Des arrêtés de démolition sont déjà lancés et le bureau du chargé des affaires sociales et de l'environnement de l'APC d'Alger-Centre est assiégé par les citoyens désemparés et ayant peur de se retrouver à la rue du jour au lendemain. Des arrêtés de démolition sont déjà lancés et le bureau du chargé des affaires sociales et de l'environnement de l'APC d'Alger-Centre est assiégé par les citoyens désemparés et ayant peur de se retrouver à la rue du jour au lendemain. La chasse aux constructions illicites dans le Grand-Alger est d'ores et déjà ouverte. Des arrêtés de démolition sont déjà lancés et le bureau du chargé des affaires sociales et de l'environnement de l'APC d'Alger-Centre est assiégé par les citoyens désemparés et ayant peur de se retrouver à la rue du jour au lendemain. Nous avons assisté à une confrontation entre ce responsable et l'une de ces familles ayant reçu l'arrêté de démolition de l'extension illicite qu'ils occupent sur le toit d'un immeuble à Alger-Centre. Le plaignant Madani Mohamed, souffre d'une maladie chronique et est père de deux enfants, au moment de notre passage il était accompagné de sa mère qui n'arrêtait pas de geindre pour tenter d'amadouer le responsable. Ce dernier se montrera néanmoins inflexible et campera sur sa position maintenant ainsi la décision de démolition. Au sein de l'administration, pas de place pour les sentiments, c'est la loi qui dicte la conduite et les actes des fonctionnaires et élus. L'intransigeancedes services de l'Apc Le responsable des affaires sociales de l'APC nous expliquera que «dans ce genre d'affaires, il faut savoir être intransigeant et mettre les sentiments de côté». La mère a ainsi vainement tenté de plaider sa cause, affirmant résider sur ces lieux depuis plus de dix ans... Le cas de cette famille n'est pas un cas isolé et des centaines d'autres familles, pour ne pas dire des milliers sont dans la même situation précaire. Certains sont toutefois victimes d'un manque de discernement qui régnait à une certaine époque, puisqu'ayant bénéficier d'une prétendue autorisation donnée verbalement par l'ex-élus préoccupés de régler, superficiellement, les problèmes du logement que ces nombreuses familles venaient leur soumettre. Le wali d'Alger, toutefois, n'en démord pas et procède lui-même à la signature des décisions de démolition. Cette opération, menée tambour battant, n'ouvre droit à aucun recours. La loi appliquée dans toute sa rigueur C'est la loi qui régit les actes des APC, et aujourd'hui la wilaya d'Alger a décidé de rappeler à l'ordre les élus afin qu'ils fassent respecter cette même loi. Le premier responsable de la wilaya est intransigeant quant aux constructionx illicites ou même les simples extensions illicites. En termes de chiffres et au cours de l'année en cours les services de l'APC ont déjà procédé à la démolition de 20 extensions illicites. La plupart de ces extensions sont érigées sur les toits des immeubles sur lesquels les buanderies (propriétés communes) sont squattés et auxquelles viennent se greffer des extensions érigées à l'aide de matériaux de fortune. Ce qu'il faut préciser, c'est qu'en dehors de ces squats et extensions illicites, Alger-Centre est bien la seule commune dans toute la capitale, selon notre interlocuteur, qui n'accueille aucun bidonville. Quels recours pour les contrevenants et qui sont-ils ? La procédure de démolition, nous expliquera notre interlocuteur, est très simple et respecte la réglementation régissant le Code de la commune. Suite souvent à des pétitions rédigées par les voisins des contrevenants, les services techniques de l'APC mènent leur propre enquête, établissent ensuite un rapport qui sera soumis à la wilaya d'Alger pour la décision finale. Le concerné par l'opération de démolition et après réception de l'arrêté de demolition bénéficie de 15 jours pour procéder lui-même à la démolition de son extension, dans le cas contraire une commission communale, accompagnée d'agents de l'ordre public, procédera à cette démolition. Cette situation extrême peut priver le citoyen concerné de certains droits essentiels comme le relogement ou l'indemnisation. De ce fait, signale les responsables, le citoyen n'a qu'à se plier aux ordres et éviter de compliquer davantage sa situation. Notre interlocuteur nous expliquera que certaines extensions illégales peuvent concerner des constructions individuelles ne respectant pas le permis de construire, un hôtel dans la capitale a été contraint d'enlever les citernes d'eau posées sur la terrasse de l'édifice, les prolongement sur trottoirs ou empiétements sur la voie publique, les dépassements sont ainsi nombreux et variés, mais notre interlocuteur nous affirmera que très souvent les contrevenants s'exécutent sans rechigner, se sachant dans l'illégalité, et procédent eux-mêmes aux démolitions. La chasse aux constructions illicites dans le Grand-Alger est d'ores et déjà ouverte. Des arrêtés de démolition sont déjà lancés et le bureau du chargé des affaires sociales et de l'environnement de l'APC d'Alger-Centre est assiégé par les citoyens désemparés et ayant peur de se retrouver à la rue du jour au lendemain. Nous avons assisté à une confrontation entre ce responsable et l'une de ces familles ayant reçu l'arrêté de démolition de l'extension illicite qu'ils occupent sur le toit d'un immeuble à Alger-Centre. Le plaignant Madani Mohamed, souffre d'une maladie chronique et est père de deux enfants, au moment de notre passage il était accompagné de sa mère qui n'arrêtait pas de geindre pour tenter d'amadouer le responsable. Ce dernier se montrera néanmoins inflexible et campera sur sa position maintenant ainsi la décision de démolition. Au sein de l'administration, pas de place pour les sentiments, c'est la loi qui dicte la conduite et les actes des fonctionnaires et élus. L'intransigeancedes services de l'Apc Le responsable des affaires sociales de l'APC nous expliquera que «dans ce genre d'affaires, il faut savoir être intransigeant et mettre les sentiments de côté». La mère a ainsi vainement tenté de plaider sa cause, affirmant résider sur ces lieux depuis plus de dix ans... Le cas de cette famille n'est pas un cas isolé et des centaines d'autres familles, pour ne pas dire des milliers sont dans la même situation précaire. Certains sont toutefois victimes d'un manque de discernement qui régnait à une certaine époque, puisqu'ayant bénéficier d'une prétendue autorisation donnée verbalement par l'ex-élus préoccupés de régler, superficiellement, les problèmes du logement que ces nombreuses familles venaient leur soumettre. Le wali d'Alger, toutefois, n'en démord pas et procède lui-même à la signature des décisions de démolition. Cette opération, menée tambour battant, n'ouvre droit à aucun recours. La loi appliquée dans toute sa rigueur C'est la loi qui régit les actes des APC, et aujourd'hui la wilaya d'Alger a décidé de rappeler à l'ordre les élus afin qu'ils fassent respecter cette même loi. Le premier responsable de la wilaya est intransigeant quant aux constructionx illicites ou même les simples extensions illicites. En termes de chiffres et au cours de l'année en cours les services de l'APC ont déjà procédé à la démolition de 20 extensions illicites. La plupart de ces extensions sont érigées sur les toits des immeubles sur lesquels les buanderies (propriétés communes) sont squattés et auxquelles viennent se greffer des extensions érigées à l'aide de matériaux de fortune. Ce qu'il faut préciser, c'est qu'en dehors de ces squats et extensions illicites, Alger-Centre est bien la seule commune dans toute la capitale, selon notre interlocuteur, qui n'accueille aucun bidonville. Quels recours pour les contrevenants et qui sont-ils ? La procédure de démolition, nous expliquera notre interlocuteur, est très simple et respecte la réglementation régissant le Code de la commune. Suite souvent à des pétitions rédigées par les voisins des contrevenants, les services techniques de l'APC mènent leur propre enquête, établissent ensuite un rapport qui sera soumis à la wilaya d'Alger pour la décision finale. Le concerné par l'opération de démolition et après réception de l'arrêté de demolition bénéficie de 15 jours pour procéder lui-même à la démolition de son extension, dans le cas contraire une commission communale, accompagnée d'agents de l'ordre public, procédera à cette démolition. Cette situation extrême peut priver le citoyen concerné de certains droits essentiels comme le relogement ou l'indemnisation. De ce fait, signale les responsables, le citoyen n'a qu'à se plier aux ordres et éviter de compliquer davantage sa situation. Notre interlocuteur nous expliquera que certaines extensions illégales peuvent concerner des constructions individuelles ne respectant pas le permis de construire, un hôtel dans la capitale a été contraint d'enlever les citernes d'eau posées sur la terrasse de l'édifice, les prolongement sur trottoirs ou empiétements sur la voie publique, les dépassements sont ainsi nombreux et variés, mais notre interlocuteur nous affirmera que très souvent les contrevenants s'exécutent sans rechigner, se sachant dans l'illégalité, et procédent eux-mêmes aux démolitions.