La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune a critiqué sévèrement, hier à Alger, dans son rapport d'ouverture de la réunion nationale des bureaux de commissions de wilayas des élus du parti, le patronat algérien. La première responsable du PT a qualifié «d'étonnantes», les déclarations du président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), qui a exprimé ses craintes quant à un éventuel tsunami économique, conséquence des mesures contenues dans la LFC 2009. «La LFC 2009 est un tsunami pour la mafia», a-t-elle affirmé, jugeant pour sa part que «les mesures de cette loi complémentaires auront des conséquences positives pour l'économie nationale». L'heure des bilans a, selon elle, «sonné pour demander des comptes aux opérateurs économiques nationaux, qui ont bénéficié des largesses du gouvernement pour un résultat sans aucune commune mesure avec les sommes dépensées et cette même heure a sonné pour le gouvernement qui doit rendre des comptes pour avoir permis la désertification industrielle du pays». Elle estime aussi que cette dérive est «le fruit de la faiblesse de l'institution parlementaire qui refuse d'exercer les prérogatives de contrôle qui lui sont dévolues par la Constitution». Pour Louisa Hanoune, les prémices de la nouvelle orientation économique, remontent au discours du président de la République, tenu le 26 juillet 2008 devant les P/APC à Alger, lors duquel il a dressé un constat des échecs de la politique de privatisation et des IDE (Investissement direct étranger). Mais elle trouve paradoxal que ce soient les mêmes hommes (exécutif et parlementaires) ayant conduit cette politique qui soient maintenus pour mener une tout autre approche. Elle estime que ce personnel politique n'inspire plus confiance à la population algérienne. «Nous sommes à une phase de rupture», a-t-elle estimé, surtout que des intérêts de gros bonnets ont été touchés, plaidant pour des institutions fortes afin d'annihiler les pressions qui s'exercent sur l'Etat algérien. Toujours au sujet de la LFC 2009, Louisa Hanoune reproche au gouvernement de communiquer très mal, un mal qui a permis toute cette agitation sur certaines mesures, a priori impopulaires. La première responsable du PT plaide pour une économie viable qui ne sera pas sujette aux craintes de l'après-pétrole, débarrassée «de la couche parasitaire», et se dit satisfaite que le gouvernement ait «rectifié le tir». Elle se réjouit de ce que «la gestion déléguée des eaux ne soit pas reconduite». Elle souhaite la même fin à la gestion de l'aéroport d'Alger. «Il n'y a eu aucun transfert de savoir-faire», a-t-elle certifié, louant Ali Aoun ex-P-dg de Saïdal et les responsables d'Air Algérie de s'être opposés à la privatisation de leur société. Dans ce contexte, Louisa Hanoune réitère sa demande d'établir un bilan des actions du gouvernement et que «chacun prenne ses responsabilités», a-t-elle soutenu. La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune a critiqué sévèrement, hier à Alger, dans son rapport d'ouverture de la réunion nationale des bureaux de commissions de wilayas des élus du parti, le patronat algérien. La première responsable du PT a qualifié «d'étonnantes», les déclarations du président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), qui a exprimé ses craintes quant à un éventuel tsunami économique, conséquence des mesures contenues dans la LFC 2009. «La LFC 2009 est un tsunami pour la mafia», a-t-elle affirmé, jugeant pour sa part que «les mesures de cette loi complémentaires auront des conséquences positives pour l'économie nationale». L'heure des bilans a, selon elle, «sonné pour demander des comptes aux opérateurs économiques nationaux, qui ont bénéficié des largesses du gouvernement pour un résultat sans aucune commune mesure avec les sommes dépensées et cette même heure a sonné pour le gouvernement qui doit rendre des comptes pour avoir permis la désertification industrielle du pays». Elle estime aussi que cette dérive est «le fruit de la faiblesse de l'institution parlementaire qui refuse d'exercer les prérogatives de contrôle qui lui sont dévolues par la Constitution». Pour Louisa Hanoune, les prémices de la nouvelle orientation économique, remontent au discours du président de la République, tenu le 26 juillet 2008 devant les P/APC à Alger, lors duquel il a dressé un constat des échecs de la politique de privatisation et des IDE (Investissement direct étranger). Mais elle trouve paradoxal que ce soient les mêmes hommes (exécutif et parlementaires) ayant conduit cette politique qui soient maintenus pour mener une tout autre approche. Elle estime que ce personnel politique n'inspire plus confiance à la population algérienne. «Nous sommes à une phase de rupture», a-t-elle estimé, surtout que des intérêts de gros bonnets ont été touchés, plaidant pour des institutions fortes afin d'annihiler les pressions qui s'exercent sur l'Etat algérien. Toujours au sujet de la LFC 2009, Louisa Hanoune reproche au gouvernement de communiquer très mal, un mal qui a permis toute cette agitation sur certaines mesures, a priori impopulaires. La première responsable du PT plaide pour une économie viable qui ne sera pas sujette aux craintes de l'après-pétrole, débarrassée «de la couche parasitaire», et se dit satisfaite que le gouvernement ait «rectifié le tir». Elle se réjouit de ce que «la gestion déléguée des eaux ne soit pas reconduite». Elle souhaite la même fin à la gestion de l'aéroport d'Alger. «Il n'y a eu aucun transfert de savoir-faire», a-t-elle certifié, louant Ali Aoun ex-P-dg de Saïdal et les responsables d'Air Algérie de s'être opposés à la privatisation de leur société. Dans ce contexte, Louisa Hanoune réitère sa demande d'établir un bilan des actions du gouvernement et que «chacun prenne ses responsabilités», a-t-elle soutenu.