliorer le traitement des dossiers de crédits aux PME, grâce à l'augmentation du réseau des agences, à l'ouverture de guichets spécifiques et à la normalisation des délais d'étude dans le respect des normes légales. Toutes les banques publiques devront créer des filiales chargées du capital investissement et du leasing qui seront dotées de ressources publiques pour intervenir sur la base de convention, fixant la stratégie et les objectifs d'investissement. Les banques devront créer, au niveau des wilayas, des entités d'assistance aux projets des PME, en matière d'études et de conseil, Elles sont appelées à faire connaître les nombreuses dispositions nationales existantes en faveur de la promotion des PME. En outre, le projet de loi de finances complémentaires pour 2009 énonce l'obligation pour les investisseurs étrangers de recourir en priorité à la production locale de biens et de services en contrepartie des avantages du code des investissements qui leur seront accordés. Le conseil des ministres a annoncé également de nouvelles dispositions légales pour réévaluer le capital minimum requis à la création de PME et encourager les entreprises souhaitant accéder à un financement bancaires plus conséquent à s'organiser en sociétés par actions. Ces dispositions visent à sécuriser davantage le crédit aux entreprises. La politique nationale de mise à niveau des PME sera revue. 200.000 nouvelles PME devraient être créées lors du prochain quinquennat. Dans quels secteurs iront-elles et où seront-elles implantées ?