Me Farouk Ksentini a affirmé «avoir été saisi par les concernés sur ce sujet mais qu'il ne peut rien faire sinon déplorer ces actes de torture». Ksentini a déclaré qu'il n'y a pas de juridiction compétente à même de suivre ce dossier et engager des poursuites judiciaires tout en mettant en avant l'excellence des relations entre les deux pays. Me Farouk Ksentini a affirmé «avoir été saisi par les concernés sur ce sujet mais qu'il ne peut rien faire sinon déplorer ces actes de torture». Ksentini a déclaré qu'il n'y a pas de juridiction compétente à même de suivre ce dossier et engager des poursuites judiciaires tout en mettant en avant l'excellence des relations entre les deux pays. Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de défense des droits de l'Homme (CNCPDDH), a indiqué que les prisonniers algériens récemment libérés par les autorités libyennes ont subi des actes de torture durant leur incarcération. Me Farouk Ksentini, qui s'exprimait en marge de la conférence sur la démocratie et les droits de l'Homme, organisée avant-hier soir par le Conseil de la nation, a affirmé «avoir été saisi par les concernés sur ce sujet mais qu'il ne peut rien faire sinon déplorer ces actes de torture». Ksentini a déclaré qu'il n'y a pas de juridiction compétente à même de suivre ce dossier et engager des poursuites judiciaires tout en mettant en avant l'excellence des relations entre les deux pays. Il a, par ailleurs, confirmé la libération de 26 prisonniers, ces derniers jours, et a dit s'attendre à la libération prochaine de trente autres prisonniers encore en détention dans ce pays. Par ailleurs, Farouk Ksentini a failli sortir de ses gonds avant de se retenir lorsqu'il s'est cru obligé de répondre à l'intervention d'un député du RCD qui était, quelque peu, aux antipodes de son intervention à lui. La conférence portant sur la démocratie et les droits de l'Homme, organisée avant-hier dans la soirée par le Conseil de la nation, n'a pas manqué d'être «pimenté» par une polémique entrecroisée entre quelques participants et qui a été provoquée par des parlementaires affiliés à différentes chapelles politiques. C'est Mohamed Khendak, député RCD et vice-président de l'APN, qui a donné «l'estocade» lors du débat en réagissant au contenu des deux communications présentées par Farouk Ksentini et Boudjemaâ Souilah, président de la commission des affaires étrangères du Conseil de la nation. Car pour lui l'on ne peut parler de démocratie et de droits de l'Homme sans les lier intimement à nombre de conditions et de paramètres. Ainsi pour le député du RCD, en effet, «il ne peut y avoir de démocratie en Algérie s'il n'y a pas d'alternance au pouvoir et le libre choix populaire respecté», a-t-il indiqué avant de poursuivre qu' «il ne peut y avoir de démocratie aussi si c'est l'administration qui organise les élections». En reprenant la parole pour répondre à quelques interrogations Me Farouk Ksentini a soutenu que «dans tous les pays du monde, c'est l'administration qui organise les élections. On ne va pas importer une administration quand même. Et puis l'Etat n'est pas le principal prédateur contre les droits de l'Homme, mais le principal protecteur, et s'il faut promouvoir la démocratie et les droits de l'Homme il faut fortifier l'Etat». Considérant que «l'Algérie est un pays démocratique émergent et qu'elle est dans la bonne direction», il dira : «Ce qui m'intéresse au fond, ce sont les valeurs que véhiculent la démocratie car cette dernière n'est pas une fin en soi». C'est ainsi que Ksentini a réagi à l'apostrophe du député du RCD avant de réagir aussi à l'intervention du sénateur, Farid Habaz, affilé au MSP mais qui a rejoint les rangs du nouveau mouvement créé par les pro-Menasra. «Il n'y a aucune incompatibilité entre l'Islam et la démocratie car cette dernière est une valeur universelle qui n'a pas à être islamique ou chrétienne». Farid Habaz, sans rejeter les notions de démocratie et droits de l'Homme, n'en a pas moins indiqué que «le peuple algérien est musulman». Il s'est aussi interrogé sur les conditions qui doivent déterminer la démocratie ainsi que les mécanismes qu'il faut mettre en place pour sa mise en application. L'intervenant semblait vouloir dire que les valeurs de l'Occident, dont fait partie la démocratie, ne peuvent être «transposées» à la société algérienne avec facilité. Ramdane Taazibt, député du Parti des travailleurs et vice- président de l'APN,a estimé que la démocratie et les droits de l'Homme constituent un tout indissociable qui comprend les droits politiques sociaux. Après avoir fait référence «à la question complexe des disparus» Taazibt a plaidé pour «la levée des obstacles pour la promotion des droits de la femme et partant la révision du code de la famille». Souilah Boudjemaa, président le commission des affaires étrangères du Conseil de la nation, a d'emblée indiqué que la démocratie est surtout une question de pratique et de respect de la digité humaine non sans avoir salué les efforts consentis par l'Etat dans ce domaine. Il s'est aussi attaqué au terrorisme qui, dira-t-il, «est une négation de la démocratie». En vérité, a-t-il encore précisé, «l'avenir de la démocratie repose sur l'exercice de cette dernière par les partis et le mouvement associatif, aussi bien au sein de ces entités que dans leurs rapports». Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de défense des droits de l'Homme (CNCPDDH), a indiqué que les prisonniers algériens récemment libérés par les autorités libyennes ont subi des actes de torture durant leur incarcération. Me Farouk Ksentini, qui s'exprimait en marge de la conférence sur la démocratie et les droits de l'Homme, organisée avant-hier soir par le Conseil de la nation, a affirmé «avoir été saisi par les concernés sur ce sujet mais qu'il ne peut rien faire sinon déplorer ces actes de torture». Ksentini a déclaré qu'il n'y a pas de juridiction compétente à même de suivre ce dossier et engager des poursuites judiciaires tout en mettant en avant l'excellence des relations entre les deux pays. Il a, par ailleurs, confirmé la libération de 26 prisonniers, ces derniers jours, et a dit s'attendre à la libération prochaine de trente autres prisonniers encore en détention dans ce pays. Par ailleurs, Farouk Ksentini a failli sortir de ses gonds avant de se retenir lorsqu'il s'est cru obligé de répondre à l'intervention d'un député du RCD qui était, quelque peu, aux antipodes de son intervention à lui. La conférence portant sur la démocratie et les droits de l'Homme, organisée avant-hier dans la soirée par le Conseil de la nation, n'a pas manqué d'être «pimenté» par une polémique entrecroisée entre quelques participants et qui a été provoquée par des parlementaires affiliés à différentes chapelles politiques. C'est Mohamed Khendak, député RCD et vice-président de l'APN, qui a donné «l'estocade» lors du débat en réagissant au contenu des deux communications présentées par Farouk Ksentini et Boudjemaâ Souilah, président de la commission des affaires étrangères du Conseil de la nation. Car pour lui l'on ne peut parler de démocratie et de droits de l'Homme sans les lier intimement à nombre de conditions et de paramètres. Ainsi pour le député du RCD, en effet, «il ne peut y avoir de démocratie en Algérie s'il n'y a pas d'alternance au pouvoir et le libre choix populaire respecté», a-t-il indiqué avant de poursuivre qu' «il ne peut y avoir de démocratie aussi si c'est l'administration qui organise les élections». En reprenant la parole pour répondre à quelques interrogations Me Farouk Ksentini a soutenu que «dans tous les pays du monde, c'est l'administration qui organise les élections. On ne va pas importer une administration quand même. Et puis l'Etat n'est pas le principal prédateur contre les droits de l'Homme, mais le principal protecteur, et s'il faut promouvoir la démocratie et les droits de l'Homme il faut fortifier l'Etat». Considérant que «l'Algérie est un pays démocratique émergent et qu'elle est dans la bonne direction», il dira : «Ce qui m'intéresse au fond, ce sont les valeurs que véhiculent la démocratie car cette dernière n'est pas une fin en soi». C'est ainsi que Ksentini a réagi à l'apostrophe du député du RCD avant de réagir aussi à l'intervention du sénateur, Farid Habaz, affilé au MSP mais qui a rejoint les rangs du nouveau mouvement créé par les pro-Menasra. «Il n'y a aucune incompatibilité entre l'Islam et la démocratie car cette dernière est une valeur universelle qui n'a pas à être islamique ou chrétienne». Farid Habaz, sans rejeter les notions de démocratie et droits de l'Homme, n'en a pas moins indiqué que «le peuple algérien est musulman». Il s'est aussi interrogé sur les conditions qui doivent déterminer la démocratie ainsi que les mécanismes qu'il faut mettre en place pour sa mise en application. L'intervenant semblait vouloir dire que les valeurs de l'Occident, dont fait partie la démocratie, ne peuvent être «transposées» à la société algérienne avec facilité. Ramdane Taazibt, député du Parti des travailleurs et vice- président de l'APN,a estimé que la démocratie et les droits de l'Homme constituent un tout indissociable qui comprend les droits politiques sociaux. Après avoir fait référence «à la question complexe des disparus» Taazibt a plaidé pour «la levée des obstacles pour la promotion des droits de la femme et partant la révision du code de la famille». Souilah Boudjemaa, président le commission des affaires étrangères du Conseil de la nation, a d'emblée indiqué que la démocratie est surtout une question de pratique et de respect de la digité humaine non sans avoir salué les efforts consentis par l'Etat dans ce domaine. Il s'est aussi attaqué au terrorisme qui, dira-t-il, «est une négation de la démocratie». En vérité, a-t-il encore précisé, «l'avenir de la démocratie repose sur l'exercice de cette dernière par les partis et le mouvement associatif, aussi bien au sein de ces entités que dans leurs rapports».