Une mission dénommée "Océan Shield" (Bouclier océanique) a été lancée officiellement, hier, par le commandement allié de Lisbonne. Elle vient en remplacement de la précédente «Allied Protector» qui activait depuis le printemps dernier. Une mission dénommée "Océan Shield" (Bouclier océanique) a été lancée officiellement, hier, par le commandement allié de Lisbonne. Elle vient en remplacement de la précédente «Allied Protector» qui activait depuis le printemps dernier. La lutte contre la piraterie maritime qui gangrène depuis un certain temps la Corne de l‘Afrique tend, un tant soit peu, à rétablir la sécurité maritime. Pour cela, une mission dénommée "Océan Shield" (Bouclier océanique) a été lancée officiellement, hier, par le commandement allié de Lisbonne. Elle vient en remplacement de la précédente «Allied Protector» qui activait depuis le printemps dernier. Dans cette nouvelle mission de lutte contre les actes de piraterie maritime, l‘OTAN est prête à aider les Etats régionaux, qui en feront la demande, à développer leur propre capacité de lutte contre cette forme de piraterie. Quand à cette nouvelle opération, le chef du service de presse de l‘Otan, le major Stefano Sbaccanti, a précisé qu‘aucun délai n‘a été fixé quant à la durée de la mission du bouclier maritime, qui restera le temps qu‘il sera jugé nécessaire. Le contrôle tactique au jour le jour est confié au quartier général de Northwood, en Grande-Bretagne. Sur le terrain, l‘opération est menée par le Groupe naval permanent numéro 2 (SNMG2), avec, pour navire-amiral, la frégate britannique HMS Cornwall, assistée de la frégate italienne ITS Libeccio, la frégate grecque HS Navarinon, le destroyer américain USS Donald Cook et la frégate turque TCG Gediz. La piraterie autour de la corne de l‘Afrique est une menace pour le transport maritime international depuis le début de la guerre civile en Somalie au début des années 1990. Depuis 2005, de nombreuses organisations internationales, l‘Organisation maritime internationale (IMO) et le Programme alimentaire mondial notamment, ont exprimé leur préoccupation devant l‘augmentation de la fréquence des actes de piraterie A ce titre, l‘ONU a adopté la résolution 1846 du 3 décembre 2008 comme modus operandi. Les pirates utilisent de petites embarcations rapides pour se lancer à l‘abordage de leur cibles, lors d‘attaques en haute mer depuis un navire-base. Dans la plupart des cas, la cible, si elle ne réussit pas à s‘échapper, est détournée vers la côte et son équipage pris en otage jusqu‘à ce qu‘une rançon soit versée par l‘armateur ou sa compagnie d‘assurance. Pour rappel, selon le Bureau maritime international, les pirates somaliens ont attaqué plus de 130 navires marchands l‘année dernière, une hausse de plus de 200% par rapport à 2007. Le navire Arctic Sea retrouvé Le navire Arctic Sea, porté disparu depuis fin juillet, a été retrouvé dans l'Atlantique à 300 milles du Cap-Vert et son équipage russe transféré sur un bateau russe, a annoncé hier le ministre russe de la Défense, Anatoli Serdioukov. «Aujourd'hui, à 01H00 de Moscou (21H00 GMT dimanche), l'Arctic Sea a été retrouvé à 300 milles du Cap-Vert. L'équipage a été transféré sur notre bateau chargé de lutter contre les sous-marins", a déclaré M. Serdioukov au président russe, Dmitri Medvedev. Les membres de l'équipage sont "sains et saufs", a ajouté le ministre selon des images de la télévision russe. Ils sont actuellement "interrogés" sur l'escorteur russe Ladny pour éclaircir les circonstances de cette mystérieuse affaire, a-t-il poursuivi. «Dans les prochaines heures, nous pourrons parler plus en détails de ce qui leur est arrivé, pourquoi nous avons perdu le contact avec eux, pourquoi ils ont changé d'itinéraire", a encore dit M. Serdioukov. Deux semaines après le dernier contact officiel avec le bateau, parti de Finlande le 23 juillet à destination de l'Algérie et battant pavillon maltais, une vingtaine de pays, dont la Suède et Malte, sont impliqués dans l'enquête en cours à Helsinki. Le nombre de ces attaques a encore décuplé au cours des trois premiers mois de 2009, par rapport au premier trimestre 2008, passant de 6 à 61. La lutte contre la piraterie maritime qui gangrène depuis un certain temps la Corne de l‘Afrique tend, un tant soit peu, à rétablir la sécurité maritime. Pour cela, une mission dénommée "Océan Shield" (Bouclier océanique) a été lancée officiellement, hier, par le commandement allié de Lisbonne. Elle vient en remplacement de la précédente «Allied Protector» qui activait depuis le printemps dernier. Dans cette nouvelle mission de lutte contre les actes de piraterie maritime, l‘OTAN est prête à aider les Etats régionaux, qui en feront la demande, à développer leur propre capacité de lutte contre cette forme de piraterie. Quand à cette nouvelle opération, le chef du service de presse de l‘Otan, le major Stefano Sbaccanti, a précisé qu‘aucun délai n‘a été fixé quant à la durée de la mission du bouclier maritime, qui restera le temps qu‘il sera jugé nécessaire. Le contrôle tactique au jour le jour est confié au quartier général de Northwood, en Grande-Bretagne. Sur le terrain, l‘opération est menée par le Groupe naval permanent numéro 2 (SNMG2), avec, pour navire-amiral, la frégate britannique HMS Cornwall, assistée de la frégate italienne ITS Libeccio, la frégate grecque HS Navarinon, le destroyer américain USS Donald Cook et la frégate turque TCG Gediz. La piraterie autour de la corne de l‘Afrique est une menace pour le transport maritime international depuis le début de la guerre civile en Somalie au début des années 1990. Depuis 2005, de nombreuses organisations internationales, l‘Organisation maritime internationale (IMO) et le Programme alimentaire mondial notamment, ont exprimé leur préoccupation devant l‘augmentation de la fréquence des actes de piraterie A ce titre, l‘ONU a adopté la résolution 1846 du 3 décembre 2008 comme modus operandi. Les pirates utilisent de petites embarcations rapides pour se lancer à l‘abordage de leur cibles, lors d‘attaques en haute mer depuis un navire-base. Dans la plupart des cas, la cible, si elle ne réussit pas à s‘échapper, est détournée vers la côte et son équipage pris en otage jusqu‘à ce qu‘une rançon soit versée par l‘armateur ou sa compagnie d‘assurance. Pour rappel, selon le Bureau maritime international, les pirates somaliens ont attaqué plus de 130 navires marchands l‘année dernière, une hausse de plus de 200% par rapport à 2007. Le navire Arctic Sea retrouvé Le navire Arctic Sea, porté disparu depuis fin juillet, a été retrouvé dans l'Atlantique à 300 milles du Cap-Vert et son équipage russe transféré sur un bateau russe, a annoncé hier le ministre russe de la Défense, Anatoli Serdioukov. «Aujourd'hui, à 01H00 de Moscou (21H00 GMT dimanche), l'Arctic Sea a été retrouvé à 300 milles du Cap-Vert. L'équipage a été transféré sur notre bateau chargé de lutter contre les sous-marins", a déclaré M. Serdioukov au président russe, Dmitri Medvedev. Les membres de l'équipage sont "sains et saufs", a ajouté le ministre selon des images de la télévision russe. Ils sont actuellement "interrogés" sur l'escorteur russe Ladny pour éclaircir les circonstances de cette mystérieuse affaire, a-t-il poursuivi. «Dans les prochaines heures, nous pourrons parler plus en détails de ce qui leur est arrivé, pourquoi nous avons perdu le contact avec eux, pourquoi ils ont changé d'itinéraire", a encore dit M. Serdioukov. Deux semaines après le dernier contact officiel avec le bateau, parti de Finlande le 23 juillet à destination de l'Algérie et battant pavillon maltais, une vingtaine de pays, dont la Suède et Malte, sont impliqués dans l'enquête en cours à Helsinki. Le nombre de ces attaques a encore décuplé au cours des trois premiers mois de 2009, par rapport au premier trimestre 2008, passant de 6 à 61.