L'hécatombe routière se poursuit. Ainsi, «pas moins de 12 personnes ont été tuées et 44 autres blessées dans 8 accidents de la circulation durant la nuit de mercredi à jeudi dernier à Alger». Ce triste bilan a été dressé par un communiqué de la direction générale de la Protection civile. Le nouveau Code de la route, pourtant plus sévère et plus contraignant que le précédent, n'arrive pas à dissuader les automobilistes à appuyer moins sur l'accélérateur. Le comportement des conducteurs reste imprévisible. Comme l'excès de vitesse constitue le facteur premier des accidents mortels, le ministère des Transports avait déjà lancé une campagne de sensibilisation qui reprend ce thème, cette campagne a pour slogan «La préservation de la famille». Elle met en avant les causes principales des accidents de la route, tels que l'usage du téléphone portable au volant et la conduite en état de fatigue et de stress. Le facteur humain demeure la principale cause de cette hécatombe qui transforme nos routes en un véritable tombeau. Selon le même bilan, la perte du contrôle du véhicule est le responsable numéro un de ce bilan hebdomadaire de la criminalité sur les routes. Ensuite, l'excès de vitesse qui a été à l'origine d'un grand nombre d'accidents. La négligence des piétons arrive aussi à se greffer aux dramatiques raisons menant directement à l'antre de la faucheuse. IL y'a également le non-respect de la distance de sécurité et de la priorité. Si l'application de la loi 16-04 avait suscité un peu l'espoir de réduire le nombre d'accidents de la circulation, et par là même le nombre de victimes, il est malheureusement constaté que la réalité demeure inchangée. Les routes algériennes, qui s'apparentent à une jungle de chauffards, sont quotidiennement le théâtre de collisions et de chocs emportant de nombreuses vies humaines. Qu'est-ce qu'il y a lieu de faire devant un tel constat d'échec de la sécurité routière? L'heure est à l'action car la terreur est à son comble.