La bouqala est un jeu de société que les femmes algéroises animaient pendant les soirées ramdanesques. Ce jeu qui remonte loin dans le temps est organisé autour de la meida (table basse) garni de thé et de toute sorte de friandises. Le jeu de la bouqala est censé leur prédire l'avenir. L'étymologie "Bouqala" désigne en tamazight « Avouqal » un vase d'argile en forme de coupe au pied large. C'est avec cet objet que le jeu est élaboré. En effet, on remplissait d'eau une taboukalt dans laquelle on jetait un bijou en argent (bague ou bracelet) dans le but d'y attirer un djinn, on couvre la bouqala avec la " chéchia " d'une jeune fille dans laquelle on procède aux fumigations faites à base de benjoin, de henné, de quelques gouttes d'huile d'olive, des effilures de vêtement d'une femme sans mari et de petits bouts de bois prélevés de sept portes différentes, tout en prononçant à l'adresse du djin la récitation suivante : "Nous t'avons fait des fumigations de benjoin, apportes-nous de bonnes nouvelles des cafés, nous t'avons fait des fumigations de henné, apporte-nous de bonnes nouvelles de Mazghana (ancien nom d'Alger), nous t'avons fait des fumigations avec les effilures de la femme sans mari, apporte-nous de bonnes nouvelles de chez les hommes, nous t'avons fait des fumigations de l'huile, apporte-nous de bonnes nouvelles de chaque habitation, nous t'avons fait des fumigations avec des bouts de bois, apporte-nous de bonnes nouvelles de chez les pèlerins". Dès lors, on dépose la bouqala par terre et la plus âgée des femmes commence à réciter les bouqalates (pluriel de bouqala), elles consistent en de petits poèmes porteurs de bons ou de mauvais présages. Avant chaque récitation de bouqala, chaque assistante noue son mouchoir ou son foulard ou même sa ceinture en aillant une pensée pour l'absent (son bien aimé) pour qui elle dédie la bouqala et écoute attentivement la récitation de celle-ci. Si une femme veut voir dans le rêve si un vœu à elle doit se réaliser, elle met une gorgée de cette eau dans la bouche qu'elle crache après la formulation intérieure de son vœu et elle devra voir des signes pendant son sommeil lui révélant si oui ou non il sera exaucé. Si par exemple, elle désire se marier, elle entendra des youyous dans son rêve. La bouqala est un jeu de société que les femmes algéroises animaient pendant les soirées ramdanesques. Ce jeu qui remonte loin dans le temps est organisé autour de la meida (table basse) garni de thé et de toute sorte de friandises. Le jeu de la bouqala est censé leur prédire l'avenir. L'étymologie "Bouqala" désigne en tamazight « Avouqal » un vase d'argile en forme de coupe au pied large. C'est avec cet objet que le jeu est élaboré. En effet, on remplissait d'eau une taboukalt dans laquelle on jetait un bijou en argent (bague ou bracelet) dans le but d'y attirer un djinn, on couvre la bouqala avec la " chéchia " d'une jeune fille dans laquelle on procède aux fumigations faites à base de benjoin, de henné, de quelques gouttes d'huile d'olive, des effilures de vêtement d'une femme sans mari et de petits bouts de bois prélevés de sept portes différentes, tout en prononçant à l'adresse du djin la récitation suivante : "Nous t'avons fait des fumigations de benjoin, apportes-nous de bonnes nouvelles des cafés, nous t'avons fait des fumigations de henné, apporte-nous de bonnes nouvelles de Mazghana (ancien nom d'Alger), nous t'avons fait des fumigations avec les effilures de la femme sans mari, apporte-nous de bonnes nouvelles de chez les hommes, nous t'avons fait des fumigations de l'huile, apporte-nous de bonnes nouvelles de chaque habitation, nous t'avons fait des fumigations avec des bouts de bois, apporte-nous de bonnes nouvelles de chez les pèlerins". Dès lors, on dépose la bouqala par terre et la plus âgée des femmes commence à réciter les bouqalates (pluriel de bouqala), elles consistent en de petits poèmes porteurs de bons ou de mauvais présages. Avant chaque récitation de bouqala, chaque assistante noue son mouchoir ou son foulard ou même sa ceinture en aillant une pensée pour l'absent (son bien aimé) pour qui elle dédie la bouqala et écoute attentivement la récitation de celle-ci. Si une femme veut voir dans le rêve si un vœu à elle doit se réaliser, elle met une gorgée de cette eau dans la bouche qu'elle crache après la formulation intérieure de son vœu et elle devra voir des signes pendant son sommeil lui révélant si oui ou non il sera exaucé. Si par exemple, elle désire se marier, elle entendra des youyous dans son rêve.