La communauté des industriels algériens établis à l'étranger organisera un atelier sur l'investissement du 15 au 18 octobre prochain à Alger en vue de diagnostiquer les problèmes et les préoccupations majeures des investisseurs issus de l'émigration et désireux de lancer des projets dans leur pays d'origine. Organisé par l'Agence pour la coopération internationale et le développement local en Méditerranée (ACIM), avec la participation de partenaires français, tel que l'allemand GTZ, ainsi que l'Agence nationale de promotion des investissements (ANDI), cette rencontre s'est fixée comme objectif de mieux cerner les potentialités et les capacités d'investissement en Algérie des chefs d'entreprise issus de la diaspora algérienne vivant notamment en Europe, principalement en France, aux Etats-Unis d'Amérique et au Canada. Les organisateurs annoncent, d'ores et déjà, que pas moins de 20 chefs d'entreprise seront présents à cette importante rencontre après une enquête de sélection. Ils s'entretiendront avec des opérateurs économiques et des entrepreneurs nationaux des secteurs public et privé qui poseront la vraie problématique des investissements en Algérie. Les séminaristes tenteront notamment de recenser les hommes d'affaires et les investisseurs potentiels résidant à l'étranger et qui sont nombreux et anonymes, mais désireux d'investir dans leur pays d'origine. Ils chercheront également à mettre en relation ces investisseurs avec les différentes institutions nationales chargées de la promotion et du développement des investissements, tels que le ministère de l'industrie et de la Promotion des investissements, l'ANDI, les services des douanes, les banques, les notaires, les experts comptables et les services du cadastre et du foncier industriel. Selon des statistiques, le flux financier des émigrés algériens reste faible par rapport à leurs capacités de mobilisation de ressources à destination de leur pays d'origine. En effet, le secteur informel et le marché parallèle des devises empêchent le transfert de montants importants de la France vers les banques algériennes, d'autant qu'un Algérien sur cinq seulement transfert de l'argent vers son pays. L'Algérie demeure l'un des derniers pays à recevoir les capitaux des émigrés, sachant qu'il a enregistré 2 milliards d'euros de transfert de devises de ses compatriotes ces dernières années. L'Egypte perçoit chaque année plus de 11 milliards d'euros en termes de rapatriement des capitaux de ses ressortissants établis à l'étranger. L'ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, a récemment déclaré à Sétif que « l'Algérie de 2009 n'est plus celle de 1999 et il est très important de voir à côté des grandes firmes françaises qui travaillent en Algérie, d'autres entreprises dirigées par des Franco-Algériens ou des Algériens et qui désirent également y investir». La communauté des industriels algériens établis à l'étranger organisera un atelier sur l'investissement du 15 au 18 octobre prochain à Alger en vue de diagnostiquer les problèmes et les préoccupations majeures des investisseurs issus de l'émigration et désireux de lancer des projets dans leur pays d'origine. Organisé par l'Agence pour la coopération internationale et le développement local en Méditerranée (ACIM), avec la participation de partenaires français, tel que l'allemand GTZ, ainsi que l'Agence nationale de promotion des investissements (ANDI), cette rencontre s'est fixée comme objectif de mieux cerner les potentialités et les capacités d'investissement en Algérie des chefs d'entreprise issus de la diaspora algérienne vivant notamment en Europe, principalement en France, aux Etats-Unis d'Amérique et au Canada. Les organisateurs annoncent, d'ores et déjà, que pas moins de 20 chefs d'entreprise seront présents à cette importante rencontre après une enquête de sélection. Ils s'entretiendront avec des opérateurs économiques et des entrepreneurs nationaux des secteurs public et privé qui poseront la vraie problématique des investissements en Algérie. Les séminaristes tenteront notamment de recenser les hommes d'affaires et les investisseurs potentiels résidant à l'étranger et qui sont nombreux et anonymes, mais désireux d'investir dans leur pays d'origine. Ils chercheront également à mettre en relation ces investisseurs avec les différentes institutions nationales chargées de la promotion et du développement des investissements, tels que le ministère de l'industrie et de la Promotion des investissements, l'ANDI, les services des douanes, les banques, les notaires, les experts comptables et les services du cadastre et du foncier industriel. Selon des statistiques, le flux financier des émigrés algériens reste faible par rapport à leurs capacités de mobilisation de ressources à destination de leur pays d'origine. En effet, le secteur informel et le marché parallèle des devises empêchent le transfert de montants importants de la France vers les banques algériennes, d'autant qu'un Algérien sur cinq seulement transfert de l'argent vers son pays. L'Algérie demeure l'un des derniers pays à recevoir les capitaux des émigrés, sachant qu'il a enregistré 2 milliards d'euros de transfert de devises de ses compatriotes ces dernières années. L'Egypte perçoit chaque année plus de 11 milliards d'euros en termes de rapatriement des capitaux de ses ressortissants établis à l'étranger. L'ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, a récemment déclaré à Sétif que « l'Algérie de 2009 n'est plus celle de 1999 et il est très important de voir à côté des grandes firmes françaises qui travaillent en Algérie, d'autres entreprises dirigées par des Franco-Algériens ou des Algériens et qui désirent également y investir».