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Comment est accueilli le mois sacré
Ramadhan et traditions en Algérie
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11 - 08 - 2010

Les traditions liées au mois de Ramadhan diffèrent d'un pays musulman à l'autre, voire d'une ville à l'autre. Par exemple, l'œuf symbolise la vie dans les traditions culturelles populaires dans certaines régions du pays comme la Kabylie.
Les femmes préfèrent la poésie
La coutume ancienne de la bouqala attire encore les femmes de tous âges au cours du mois béni. Assises en cercle, les femmes font des vœux et espèrent trouver dans les poèmes déclamés des indices sur leur avenir. Elles jouent comme le faisaient leurs aînées à la bouqala, un rite exclusivement féminin qui se pratique en Algérie essentiellement pendant le mois de Ramadhan.
Comme le veut la tradition, les femmes se réunissent après l'iftar. Lorsque les maris sont sortis, elles se donnent rendez-vous chez l'une d'entre elles de préférence sur les terrasses des maisons pour faire la bouqala. Le jeu consiste à se réunir autour d'un bocal (d'où le nom Bouqala) rempli de l'eau de sept sources ou de sept robinets.
Toutes les femmes y mettent un bijou, bague, boucle d'oreille ou une broche. La plus âgée des femmes tient le bocal au-dessus d'un kanoun (récipient en terre rempli de braises et d'encens). Elle récite une bouqala, des poèmes tirés de la tradition orale qui parlent d'amour, de chagrin, de mariage et de longs voyages. A tour de rôle, les femmes pensent à une personne en particulier et lui dédient la bouqala.
En fonction du poème, les femmes tentent d'expliquer ce que prévoit l'avenir : une rencontre, une séparation, un long voyage.
Pour veiller à ce que la tradition ne soit pas engloutie par le mode de vie moderne qu'ont les algériens maintenant, beaucoup de familles préfèrent s'adonner à ce rituel plutôt que de regarder la télévision tous les soirs. Les jeunes et moins jeunes ont un rôle à tenir dans le maintien de cette tradition.
Le premier jour de jêune des enfants entouré d'un rituel ancestral
Les algériens font vivre le premier jeûne du Ramadhan à leurs enfants en utilisant des traditions créées pour que les plus jeunes se sentent à la fois importants et adultes.
Parce que faire le jeûne la première fois est un événement dans la vie d'un enfant, les familles algériennes ont conservé les coutumes d'antan pour le célébrer. Les enfants sont alors au centre des activités familiales, notamment durant les fêtes et les célébrations de la fin de la journée de jeûne.
Au centre, à l'est ou à l'ouest du pays, toute la famille et les amis s'associent pour aider le plus jeune à passer une bonne journée. Et si les petites filles et les petits garçons sont préparés plusieurs jours à l'avance à l'idée de jeûner, c'est l'enfant qui décidera du moment où il se sentira enfin prêt à passer ce pas symbolique.
Le jour venu, généralement un vendredi, l'enfant fait la grasse matinée. A peine réveillé, il a droit à une promenade pour ne pas sentir passer le temps. Ce sont généralement les pères qui emmènent leurs enfants faire des courses. Ils parcourent les marchés et, si l'argent le permet, achètent à leurs enfants tout ce qui leur fait plaisir. Une fois rentrés à la maison, les enfants font généralement la sieste ou regardent la télévision.
C'est le moment que choisissent les mères pour commencer les préparatifs de l'iftar du soir. Elles préparent pour l'occasion de ce premier jeûne tous les plats adorés de l'enfant. Et ce dernier a exceptionnellement le droit de se mettre à table avec les grands, dégustant de bons mets dans de la belle vaisselle.
Des amis de la famille sont invités à partager le repas de l'iftar. Les mamans préparent de grandes quantités de cherbet, une boisson faite à base de sucre, de cannelle et de fleur d'oranger. C'est avec cette boisson que le jeune enfant rompt le jeûne.
Juste avant l'Adhan, les petites filles revêtent des tenues traditionnelles, maquillées comme des mariées et portant des bijoux. Les garçons portent des abaya ou des costumes et attendent patiemment l'heure de l'iftar.
Les mamans poussent des youyous au moment où les enfants avalent la première gorgée de cherbet, célébrant ainsi la rupture de ce tout premier jeûne. Le moment est solennel, il vise à faire associer le jeûne aux bons moments afin que les enfants s'y habituent.


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