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Il n'y aura plus de centre-ville dans dix ans
Prise en charge réelle du vieux bâti par les autorités publiques
Publié dans El Watan le 09 - 01 - 2008

La presse algéroise a fait ses choux gras des travaux de démolition de l'immeuble La Parisienne. Les réactions suscitées mettent au devant de la scène le problème du vieux bâti et de sa gestion par la collectivité nationale.
La pétition, lancée au lendemain de l'effondrement partiel de l'immeuble, continue de susciter des réactions pas toujours monocolores. Un débat d'école, que d'aucun qualifie de conflits d'intérêts, est ainsi mis au goût du jour. A l'Apc d'Alger-Centre, on ne se fait pas d'illusion : « Dans dix ans, au plus, il n'y aura plus de centre-ville et les Algérois seront confrontés à l'anarchie urbanistique à laquelle ils assistent dans la proche banlieue », lance une architecte du service technique de l'Apc. M. Zitouni, le P/Apc, relève que 95% du tissu urbain nécessiteraient une prise en charge si « on veut préserver le cachet du centre-ville ». « 72 bâtiments sur les 3300 que compte la commune ont été vidés de leurs 700 familles, qui ont été réparties dans plusieurs sites d'habitation », insiste l'élu, en assurant que l'Etat ne peut pas prendre en charge seul le confortement des immeubles. Même discours à Sidi M'hamed et El Madania ou encore à El Mouradia, pourtant ce dernier est considéré comme un quartier chic : plus de 60% des habitations seraient destinés à la destruction à court terme. Fait significatif du louvoiement de l'administration, les occupants d'un immeuble de la rue des Villas ont été destinataires d'un arrêté d'expulsion il y a tout juste quelques jours, alors que l'arrêté de démolition a été déjà signé au mois d'août. Plus grave encore, la commune de Belouizdad devrait être complètement rasée, puisque 80% des habitations ont été touchées de plein fouet par le séisme. Pour ceux qui veulent faire table rase des habitations actuelles, il en existe plusieurs et pas seulement dans les communes intra muros. Les communes d'Alger est et ouest sont aussi concernées. En témoignent les habitations de Bordj El Kiffan et Aïn Benian aussi concernées, puisqu'elles datent de plus d'un siècle. La situation de délabrement actuelle s'explique par l'inexistence d'une réglementation pour gérer les habitations précaires. La préservation de ce tissu n'interviendra qu'après un débat « soutenu » auquel prendront part différents intervenants. Parmi ceux qui mènent la fronde, se trouve M. Marhoum, architecte qui fait remarquer l'inexistence d'une réglementation pouvant permettre la sauvegarde du « patrimoine en péril » et celle de l'aspect architectural de l'hypercentre urbain qui est à mettre en avant. « Les propriétaires sont seuls à en disposer sans rendre aucun compte à l'Etat qui ne peut aucunement les obliger à prendre une décision allant dans le sens de l'intérêt public, dont d'ailleurs personne ne s'en soucie. » « Tout bâtiment peut être démoli si un propriétaire décide de le faire et personne ne peut l'en empêcher », relève-t-il. L'architecte donne le ton de ce mouvement qui ne cesse de prendre de l'ampleur, les vastes opérations de cession des biens de l'Etat menées au pas de charge à partir des années 1980 et l'inexistence d'une politique de rachat qui permettrait à l'Etat d'avoir un droit de préemption ont créé cette situation. Au ministère de l'Habitat, l'on confirme cette analyse sans pour autant que des solutions soient apportées dans l'immédiat. Pour Rial Mohamed, sous-directeur de la promotion financière et des aménagements, « le plus grand problème créé depuis les années 1980 est d'avoir rendu les gens propriétaires de leur habitation ». « Personne ne peut les obliger à rénover », soutient le sous-directeur. Un projet de loi qui fixera les conditions et les modalités d'intervention sur le vieux bâti est en préparation. Pour mener à bien les travaux, les fonds de l'Etat peuvent intervenir. « Il est possible dans le cas de démolition de ces habitats de récupérer le foncier et de réaffecter les terrains et déterminer leur vocation future », ajoute-t-il en affirmant que cette loi est nécessaire pour régler le problème de l'expropriation et de préemption sans que l'initiative privée soit rejetée. Une agence a été prévue avant le séisme de 2003, mais son travail est resté dans le secret des dieux.

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