Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP) a marqué un net recul par rapport à sa première réaction relative aux dispositions de la loi de finances complémentaire 2009 (LFC). Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP) a marqué un net recul par rapport à sa première réaction relative aux dispositions de la loi de finances complémentaire 2009 (LFC). En effet si dans un premier temps il a critiqué la LFC 2009, en considérant notamment que la suspension des crédits à la consommation est «injuste», il vient de nuancer ses propos en indiquant, hier, que c'est l'effet de surprise dans la prise de décision qui n'a pas agrée le mouvement. Il semble que ce sont les éclairages fournis par le ministre du Commerce, El Hachemi Djaaboub, qui ont été convoqués pour éclairer la lanterne des membres du conseil consultatif sur les bienfaits des dispositions de ce texte de loi controversé, qui ont été à l'origine de ce revirement. Bouguerra Soltani, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse au siège du parti, a ainsi reconnu que les crédits à la consommation et d'autres dispositions aussi ont largement contribué à gonfler excessivement la facture de l'importation. Mais que faire alors que maintenant l'accès à l'achat d'un véhicule devient fort difficile pour les bourses moyennes. Bouguerra Soltani propose l'octroi par l'Etat de crédits sans intérêts pour les classes moyennes. Ce d'autant, comme il l'a indiqué, que «les députés et les cadres de l'Etat, bénéficient déjà de ce type de crédits». Une proposition qui risque de mettre dans la gêne le gouvernement, dont la mesure interdisant les crédits à la consommation, qui ont surtout permis à nombre d'Algériens de s'acheter des voitures, a suscité colère et indignation. Le leader du MSP a en outre écarté son éventuel retour dans le gouvernement. «Je ne me propose pas au gouvernement mais cela ne veut pas dire qu'il y a un problème entre ce dernier et le Mouvement», a-t-il souligné. «Il est de mon devoir de me consacrer à la gestion des affaires du mouvement qui sont prioritaires», a-t-il tenu à expliquer pour mettre fin aux rumeurs qui ont, à maintes reprises, annoncé son éventuel retour au sein de l'équipe gouvernementale. Pour rappel, Bouguerra Soltani a demandé au président de la République de le décharger de son poste de ministre d'Etat sans portefeuille et ce pour se consacrer, essentiellement, aux affaires du parti secoué alors par une grave crise interne. Lors de la session ordinaire du conseil consultatif, qui s'est tenue le week-end dernier, beaucoup de questions ont été au centre des travaux dont, entre autres, la crise interne que vit le parti et la préparation des élections relatives au renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation. Bouguerra Soltani, a déclaré que les membres du Conseil consultatif ont décidé de «clore définitivement le dossier de la crise interne» tout en gardant «les portes du mouvement ouvertes à tous les dissidents qui veulent revenir». Le bureau national est désormais seul habilité à gérer le dossier de cette crise qui a conduit les détracteurs de Bouguerra Soltani à créer le mouvement pour la prédication et le changement (MPC). Et même si le conférencier a tenu à indiquer que les initiatives de réconciliations sont toujours les bienvenues et que le Mouvement ne peut les empêcher, l'on sait que cette session a sonné le glas de la commission de réconciliation menée par le sénateur, Abdelhamid Medaoud. «Les institutions du mouvement ont tout fait pour sauvegarder l'unité des rangs», a-t-il fini par lâcher en rappelant que le Conseil consultatif est décidé à appliquer les résolutions du mouvement et, à ce titre, l'on sait que 22 membres ont été suspendus et sommés de justifier leurs absences répétées et risquent d'être définitivement exclus du parti. Bouguerra a fait aussi part de l'évocation du dossier du renouvellement partiel des membres du Sénat, prévu vers la fin du mois de décembre. «Les élus locaux ont toute latitude pour gérer la question et dossiers des éventuelles alliances au niveau local avec d'autres partis politiques», a-t-il soutenu en affirmant que ces «alliances sont indispensables car c'est au niveau de 5 wilayas seulement que les partis de l'Alliance peuvent ne pas contracter des alliances». Bouguerra Soltani, qui a annoncé que son parti compte prendre langue avec les partis qui vivent des problèmes internes, a souligné que son parti, qui considère que la révision de la Constitution, n'est pas une priorité. Il a évoqué ce point précis lors de la session du Conseil consultatif. Bouguerra Soltani a aussi évoqué la question des codes communal et de wilaya et a indiqué être en faveur de prérogatives clairement définies pour les élus locaux et ce pour éviter les conflits et les blocages. En effet si dans un premier temps il a critiqué la LFC 2009, en considérant notamment que la suspension des crédits à la consommation est «injuste», il vient de nuancer ses propos en indiquant, hier, que c'est l'effet de surprise dans la prise de décision qui n'a pas agrée le mouvement. Il semble que ce sont les éclairages fournis par le ministre du Commerce, El Hachemi Djaaboub, qui ont été convoqués pour éclairer la lanterne des membres du conseil consultatif sur les bienfaits des dispositions de ce texte de loi controversé, qui ont été à l'origine de ce revirement. Bouguerra Soltani, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse au siège du parti, a ainsi reconnu que les crédits à la consommation et d'autres dispositions aussi ont largement contribué à gonfler excessivement la facture de l'importation. Mais que faire alors que maintenant l'accès à l'achat d'un véhicule devient fort difficile pour les bourses moyennes. Bouguerra Soltani propose l'octroi par l'Etat de crédits sans intérêts pour les classes moyennes. Ce d'autant, comme il l'a indiqué, que «les députés et les cadres de l'Etat, bénéficient déjà de ce type de crédits». Une proposition qui risque de mettre dans la gêne le gouvernement, dont la mesure interdisant les crédits à la consommation, qui ont surtout permis à nombre d'Algériens de s'acheter des voitures, a suscité colère et indignation. Le leader du MSP a en outre écarté son éventuel retour dans le gouvernement. «Je ne me propose pas au gouvernement mais cela ne veut pas dire qu'il y a un problème entre ce dernier et le Mouvement», a-t-il souligné. «Il est de mon devoir de me consacrer à la gestion des affaires du mouvement qui sont prioritaires», a-t-il tenu à expliquer pour mettre fin aux rumeurs qui ont, à maintes reprises, annoncé son éventuel retour au sein de l'équipe gouvernementale. Pour rappel, Bouguerra Soltani a demandé au président de la République de le décharger de son poste de ministre d'Etat sans portefeuille et ce pour se consacrer, essentiellement, aux affaires du parti secoué alors par une grave crise interne. Lors de la session ordinaire du conseil consultatif, qui s'est tenue le week-end dernier, beaucoup de questions ont été au centre des travaux dont, entre autres, la crise interne que vit le parti et la préparation des élections relatives au renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation. Bouguerra Soltani, a déclaré que les membres du Conseil consultatif ont décidé de «clore définitivement le dossier de la crise interne» tout en gardant «les portes du mouvement ouvertes à tous les dissidents qui veulent revenir». Le bureau national est désormais seul habilité à gérer le dossier de cette crise qui a conduit les détracteurs de Bouguerra Soltani à créer le mouvement pour la prédication et le changement (MPC). Et même si le conférencier a tenu à indiquer que les initiatives de réconciliations sont toujours les bienvenues et que le Mouvement ne peut les empêcher, l'on sait que cette session a sonné le glas de la commission de réconciliation menée par le sénateur, Abdelhamid Medaoud. «Les institutions du mouvement ont tout fait pour sauvegarder l'unité des rangs», a-t-il fini par lâcher en rappelant que le Conseil consultatif est décidé à appliquer les résolutions du mouvement et, à ce titre, l'on sait que 22 membres ont été suspendus et sommés de justifier leurs absences répétées et risquent d'être définitivement exclus du parti. Bouguerra a fait aussi part de l'évocation du dossier du renouvellement partiel des membres du Sénat, prévu vers la fin du mois de décembre. «Les élus locaux ont toute latitude pour gérer la question et dossiers des éventuelles alliances au niveau local avec d'autres partis politiques», a-t-il soutenu en affirmant que ces «alliances sont indispensables car c'est au niveau de 5 wilayas seulement que les partis de l'Alliance peuvent ne pas contracter des alliances». Bouguerra Soltani, qui a annoncé que son parti compte prendre langue avec les partis qui vivent des problèmes internes, a souligné que son parti, qui considère que la révision de la Constitution, n'est pas une priorité. Il a évoqué ce point précis lors de la session du Conseil consultatif. Bouguerra Soltani a aussi évoqué la question des codes communal et de wilaya et a indiqué être en faveur de prérogatives clairement définies pour les élus locaux et ce pour éviter les conflits et les blocages.