La loi de finances complémentaire 2009 et la situation économique ont été les principaux thèmes abordés hier par, Louisa Hanoune, la secrétaire générale du PT (Parti des travailleurs) au cours de la rencontre qui l'a réunie, à Alger, avec les responsables des sections de son parti. Dans son rapport d'ouverture des travaux de cette rencontre, elle a souligné que la loi de finances complémentaire 2009 renfermait de «nombreux points positifs». Néanmoins, pour la première responsable du PT, «il n'est pas de notre droit d'hypothéquer l'avenir du pays», et dans ce sens, elle plaide pour davantage de mesures pour protéger l'économie nationale victime, selon elle, «d'hémorragie de devises». Elle préconise «le rétablissement des barrières douanières» pour protéger de la concurrence étrangère, les produits fabriqués localement, soulignant qu'«il est inconcevable et inadmissible de continuer sur le chemin tracé par l'Accord d'association avec l'Union européenne». Louisa Hanoune qui défend bec et ongles «la souveraineté économique», demande «la révision des termes de l'Accord d'association avec l'entité européenne», chiffrant les pertes engendrées par le déséquilibre des flux commerciaux en faveur de l'UE à 144 milliards de dinars/an. Ces sommes auraient pu, selon elle, «relancer l'appareil industriel» et «donner un signal fort aux opérateurs économiques». Les 40 milliards d'importations enregistrés l'année dernière, équivalent, selon elle, «le PIB de 35 pays africains subsahariens», sont un bon prétexte pour la secrétaire générale du PT pour estimer que «l'Etat providence est fini» et qu' «il est temps de renationaliser les entreprises privatisées», pour «offrir des emplois viables et durables aux Algériens», plaidant pour «des soutiens accrus à l'agriculture et à l'industrie jusqu'à leur essor». Elle estime encore qu'«il est temps de procéder à une rupture et d'ouvrir une nouvelle étape», se disant convaincue qu'avec l'ancienne politique économique, «on allait droit vers l'abîme». Pour Louisa Hanoune, la loi de finances complémentaire 2009 a «une signification et une orientation politiques», expliquant qu'«on se dirige vers davantage de souveraineté économique». Une souveraineté économique qui trouvera un appui certain, a-t-elle remarqué «avec l'élection d'une Assemblée constituante», une demande qu'elle a remis sur le tapis au cours de cette réunion. Cependant, si elle trouve des points positifs dans la LFC 2009, elle n'hésite pas à exprimer son total désaccord avec le ministre des Finances Karim Djoudi sur le concept de capitalisme algérien et sur l'intention d'achat par l'Algérie d'obligations du FMI, une partie, selon elle, des désordres économiques mondiaux. La secrétaire générale du PT n'a pas manqué, contexte oblige, d'aborder le phénomène de l'inflation et de la spéculation sur les marchés des fruits et légumes et celui des viandes rouge et blanche. Elle a estimé l'intervention de l'Etat pour réguler le marché «insuffisante» et qu'«il faut attaquer le mal à la racine». Elle s'étonne des déclarations de responsables du secteur du commerce insinuant que «les prix sont libres». «Il est temps d'avoir un bon diagnostic», a-t-elle revendiqué, estimant qu'«il faut réhabiliter les missions de l'Etat» et s'indignant que 1,5 million de familles algériennes soient éligibles au couffin du ramadhan. «On est revenu au code de l'indigénat», s'est-elle offusquée. La loi de finances complémentaire 2009 et la situation économique ont été les principaux thèmes abordés hier par, Louisa Hanoune, la secrétaire générale du PT (Parti des travailleurs) au cours de la rencontre qui l'a réunie, à Alger, avec les responsables des sections de son parti. Dans son rapport d'ouverture des travaux de cette rencontre, elle a souligné que la loi de finances complémentaire 2009 renfermait de «nombreux points positifs». Néanmoins, pour la première responsable du PT, «il n'est pas de notre droit d'hypothéquer l'avenir du pays», et dans ce sens, elle plaide pour davantage de mesures pour protéger l'économie nationale victime, selon elle, «d'hémorragie de devises». Elle préconise «le rétablissement des barrières douanières» pour protéger de la concurrence étrangère, les produits fabriqués localement, soulignant qu'«il est inconcevable et inadmissible de continuer sur le chemin tracé par l'Accord d'association avec l'Union européenne». Louisa Hanoune qui défend bec et ongles «la souveraineté économique», demande «la révision des termes de l'Accord d'association avec l'entité européenne», chiffrant les pertes engendrées par le déséquilibre des flux commerciaux en faveur de l'UE à 144 milliards de dinars/an. Ces sommes auraient pu, selon elle, «relancer l'appareil industriel» et «donner un signal fort aux opérateurs économiques». Les 40 milliards d'importations enregistrés l'année dernière, équivalent, selon elle, «le PIB de 35 pays africains subsahariens», sont un bon prétexte pour la secrétaire générale du PT pour estimer que «l'Etat providence est fini» et qu' «il est temps de renationaliser les entreprises privatisées», pour «offrir des emplois viables et durables aux Algériens», plaidant pour «des soutiens accrus à l'agriculture et à l'industrie jusqu'à leur essor». Elle estime encore qu'«il est temps de procéder à une rupture et d'ouvrir une nouvelle étape», se disant convaincue qu'avec l'ancienne politique économique, «on allait droit vers l'abîme». Pour Louisa Hanoune, la loi de finances complémentaire 2009 a «une signification et une orientation politiques», expliquant qu'«on se dirige vers davantage de souveraineté économique». Une souveraineté économique qui trouvera un appui certain, a-t-elle remarqué «avec l'élection d'une Assemblée constituante», une demande qu'elle a remis sur le tapis au cours de cette réunion. Cependant, si elle trouve des points positifs dans la LFC 2009, elle n'hésite pas à exprimer son total désaccord avec le ministre des Finances Karim Djoudi sur le concept de capitalisme algérien et sur l'intention d'achat par l'Algérie d'obligations du FMI, une partie, selon elle, des désordres économiques mondiaux. La secrétaire générale du PT n'a pas manqué, contexte oblige, d'aborder le phénomène de l'inflation et de la spéculation sur les marchés des fruits et légumes et celui des viandes rouge et blanche. Elle a estimé l'intervention de l'Etat pour réguler le marché «insuffisante» et qu'«il faut attaquer le mal à la racine». Elle s'étonne des déclarations de responsables du secteur du commerce insinuant que «les prix sont libres». «Il est temps d'avoir un bon diagnostic», a-t-elle revendiqué, estimant qu'«il faut réhabiliter les missions de l'Etat» et s'indignant que 1,5 million de familles algériennes soient éligibles au couffin du ramadhan. «On est revenu au code de l'indigénat», s'est-elle offusquée.