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La famille boudjemai sommée de quitter les lieux
Réfugiée après expulsion dans un hall d'immeuble à h.b.bouali
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 09 - 2009

La famille Boudjemai, pour rappel, a été expulsée de l'appartement cédé par l'ami de leur grand-père et qu'elle a occupé durant quarante ans. À la mort de leur bienfaiteur les héritiers ont vite fait de réclamer leur expulsion. Depuis ils squattent le hall d'un immeuble situé à la rue Hassiba-Ben-Bouali.
La famille Boudjemai, pour rappel, a été expulsée de l'appartement cédé par l'ami de leur grand-père et qu'elle a occupé durant quarante ans. À la mort de leur bienfaiteur les héritiers ont vite fait de réclamer leur expulsion. Depuis ils squattent le hall d'un immeuble situé à la rue Hassiba-Ben-Bouali.
La famille expulsée, de l'appartement qu'elle a occupé durant 40 ans, le 16 août dernier par arrêt de justice, ne semble pas être au bout de ses peines. Les forces de l'ordre lui ayant interdit de rester sur le trottoir, la famille Boudjemai, composée en plus du couple de deux jeunes filles, d'une vieille dame malade et d'un enfant en bas âge souffrant de problèmes respiratoires, n'a eu d'autre choix que de squatter la cage d'escaliers de l'immeuble n° 22 situé à la rue Hassiba Ben-Bouali (commune de Sidi M'hamed). Depuis cet abri dérisoire est devenu un toit pour les membres de cette famille qui y ont disposé leurs meubles en attendant que les promesses reçues soient éventuellement concrétisées. Cette occupation «illégale» d'un hall d'immeuble, tolérée au début, a vite fini par sérieusement exaspérer les résidants de l'immeuble. Le chef de famille M. Boudjemai, nous dira à ce propos : «C'est une façon d'inciter les autorités locales à se débarrasser définitivement de nous». L'APC n'est pas resté tout ce temps les bras croisés, non point pour tenter de reloger cette famille, mais plutôt pour répondre positivement aux doléances des riverains et en tentant par maintes façons de convaincre les malheureux de quitter les lieux. Pour quelle destination ? Personne ne le sait et cela importe peu, l'essentiel étant que cette famille ne nuise plus à la quiétude des résidants de l'immeuble et surtout n'étale pas sa misère en plein cœur de la capitale, «on arrive à très vite oublier ce que l'on n'a pas constamment sous les yeux», cela la famille Boudjemai l'a bien compris et veut lutter de toutes ses forces pour récupérer sa dignité et ne pas rejoindre le contingent des sans-abris considérés par le force des choses comme S.D.F. et dont personne ne parle plus jamais, sinon pour les opérations ponctuelles de la soupe populaire.
Ce qu'il ne faut surtout pas omettre de signaler, c'est que la famille Boudjemai a reçu les promesses du ministre de la Solidarité en personne, lors d'une sortie effectuée à Alger par ce dernier au cours des premiers jours du mois de ramadhan. Djamel Ould-Abbès s'était engagé, personnellement, et dans les quarante-huit heures à reloger la famille Boudjemai. Il s'était montré ému et outré qu'une famille puisse vivre dans de telles conditions. Il est vrai qu'un émissaire s'était présenté, dès le lendemain, pour faire patienter cette famille en leur expliquant «que l'opération de relogement n'allait pas être aussi simple», mais depuis plus rien ! Près d'un mois après son expulsion la situation de la famille Boudjamaï s'est encore agravée puisque après une cage d'escaliers elle risque de se retrouver à la belle étoile, mais surtout loin les feux de la rampe avant de rentrer définitivement dans l'anonymat le plus total.
La famille expulsée, de l'appartement qu'elle a occupé durant 40 ans, le 16 août dernier par arrêt de justice, ne semble pas être au bout de ses peines. Les forces de l'ordre lui ayant interdit de rester sur le trottoir, la famille Boudjemai, composée en plus du couple de deux jeunes filles, d'une vieille dame malade et d'un enfant en bas âge souffrant de problèmes respiratoires, n'a eu d'autre choix que de squatter la cage d'escaliers de l'immeuble n° 22 situé à la rue Hassiba Ben-Bouali (commune de Sidi M'hamed). Depuis cet abri dérisoire est devenu un toit pour les membres de cette famille qui y ont disposé leurs meubles en attendant que les promesses reçues soient éventuellement concrétisées. Cette occupation «illégale» d'un hall d'immeuble, tolérée au début, a vite fini par sérieusement exaspérer les résidants de l'immeuble. Le chef de famille M. Boudjemai, nous dira à ce propos : «C'est une façon d'inciter les autorités locales à se débarrasser définitivement de nous». L'APC n'est pas resté tout ce temps les bras croisés, non point pour tenter de reloger cette famille, mais plutôt pour répondre positivement aux doléances des riverains et en tentant par maintes façons de convaincre les malheureux de quitter les lieux. Pour quelle destination ? Personne ne le sait et cela importe peu, l'essentiel étant que cette famille ne nuise plus à la quiétude des résidants de l'immeuble et surtout n'étale pas sa misère en plein cœur de la capitale, «on arrive à très vite oublier ce que l'on n'a pas constamment sous les yeux», cela la famille Boudjemai l'a bien compris et veut lutter de toutes ses forces pour récupérer sa dignité et ne pas rejoindre le contingent des sans-abris considérés par le force des choses comme S.D.F. et dont personne ne parle plus jamais, sinon pour les opérations ponctuelles de la soupe populaire.
Ce qu'il ne faut surtout pas omettre de signaler, c'est que la famille Boudjemai a reçu les promesses du ministre de la Solidarité en personne, lors d'une sortie effectuée à Alger par ce dernier au cours des premiers jours du mois de ramadhan. Djamel Ould-Abbès s'était engagé, personnellement, et dans les quarante-huit heures à reloger la famille Boudjemai. Il s'était montré ému et outré qu'une famille puisse vivre dans de telles conditions. Il est vrai qu'un émissaire s'était présenté, dès le lendemain, pour faire patienter cette famille en leur expliquant «que l'opération de relogement n'allait pas être aussi simple», mais depuis plus rien ! Près d'un mois après son expulsion la situation de la famille Boudjamaï s'est encore agravée puisque après une cage d'escaliers elle risque de se retrouver à la belle étoile, mais surtout loin les feux de la rampe avant de rentrer définitivement dans l'anonymat le plus total.


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