A l'occasion du 40e anniversaire de la révolution du 1er septembre 1969, le Guide de la révolution libyenne, le colonel Mouammar El Gueddafi, avait annoncé une grâce au profit des prisonniers libyens et étrangers. Du coup, l'espoir tenace nourri par les familles des 56 détenus algériens en Libye s'est trouvé ravivé. Il reste que du côté des Algériens, une crainte est affichée de voir ces prisonniers des geôles libyennes ne pas bénéficier de cette grâce, tant les autorités de ce pays se distinguaient dans le passé par leur versatilité dans les décisions prises pour l'élargissement des prisonniers algériens. Finalement, selon certaines sources, ce ne sont que quatre détenus, deux hommes et deux femmes, qui ont bénéficié de la grâce du leader de la Jamahiriya arabe libyenne. Et encore, précise cette source, ces prisonniers ont purgé la moitié de leurs peines. C'est n'est donc qu'une infime proportion de ces détenus qui ont obtenu les largesses du colonel El Gueddafi. Les incarcérés algériens et leurs familles qui ont interpellé le chef de l'Etat pour qu'il intervienne auprès du leader libyen Mouammar El Gueddafi ont misé beaucoup sur la présence du Président Abdelaziz Bouteflika à Tripoli pour participer aux festivités à l'occasion du 40e anniversaire de la révolution du 1er septembre 1969. La rencontre qui a réuni les deux présidents où sûrement ils ont évoqué cette question, n'a donné que ce maigre résultat, au moment où on attendait un geste fort du président libyen à la mesure de l'excellence des relations bilatérales algéro-libyennes. Ils restent 52 Algériens incarcérés dans les geôles libyennes et qu'il va falloir déployer des trésors de diplomatie pour les affranchir des pénitenciers libyens. Les précédents engagements des autorités libyennes de libérer ou de transférer les détenus algériens n'ont pas toujours été en accord avec l'esprit de ces promesses. Des discussions ont abouti à la libération de 23 détenus algériens en 2008 et 17 autres en 2009 en Libye. Pour sa part, l'Algérie a procédé à la libération d'une dizaine de libyens détenus dans les prisons algériennes. Pour la libération du reste des Algériens, elle a été prévue pour le premier semestre de l'année écoulée. Elle a été reportée, une nouvelle fois, pour le mois de novembre de la même année. Faux espoir, cet élargissement a connu la même mésaventure. Une autre date est annoncée. Ce sera pour le mois de juin de l'année en cours, ont révélé des sources au fait du dossier. Un autre espoir déçu. Le mois de juin est passé sans que le sort de ces malheureux algériens soit connu. Arrive le mois d'août et l'annonce par le colonel El Gueddafi de la grâce de prisonniers libyens et étrangers détenus en Libye. Quatre Algériens sont parmi eux. Du côté d'Alger, on prend ces informations avec des pincettes, à tel point que Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative pour la promotion et de la protection des droits de l'Homme (Cncppdh), a avoué ne pas être au courant de l'évolution de cette question. Wait and see. A l'occasion du 40e anniversaire de la révolution du 1er septembre 1969, le Guide de la révolution libyenne, le colonel Mouammar El Gueddafi, avait annoncé une grâce au profit des prisonniers libyens et étrangers. Du coup, l'espoir tenace nourri par les familles des 56 détenus algériens en Libye s'est trouvé ravivé. Il reste que du côté des Algériens, une crainte est affichée de voir ces prisonniers des geôles libyennes ne pas bénéficier de cette grâce, tant les autorités de ce pays se distinguaient dans le passé par leur versatilité dans les décisions prises pour l'élargissement des prisonniers algériens. Finalement, selon certaines sources, ce ne sont que quatre détenus, deux hommes et deux femmes, qui ont bénéficié de la grâce du leader de la Jamahiriya arabe libyenne. Et encore, précise cette source, ces prisonniers ont purgé la moitié de leurs peines. C'est n'est donc qu'une infime proportion de ces détenus qui ont obtenu les largesses du colonel El Gueddafi. Les incarcérés algériens et leurs familles qui ont interpellé le chef de l'Etat pour qu'il intervienne auprès du leader libyen Mouammar El Gueddafi ont misé beaucoup sur la présence du Président Abdelaziz Bouteflika à Tripoli pour participer aux festivités à l'occasion du 40e anniversaire de la révolution du 1er septembre 1969. La rencontre qui a réuni les deux présidents où sûrement ils ont évoqué cette question, n'a donné que ce maigre résultat, au moment où on attendait un geste fort du président libyen à la mesure de l'excellence des relations bilatérales algéro-libyennes. Ils restent 52 Algériens incarcérés dans les geôles libyennes et qu'il va falloir déployer des trésors de diplomatie pour les affranchir des pénitenciers libyens. Les précédents engagements des autorités libyennes de libérer ou de transférer les détenus algériens n'ont pas toujours été en accord avec l'esprit de ces promesses. Des discussions ont abouti à la libération de 23 détenus algériens en 2008 et 17 autres en 2009 en Libye. Pour sa part, l'Algérie a procédé à la libération d'une dizaine de libyens détenus dans les prisons algériennes. Pour la libération du reste des Algériens, elle a été prévue pour le premier semestre de l'année écoulée. Elle a été reportée, une nouvelle fois, pour le mois de novembre de la même année. Faux espoir, cet élargissement a connu la même mésaventure. Une autre date est annoncée. Ce sera pour le mois de juin de l'année en cours, ont révélé des sources au fait du dossier. Un autre espoir déçu. Le mois de juin est passé sans que le sort de ces malheureux algériens soit connu. Arrive le mois d'août et l'annonce par le colonel El Gueddafi de la grâce de prisonniers libyens et étrangers détenus en Libye. Quatre Algériens sont parmi eux. Du côté d'Alger, on prend ces informations avec des pincettes, à tel point que Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative pour la promotion et de la protection des droits de l'Homme (Cncppdh), a avoué ne pas être au courant de l'évolution de cette question. Wait and see.