Le Bureau national a décidé la suspension de trois de ses membres, en rupture avec l'instance du Mouvement. Le Mouvement démocratique et social (MDS), s'enlise dans une crise interne inextricable. Sa base est mise sens dessus-dessous. Il semble même atteint par la gangrène qui a envahit plusieurs partis politiques. Ainsi, à l'issue de sa réunion, qui s'est tenue le 16 juillet 2006, le Bureau national du Mouvement démocratique et social a décidé la suspension de trois de ses membres, en rupture avec l'instance du Mouvement. Dans un communiqué parvenu, hier, à notre rédaction, signé par six membres du bureau national, il est mentionné que les membres suspendus sont les suivants: Hocine Ali, secrétaire général par intérim, Teguia Yacine, porte-parole du Mouvement et Ferhi Hamid. Concernant les causes ayant conduit les hautes instances du MDS à prendre des mesures pareilles à leur encontre, le communiqué mentionne, entre autres, «la gravité des faits commis à l'égard du Mouvement par trois membres du bureau national démissionnaires» qui avaient «déserté douze réunions du Bureau national à partir du 21 avril 2006 et de la session ordinaire du Conseil national du 1er juin 2006 et prise de position au nom du MDS.» Aussi, dans le communiqué, il est mentionné que les trois membres démissionnaires du Bureau national du MDS, avaient tenté d'organiser un congrès parallèle. Par ailleurs, le Bureau national du MDS, dans son communiqué, rappelle «qu'aucune structure, autre que les instances statutaires du Mouvement (Bureau national, Conseil national), ne peut convoquer une instance du Mouvement (Bureau national, Conseil national, congrès), ni ne peut prendre une initiative politique ou autre nom du MDS.» Enfin «le mouvement s'attelle à la préparation du congrès du Mouvement prévu pour les 21 et 22 décembre 2006. La demande d'autorisation sera déposée auprès des autorités concernées en temps voulu.»