Avec une moyenne de 11 morts par jour, les routes algériennes sont devenues le théâtre d'un véritable génocide. Force est de constater que le conducteur au volant est à l'origine de la majorité de ces cas sanglants. Des chauffards se permettent des comportements irresponsables et insoucieux. Excès de vitesse, dépassement dangereux, utilisation de portables au volant, conduite en état d'ivresse, sont entre autres les comportements que les conducteurs auraient pu éviter pour limiter l'ardoise déjà lourde des dégâts, aussi bien humains que matériels. Ces derniers, de par leur importance, ont valu à l'Algérie la quatrième place à l'échelle mondiale en matière d'accidents de la route. Ce phénomène dévastateur, bien qu'ayant enregistré une baisse de (-2,66%) au premier trimestre de l'année en cours comparé à la même période de l'année 2008, demeure un topo pas très joyeux. Même les moyens engagés et les dispositions prises par les autorités afin de mettre un terme à cette mort abusive sur nos routes ne semblent pas suffire. Dans ce cadre un nouveau texte, portant sur la gestion de la circulation routière, a été adopté en juillet dernier par le conseil des ministres. Il énonce des principes, estimés rigides, et vise sans doute à freiner l'hécatombe sur nos routes. Pour Kedam Chérif, président de l'association "Les amis de la route" de la wilaya de Tizi-Ouzou, la réforme et la rigidité de la loi ne sont pas la voie indéfectible pour remédier à ces accidents, la continuité et la ténacité sont, pour lui, la solution. «L'institution des lois ne suffit pas à mettre fin à cette situation. D'ailleurs le code de la route, adopté en 2005, n'a pas porté ses fruits car au bout de quelques mois on a abandonné son application», a expliqué M. Kedam au Midi Libre. Un avis que rejoint Mohammed Al Azzouni, président de l'association «Tarik Essalama». Il ajoute pour sa part qu'«il n'est pas faux de dire que 100% des accidents ont une origine humaine, car l'homme a par nature la possibilité de réagir sur la route». Pour lui «la sensibilisation des citoyens et l'union des efforts de toutes les parties sociales sont, en somme, le chemin à fertiliser afin que l'Algérie puisse un jour conjuguer le drame de la circulation au passé». Avec une moyenne de 11 morts par jour, les routes algériennes sont devenues le théâtre d'un véritable génocide. Force est de constater que le conducteur au volant est à l'origine de la majorité de ces cas sanglants. Des chauffards se permettent des comportements irresponsables et insoucieux. Excès de vitesse, dépassement dangereux, utilisation de portables au volant, conduite en état d'ivresse, sont entre autres les comportements que les conducteurs auraient pu éviter pour limiter l'ardoise déjà lourde des dégâts, aussi bien humains que matériels. Ces derniers, de par leur importance, ont valu à l'Algérie la quatrième place à l'échelle mondiale en matière d'accidents de la route. Ce phénomène dévastateur, bien qu'ayant enregistré une baisse de (-2,66%) au premier trimestre de l'année en cours comparé à la même période de l'année 2008, demeure un topo pas très joyeux. Même les moyens engagés et les dispositions prises par les autorités afin de mettre un terme à cette mort abusive sur nos routes ne semblent pas suffire. Dans ce cadre un nouveau texte, portant sur la gestion de la circulation routière, a été adopté en juillet dernier par le conseil des ministres. Il énonce des principes, estimés rigides, et vise sans doute à freiner l'hécatombe sur nos routes. Pour Kedam Chérif, président de l'association "Les amis de la route" de la wilaya de Tizi-Ouzou, la réforme et la rigidité de la loi ne sont pas la voie indéfectible pour remédier à ces accidents, la continuité et la ténacité sont, pour lui, la solution. «L'institution des lois ne suffit pas à mettre fin à cette situation. D'ailleurs le code de la route, adopté en 2005, n'a pas porté ses fruits car au bout de quelques mois on a abandonné son application», a expliqué M. Kedam au Midi Libre. Un avis que rejoint Mohammed Al Azzouni, président de l'association «Tarik Essalama». Il ajoute pour sa part qu'«il n'est pas faux de dire que 100% des accidents ont une origine humaine, car l'homme a par nature la possibilité de réagir sur la route». Pour lui «la sensibilisation des citoyens et l'union des efforts de toutes les parties sociales sont, en somme, le chemin à fertiliser afin que l'Algérie puisse un jour conjuguer le drame de la circulation au passé».