Ces laboratoires qui, hier, participaient même à la quantité que devait acheter la PCH, veulent, aujourd'hui, faire de l'Algérie un «terrain d'essai» pour leurs produits tout en augmentant leur consommation de manière «aléatoire». Ces laboratoires qui, hier, participaient même à la quantité que devait acheter la PCH, veulent, aujourd'hui, faire de l'Algérie un «terrain d'essai» pour leurs produits tout en augmentant leur consommation de manière «aléatoire». «Nous avons aujourd'hui des charognards qui veulent, coûte que coûte, amortir un produit, et qui projettent chaque année ce qu'ils doivent vendre en Algérie, et non ce qui est nécessaire». C'est ce qu'a déclaré, hier, le directeur général de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), Mohamed Mansouri, lors d'une conférence de presse organisée au siège de cette institution à Oued Smar. Plus incisif, le conférencier ajoute : «Ces laboratoires disposent des princeps, créent des tensions et utilisent des relais, ici en Algérie, pour augmenter les consommations». Et d'ajouter plus loin : «Aujourd'hui, il ne s'agit pas de répondre à ces personnes, mais de leur dire la vérité : en l'occurrence la disponibilité du médicament. La vérité, aujourd'hui, est que l'Etat répond aux besoins de l'ensemble des pathologies et prend en charge même les maladies orphelines et la PCH importe ces produits où qu'ils soient : en Asie, aux Etats-Unis, en Europe et chez nos producteurs locaux», a encore affirmé le DG de la PCH. Mansouri explique que si certains laboratoires ont une seule mission, en l'occurrence, celle de placer leurs produits en Algérie et de participer au traitement des malades, «en revanche, certains autres n'ont d'autre objectif que la consommation de leurs produits. Ces produits qu'ils essaient de faire consommer à des quantités qui ne répondent pas réellement aux besoins. Ces laboratoires nous les avons individualisés, nous les avons aujourd'hui acculés. Ces laboratoires qui, hier, participaient même à la quantité que devait acheter la PCH», a encore souligné l'orateur qui a ajouté que ces laboratoire veulent, aujourd'hui, faire de l'Algérie un «terrain d'essais» pour leurs produits tout en augmentant leur consommation de manière «aléatoire». A ce titre, Mansouri cite l'exemple des 1 million de doses de «Saiflu» (antiviral utilisé pour lutter contre le virus A H1N1 responsable de la grippe porcine) que la PCH a commandées auprès de Saidal. En effet, au moment où la boite est cédée à 9 euros par Saidal, d'autres laboratoires proposent ce médicament à 12 euros l'unité. «Ces laboratoires utilisent des relais qui sont malheureusement sur notre territoire», avance Mansouri pour lequel la PCH a aujourd'hui «les mains libres» et peut répondre à «toutes les demandes» des hôpitaux. «Bien entendu, souligne-t-il, nous veillons pour que les deniers publics soient préservés car il ne s'agit pas, a-t-il dit, de faire des stocks qui, demain, vont sombrer dans la péremption ou nuire à notre économie ou aux malades». «Nous avions reçu des instructions au niveau des structures publiques pour répondre à toutes les demandes… nous demandons à leurs relais d'arrêter de paniquer la population algérienne. L'Algérie prend en charge toutes les maladies orphelines. Beaucoup veulent semer une panique quant à l'existence de ruptures», a affirmé Mansouri. «Je peux vous assurer que ce sont 1.400 milliards (14 milliards de dinars) de stocks actuels de médicaments (stockés au niveau de la PCH), soit de quoi tenir jusqu'au mois de mars 2010 ; avec des fournitures qui continuent à venir, c'est-à-dire que d'ici le mois de décembre il y aura encore l'équivalent qui sera fourni par les laboratoires tout en sachant que du 1er janvier 2009 à ce jour, pratiquement 13 milliards de dinars ont été distribués aux hôpitaux et cliniques algériennes», a tenu à assurer le premier responsable de la PCH. Quant aux pénuries signalées, ça et là, le conférencier a expliqué que ces situations ne sont pas seulement propres à l'Algérie ni à la PCH mais sont liées aux producteurs eux-mêmes qui pour certains procèdent à des délocalisations, quand ils n'honorent pas leurs engagements. La PCH en chiffres La PCH est une institution de l'Etat, elle est un instrument du ministère de la Santé dans le cadre de la concrétisation de ses programmes nationaux, à travers la disponibilité des médicaments dans les hôpitaux. La PCH, c'est d'abord 740 employés à travers le territoire national qui veillent chaque jour que Dieu fait pour que le médicament soit disponible au niveau des hôpitaux et ceci H24/7j sur 7 et durant les 12 mois de l'année. La PCH, c'est également quatre directions régionales qui assurent la desserte sur l'ensemble du territoire national ; la PCH, c'est un chiffre d'affaires qui avoisine, aujourd'hui, les 300 millions d'euros soit 3.000 milliards de centimes qui sont chaque année achetés par la PCH et distribués aux hôpitaux. La PCH, c'est 588 produits ou molécules qui sont disponibles à longueur d'année et dans des variétés qui occupent l'ensemble des pathologies dont les traitements dans le domaine de la cancérologie. S'agissant des mesures de lutte contre le virus A H1N1, Mansouri a indiqué que 500 millions de bavettes ont été achetées par la PCH pour le compte du ministère de la Santé, 6,5 millions de «Tamiflu» aujourd'hui mis en stock, alors que Saidal est en train de produire pour la PCH 1 million de doses. «Toutes les quantités nécessaires à l'image des pays développés ont été acquises pour le ministère de la Santé par la PCH», a assuré Mansouri qui fait savoir que l'Algérie s'assure 50% de la commande mondiale. Numéro vert La PCH va mettre à la disposition des citoyens, dès la prochaine rentrée sociale un numéro vert : le 30 31. Ce numéro permettra à tous les citoyens de se tenir au courant de la disponibilité des médicaments. La PCH a procédé au recrutement de pharmaciens formés pour se déplacer au sein des structures publiques, y donner les informations nécessaires et recueillir réellement les éléments nécessaires pour intervenir à chaque fois que cela est nécessaire. «Nous avons aujourd'hui des charognards qui veulent, coûte que coûte, amortir un produit, et qui projettent chaque année ce qu'ils doivent vendre en Algérie, et non ce qui est nécessaire». C'est ce qu'a déclaré, hier, le directeur général de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), Mohamed Mansouri, lors d'une conférence de presse organisée au siège de cette institution à Oued Smar. Plus incisif, le conférencier ajoute : «Ces laboratoires disposent des princeps, créent des tensions et utilisent des relais, ici en Algérie, pour augmenter les consommations». Et d'ajouter plus loin : «Aujourd'hui, il ne s'agit pas de répondre à ces personnes, mais de leur dire la vérité : en l'occurrence la disponibilité du médicament. La vérité, aujourd'hui, est que l'Etat répond aux besoins de l'ensemble des pathologies et prend en charge même les maladies orphelines et la PCH importe ces produits où qu'ils soient : en Asie, aux Etats-Unis, en Europe et chez nos producteurs locaux», a encore affirmé le DG de la PCH. Mansouri explique que si certains laboratoires ont une seule mission, en l'occurrence, celle de placer leurs produits en Algérie et de participer au traitement des malades, «en revanche, certains autres n'ont d'autre objectif que la consommation de leurs produits. Ces produits qu'ils essaient de faire consommer à des quantités qui ne répondent pas réellement aux besoins. Ces laboratoires nous les avons individualisés, nous les avons aujourd'hui acculés. Ces laboratoires qui, hier, participaient même à la quantité que devait acheter la PCH», a encore souligné l'orateur qui a ajouté que ces laboratoire veulent, aujourd'hui, faire de l'Algérie un «terrain d'essais» pour leurs produits tout en augmentant leur consommation de manière «aléatoire». A ce titre, Mansouri cite l'exemple des 1 million de doses de «Saiflu» (antiviral utilisé pour lutter contre le virus A H1N1 responsable de la grippe porcine) que la PCH a commandées auprès de Saidal. En effet, au moment où la boite est cédée à 9 euros par Saidal, d'autres laboratoires proposent ce médicament à 12 euros l'unité. «Ces laboratoires utilisent des relais qui sont malheureusement sur notre territoire», avance Mansouri pour lequel la PCH a aujourd'hui «les mains libres» et peut répondre à «toutes les demandes» des hôpitaux. «Bien entendu, souligne-t-il, nous veillons pour que les deniers publics soient préservés car il ne s'agit pas, a-t-il dit, de faire des stocks qui, demain, vont sombrer dans la péremption ou nuire à notre économie ou aux malades». «Nous avions reçu des instructions au niveau des structures publiques pour répondre à toutes les demandes… nous demandons à leurs relais d'arrêter de paniquer la population algérienne. L'Algérie prend en charge toutes les maladies orphelines. Beaucoup veulent semer une panique quant à l'existence de ruptures», a affirmé Mansouri. «Je peux vous assurer que ce sont 1.400 milliards (14 milliards de dinars) de stocks actuels de médicaments (stockés au niveau de la PCH), soit de quoi tenir jusqu'au mois de mars 2010 ; avec des fournitures qui continuent à venir, c'est-à-dire que d'ici le mois de décembre il y aura encore l'équivalent qui sera fourni par les laboratoires tout en sachant que du 1er janvier 2009 à ce jour, pratiquement 13 milliards de dinars ont été distribués aux hôpitaux et cliniques algériennes», a tenu à assurer le premier responsable de la PCH. Quant aux pénuries signalées, ça et là, le conférencier a expliqué que ces situations ne sont pas seulement propres à l'Algérie ni à la PCH mais sont liées aux producteurs eux-mêmes qui pour certains procèdent à des délocalisations, quand ils n'honorent pas leurs engagements. La PCH en chiffres La PCH est une institution de l'Etat, elle est un instrument du ministère de la Santé dans le cadre de la concrétisation de ses programmes nationaux, à travers la disponibilité des médicaments dans les hôpitaux. La PCH, c'est d'abord 740 employés à travers le territoire national qui veillent chaque jour que Dieu fait pour que le médicament soit disponible au niveau des hôpitaux et ceci H24/7j sur 7 et durant les 12 mois de l'année. La PCH, c'est également quatre directions régionales qui assurent la desserte sur l'ensemble du territoire national ; la PCH, c'est un chiffre d'affaires qui avoisine, aujourd'hui, les 300 millions d'euros soit 3.000 milliards de centimes qui sont chaque année achetés par la PCH et distribués aux hôpitaux. La PCH, c'est 588 produits ou molécules qui sont disponibles à longueur d'année et dans des variétés qui occupent l'ensemble des pathologies dont les traitements dans le domaine de la cancérologie. S'agissant des mesures de lutte contre le virus A H1N1, Mansouri a indiqué que 500 millions de bavettes ont été achetées par la PCH pour le compte du ministère de la Santé, 6,5 millions de «Tamiflu» aujourd'hui mis en stock, alors que Saidal est en train de produire pour la PCH 1 million de doses. «Toutes les quantités nécessaires à l'image des pays développés ont été acquises pour le ministère de la Santé par la PCH», a assuré Mansouri qui fait savoir que l'Algérie s'assure 50% de la commande mondiale. Numéro vert La PCH va mettre à la disposition des citoyens, dès la prochaine rentrée sociale un numéro vert : le 30 31. Ce numéro permettra à tous les citoyens de se tenir au courant de la disponibilité des médicaments. La PCH a procédé au recrutement de pharmaciens formés pour se déplacer au sein des structures publiques, y donner les informations nécessaires et recueillir réellement les éléments nécessaires pour intervenir à chaque fois que cela est nécessaire.