Les moyens de transport à Alger ont relativement diminué en cette saison caniculaire, beaucoup ayant pris leurs congés en ce mois d'août. Certains petits malins, afin de ne pas payer les frais de transport optent pour les bus de l'Etusa considérés, à tort, par ces derniers comme étant le bien de la communauté. Il est vrai que les receveurs de l'Etusa arrivent à fermer les yeux sur les resquilleurs. Ces derniers estimant que les bus de l'Etusa appartiennent au «bayleck» on n'a pas à leur imposer d'y payer leur place. Dans les mentalités algéroises tout ce qui appartient à l'Etat devrait être à usage public et gratuit. On répète souvent que ces bus sont la propriété de «baylek» ou encore «edoula». Forts de cet argument, très contestable, beaucoup de personnes ignorent ainsi royalement le receveur passant dans les travées pour encaisser le prix des billets. Le plus triste, c'est qu'il ne s'agit pas uniquement de jeunes inconscients mais souvent de pères et mères de famille, parfois accompagnés de leurs progénitures, leur donnant ainsi une vraie leçon... d'incivisme. Selon les aveux de plusieurs receveurs de l'Etusa «4 sur 10 usagers ne payeraient pas leurs places. Et on ne peut rien faire contre eux, ayant le plus souvent affaire à de vieilles personnes». L'Etusa revient pourtant après une descente aux enfers et les conséquences de cet incivisme peuvent l'y reprécipiter à plus ou moins brève échéance. En dehors du manque à gagner, ces bus sont souvent le théâtre de disputes et bagarres rangées. Déplorant cette situation, les agents de l'Etusa soulignent qu'ils ont malheureusement les mains liées face à certains dépassements. Ils nous expliqueront cela : «Le règlement interne de l'entreprise nous interdit toute action répressive contre les usagers et de ce fait nous nous contentons d'encaisser de crainte d'être sanctionnés ou pire perdre notre emploi.» L'impuissance de ces agents a dû être ressentie par certains énergumènes qui exploitent la situation pour les malmener, dans des cas extrêmes, leur seul recours reste de faire appel aux forces de l'ordre public. Toutefois les policiers ne peuvent pas faire grand-chose et se contentent de sermonner les malappris qui grimpent de nouveau sur leurs ergots dès le départ des policiers. Les agents de l'Etusa, qui continuent à subir menaces et brimades au vu et au su de tout le monde à l'intérieur des bus, estiment que le recours à la force publique n'est pas vraiment le choix adéquat. Les receveurs avouent qu'ils sont confrontés aux pires situations en tentant de faire payer les prix des billets. «Il est temps, pour les responsables de notre entreprise d'adopter des mesures plus fermes pour que les usagers de l'Etusa payent leurs places et pour nous protéger des agression qui deviennent inquiétantes», l'appel est lainsi lancé ! Les moyens de transport à Alger ont relativement diminué en cette saison caniculaire, beaucoup ayant pris leurs congés en ce mois d'août. Certains petits malins, afin de ne pas payer les frais de transport optent pour les bus de l'Etusa considérés, à tort, par ces derniers comme étant le bien de la communauté. Il est vrai que les receveurs de l'Etusa arrivent à fermer les yeux sur les resquilleurs. Ces derniers estimant que les bus de l'Etusa appartiennent au «bayleck» on n'a pas à leur imposer d'y payer leur place. Dans les mentalités algéroises tout ce qui appartient à l'Etat devrait être à usage public et gratuit. On répète souvent que ces bus sont la propriété de «baylek» ou encore «edoula». Forts de cet argument, très contestable, beaucoup de personnes ignorent ainsi royalement le receveur passant dans les travées pour encaisser le prix des billets. Le plus triste, c'est qu'il ne s'agit pas uniquement de jeunes inconscients mais souvent de pères et mères de famille, parfois accompagnés de leurs progénitures, leur donnant ainsi une vraie leçon... d'incivisme. Selon les aveux de plusieurs receveurs de l'Etusa «4 sur 10 usagers ne payeraient pas leurs places. Et on ne peut rien faire contre eux, ayant le plus souvent affaire à de vieilles personnes». L'Etusa revient pourtant après une descente aux enfers et les conséquences de cet incivisme peuvent l'y reprécipiter à plus ou moins brève échéance. En dehors du manque à gagner, ces bus sont souvent le théâtre de disputes et bagarres rangées. Déplorant cette situation, les agents de l'Etusa soulignent qu'ils ont malheureusement les mains liées face à certains dépassements. Ils nous expliqueront cela : «Le règlement interne de l'entreprise nous interdit toute action répressive contre les usagers et de ce fait nous nous contentons d'encaisser de crainte d'être sanctionnés ou pire perdre notre emploi.» L'impuissance de ces agents a dû être ressentie par certains énergumènes qui exploitent la situation pour les malmener, dans des cas extrêmes, leur seul recours reste de faire appel aux forces de l'ordre public. Toutefois les policiers ne peuvent pas faire grand-chose et se contentent de sermonner les malappris qui grimpent de nouveau sur leurs ergots dès le départ des policiers. Les agents de l'Etusa, qui continuent à subir menaces et brimades au vu et au su de tout le monde à l'intérieur des bus, estiment que le recours à la force publique n'est pas vraiment le choix adéquat. Les receveurs avouent qu'ils sont confrontés aux pires situations en tentant de faire payer les prix des billets. «Il est temps, pour les responsables de notre entreprise d'adopter des mesures plus fermes pour que les usagers de l'Etusa payent leurs places et pour nous protéger des agression qui deviennent inquiétantes», l'appel est lainsi lancé !