Réagissant à la plainte de Mme Issir, le directeur général de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion sociale des détenus, Mokhtar Felioune, avait affirmé au cours de la semaine écoulée que son administration ne tolére aucun dépassement ni atteinte à l'égard des détenus. Réagissant à la plainte de Mme Issir, le directeur général de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion sociale des détenus, Mokhtar Felioune, avait affirmé au cours de la semaine écoulée que son administration ne tolére aucun dépassement ni atteinte à l'égard des détenus. L'agent exerçant au sein de l'établissement de rééducation de Blida, auteur d'actes de maltraitance sur la personne de Idir Issir Mourad, ex-directeur de l'agence BDL de Staouéli, condamné à 12 ans de prison ferme dans le cadre de l'affaire Khalifa et incarcéré depuis près de 13 mois au pénitencier de Blida, a été placé jeudi passé sous mandat de dépôt, a annoncé le parquet général de la cour de justice de Blida dans un communiqué. «L'action publique a été engagée le 10 septembre 2009 par l'ouverture d'une enquête judiciaire concernant les faits au niveau du tribunal de Blida contre l'employé mis en cause, qui a abouti à sa détention provisoire», indique-t-on dans la missive. Après avoir entendu l'accusé, «le juge d'instruction a ordonné la détention provisoire à son encontre», a indiqué la même source qui précise que c'est sur la base d'informations données dans le cadre de la réception quotidienne des citoyens, par un des membres de la famille d'un détenu faisant état de «mauvais traitement», que le parquet général, dès connaissance des faits, a pris «toutes les mesures et effectué les investigations nécessaires en entendant tous ceux ayant un lien avec les faits pour établir la vérité», poursuit le communiqué. Pour rappel, cette affaire remonte au début du mois en cours lorsque l'épouse du prisonnier est montée au créneau en s'exprimant sur les colonnes de la presse nationale pour dénoncer les sévices subis par son conjoint. Inquiète et déboussolée, l'épouse décrit l'état déplorable de son mari en rapportant qu'il avait le «visage tuméfié» et «des hématomes au niveau de l'œil et de la joue». C'est lors de l'habituel parloir que la victime a avoué l'agression dont il a fait l'objet. Au deuxième jour du ramadhan, expliquait l'épouse éplorée, dans une déclaration à la presse, le gardien extirpera la victime de sa cellule, la menotta et lui ligotera les pieds avant de la jeter dans un cachot où elle passera une journée et une nuit entière. «Le lendemain après le f'tour, il s'introduit dans le réduit et le roue de coups de pieds et de poings», relate l'épouse ajoutant que son mari n'a alors dû son salut qu'à l'intervention des autres gardiens et de quelques co-détenus. Réagissant à la plainte de Mme Issir, le directeur général de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion sociale des détenus Mokhtar Felioune avait affirmé au cours de la semaine écoulée que son administration ne tolére aucun dépassement ni atteinte à l'égard des détenus. «Nous ne tolérons aucun dépassement ou atteinte àl'intégrité physique des détenus», avait-il affirmé en mettant l'accent sur le fait que ces actes étaient «formellement interdits», conformément aux instructions du ministre de la Justice. «Notre administration a reçu le 1er septembre courant une copie de la plainte déposée par l'épouse du détenu en question faisant état de coups assenés à son mari par un agent pénitentiaire En cas de confirmation de cette agression, des mesures disciplinaires et juridiques seront prises à cet effet», promettait alors M. Felioune... L'agent exerçant au sein de l'établissement de rééducation de Blida, auteur d'actes de maltraitance sur la personne de Idir Issir Mourad, ex-directeur de l'agence BDL de Staouéli, condamné à 12 ans de prison ferme dans le cadre de l'affaire Khalifa et incarcéré depuis près de 13 mois au pénitencier de Blida, a été placé jeudi passé sous mandat de dépôt, a annoncé le parquet général de la cour de justice de Blida dans un communiqué. «L'action publique a été engagée le 10 septembre 2009 par l'ouverture d'une enquête judiciaire concernant les faits au niveau du tribunal de Blida contre l'employé mis en cause, qui a abouti à sa détention provisoire», indique-t-on dans la missive. Après avoir entendu l'accusé, «le juge d'instruction a ordonné la détention provisoire à son encontre», a indiqué la même source qui précise que c'est sur la base d'informations données dans le cadre de la réception quotidienne des citoyens, par un des membres de la famille d'un détenu faisant état de «mauvais traitement», que le parquet général, dès connaissance des faits, a pris «toutes les mesures et effectué les investigations nécessaires en entendant tous ceux ayant un lien avec les faits pour établir la vérité», poursuit le communiqué. Pour rappel, cette affaire remonte au début du mois en cours lorsque l'épouse du prisonnier est montée au créneau en s'exprimant sur les colonnes de la presse nationale pour dénoncer les sévices subis par son conjoint. Inquiète et déboussolée, l'épouse décrit l'état déplorable de son mari en rapportant qu'il avait le «visage tuméfié» et «des hématomes au niveau de l'œil et de la joue». C'est lors de l'habituel parloir que la victime a avoué l'agression dont il a fait l'objet. Au deuxième jour du ramadhan, expliquait l'épouse éplorée, dans une déclaration à la presse, le gardien extirpera la victime de sa cellule, la menotta et lui ligotera les pieds avant de la jeter dans un cachot où elle passera une journée et une nuit entière. «Le lendemain après le f'tour, il s'introduit dans le réduit et le roue de coups de pieds et de poings», relate l'épouse ajoutant que son mari n'a alors dû son salut qu'à l'intervention des autres gardiens et de quelques co-détenus. Réagissant à la plainte de Mme Issir, le directeur général de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion sociale des détenus Mokhtar Felioune avait affirmé au cours de la semaine écoulée que son administration ne tolére aucun dépassement ni atteinte à l'égard des détenus. «Nous ne tolérons aucun dépassement ou atteinte àl'intégrité physique des détenus», avait-il affirmé en mettant l'accent sur le fait que ces actes étaient «formellement interdits», conformément aux instructions du ministre de la Justice. «Notre administration a reçu le 1er septembre courant une copie de la plainte déposée par l'épouse du détenu en question faisant état de coups assenés à son mari par un agent pénitentiaire En cas de confirmation de cette agression, des mesures disciplinaires et juridiques seront prises à cet effet», promettait alors M. Felioune...