Le parti que préside Moussa Touati traverse une zone de fortes turbulences. Sa décision de renouveler sa confiance au chef du groupe parlementaire du parti à l'APN a suscité la colère d'une bonne partie des députés. Le parti que préside Moussa Touati traverse une zone de fortes turbulences. Sa décision de renouveler sa confiance au chef du groupe parlementaire du parti à l'APN a suscité la colère d'une bonne partie des députés. Le Front national algérien (FNA) semble s'être durablement installé dans la crise. Le parti que préside Moussa Touati traverse, en effet, une zone de fortes turbulences. Sa décision de renouveler sa confiance au chef du groupe parlementaire du parti à l'APN a suscité la colère d'une bonne partie des députés. Ces derniers ont saisi officiellement le président du parti pour exprimer leur désapprobation de ce choix. Les députés reprochent à celui qui a déjà assumé la charge de chef de groupe parlementaire, le député Saad Arrous, élu dans circonscription de Sétif, de n'avoir pas été à la hauteur de la responsabilité que lui a confiée le président du parti. Ils considèrent qu'il est «totalement fermé à la communication ce qui a déteint négativement sur les activités du groupe parlementaire à l'APN». C'est pourquoi ils n'ont pas compris le choix de Moussa Touati alors que les députés ont souhaité dans un premier temps choisir eux même leur chef à travers des élections. Cette colère risque de se traduire par le boycott du chef du groupe parlementaire. Les députés ont en effet décidé de ne pas collaborer avec Saad Arrous. Mais le président du parti n'a pas tenu compte des griefs des députés et considère que ces derniers n'ont présenté aucune raison valable pouvant le conduire à revoir son choix. Pour Moussa Touati, «il faut que les intérêts du parti soient privilégiés et puis c'est un problème de moralité» a-t-il indiqué avant de prêcher en faveur de la cohésion du parti et du maintien de la discipline interne. Moussa Touati, contacté hier, semble très satisfait du rôle joué à l'APN par le chef du groupe parlementaire l'année dernière. «Et puis le chef du groupe parlementaire représente le président du parti» a-t-il soutenu axant d'ajouter que «l'élu par contre est un représentant du peuple». Rien n'indique dans les propos de Moussa Touati qu'il est prêt à faire des concessions face à la pression d'une partie des députés du FNA qui sont au nombre de 21 alors qu'initialement et suite aux élections législatives de mai 2007, ils étaient 15 députés seulement. A ce souci vient s'ajouter le cas du député de Tlemcen, Mohamed Benhamou, qui a toujours fait montre de son opposition au président du parti. Benhamou vient ainsi de franchir un autre palier en se faisant élire président d'un mouvement de redressement qui ambitionne d'évincer Moussa Touati de la tete du FNA. Le député de Tlemcen a aussi organisé, quelques jours avant la naissance de ce mouvement de redressement, une université d'été à Marsat Benmhidi avec la participation de dizaines de cadres et militants qui ont la particularité commune de vouloir «destituer» le président du parti. Imperturbable face à ces manœuvres du député de Tlemcen, Moussa Touati considère que «Benhamou est juste un phénomène médiatique qu'autre chose». De plus, a précisé notre interlocuteur, «il n'a aucun statut organique au sein du parti et ne siége dans aucune instance ou structure du FNA. Il a juste un statut d'élu». Moussa Touati compte le "chasser" du parti et c'est ainsi que la commission de discipline du parti se réunira après le Ramadhan pour entériner l'exclusion de Mohamed Benhamou. Moussa Touati a déjà saisi officiellement le bureau de l'APN concernant la suspension du député Benhamou du groupe parlementaire du FNA. Le Front national algérien (FNA) semble s'être durablement installé dans la crise. Le parti que préside Moussa Touati traverse, en effet, une zone de fortes turbulences. Sa décision de renouveler sa confiance au chef du groupe parlementaire du parti à l'APN a suscité la colère d'une bonne partie des députés. Ces derniers ont saisi officiellement le président du parti pour exprimer leur désapprobation de ce choix. Les députés reprochent à celui qui a déjà assumé la charge de chef de groupe parlementaire, le député Saad Arrous, élu dans circonscription de Sétif, de n'avoir pas été à la hauteur de la responsabilité que lui a confiée le président du parti. Ils considèrent qu'il est «totalement fermé à la communication ce qui a déteint négativement sur les activités du groupe parlementaire à l'APN». C'est pourquoi ils n'ont pas compris le choix de Moussa Touati alors que les députés ont souhaité dans un premier temps choisir eux même leur chef à travers des élections. Cette colère risque de se traduire par le boycott du chef du groupe parlementaire. Les députés ont en effet décidé de ne pas collaborer avec Saad Arrous. Mais le président du parti n'a pas tenu compte des griefs des députés et considère que ces derniers n'ont présenté aucune raison valable pouvant le conduire à revoir son choix. Pour Moussa Touati, «il faut que les intérêts du parti soient privilégiés et puis c'est un problème de moralité» a-t-il indiqué avant de prêcher en faveur de la cohésion du parti et du maintien de la discipline interne. Moussa Touati, contacté hier, semble très satisfait du rôle joué à l'APN par le chef du groupe parlementaire l'année dernière. «Et puis le chef du groupe parlementaire représente le président du parti» a-t-il soutenu axant d'ajouter que «l'élu par contre est un représentant du peuple». Rien n'indique dans les propos de Moussa Touati qu'il est prêt à faire des concessions face à la pression d'une partie des députés du FNA qui sont au nombre de 21 alors qu'initialement et suite aux élections législatives de mai 2007, ils étaient 15 députés seulement. A ce souci vient s'ajouter le cas du député de Tlemcen, Mohamed Benhamou, qui a toujours fait montre de son opposition au président du parti. Benhamou vient ainsi de franchir un autre palier en se faisant élire président d'un mouvement de redressement qui ambitionne d'évincer Moussa Touati de la tete du FNA. Le député de Tlemcen a aussi organisé, quelques jours avant la naissance de ce mouvement de redressement, une université d'été à Marsat Benmhidi avec la participation de dizaines de cadres et militants qui ont la particularité commune de vouloir «destituer» le président du parti. Imperturbable face à ces manœuvres du député de Tlemcen, Moussa Touati considère que «Benhamou est juste un phénomène médiatique qu'autre chose». De plus, a précisé notre interlocuteur, «il n'a aucun statut organique au sein du parti et ne siége dans aucune instance ou structure du FNA. Il a juste un statut d'élu». Moussa Touati compte le "chasser" du parti et c'est ainsi que la commission de discipline du parti se réunira après le Ramadhan pour entériner l'exclusion de Mohamed Benhamou. Moussa Touati a déjà saisi officiellement le bureau de l'APN concernant la suspension du député Benhamou du groupe parlementaire du FNA.