La majorité des immeubles, à l'exception de cités érigées récemment, ont vu le jour à la fin de 19ème siècle soit au cours de l'époque coloniale. Beaucoup de bâtisses sont même antérieures à cette ére, à l''instar de La Casbah d'Alger puisqu'elle représente un héritage ottoman remontant au 18ème siècle. La majorité des immeubles, à l'exception de cités érigées récemment, ont vu le jour à la fin de 19ème siècle soit au cours de l'époque coloniale. Beaucoup de bâtisses sont même antérieures à cette ére, à l''instar de La Casbah d'Alger puisqu'elle représente un héritage ottoman remontant au 18ème siècle. Pas une journée ne passe sans que les colonnes de la presse nationale ne rapportent les différents drames survenus à travers la capitale : effondrement d'escaliers ou de balcons, quand ce n'est pas plus grave. Les résidants de ces bâtisses vétustes et branlantes ne cessent de crier leur désarroi et crainte d'un éventuel et tragique accident sans qu'il ne semble y avoir de réponse et surtout de solution à leur appréhension. Il faut préciser que les deux parties se trouvent placées entre le marteau et l'enclume, car si les craintes des habitants sont largement justifiées, il n'en demeure pas moins qu'au vue de la crise du logement il n'est pas du tout évident pour les autorités communales de reloger des centaines, voire ces milliers de familles. Les P/APC de plusieurs localités de la capitale sont assis sur de véritables poudrières et un rien peut suffire à mettre le feu aux poudres. L'état des bâtisses présente un aspect désolant et menaçant, les éventuelles intempéries ou la moindre secousse sismique peuvent provoquer ou accélerer la drame latent. Ce n'est un secret pour personne que l'état actuel de la quasi-totalité des habitations, en passant par la commune de Bab El-Oued arrivant à la commune d'El Harrach, est des plus déplorables. Le danger est réel et omniprésent. Les deux parties, du moins certaines d'entre elles, n'arrivent pas à encore à se mettre d'accord sur un point crucial : pendant que plusieurs réclament leur relogement sans conditions de lieu, leur unique objectif étant d'avoir un toit solide sur leur tête et sur celle de leur famille, d'autres exigent par contre que leurs habitations soient réhabilitées et refusent, mordicus, de quitter leur quartier. Cette deuxième catégorie refuse de quitter les lieux pour différentes raisons surtout sentimentales, ils ont d'ailleurs refusé des appartements situés dans la banlieue d'Alger. Mais il faut dire que ceux-là sont minoritaires face aux milliers de familles qui réclament, à cor et à cri, leur relogement dans n'importe quelle localité. Encore faut-il déjà pouvoir reloger les familles sinistrées qui sont depuis des années dans des camps provisoires de chalets ou tentes. La situation semble totalement échapper au contrôle des autorités communales. Il faudrait un miracle et une gestion sans faille pour arriver à pouvoir reloger l'ensemble des familles dans l'attente de ce geste salvateur. L'Etat s'est engagé à reloger tous les habitants mal-logés, mais cela nécessite des années avant que cela ne soit concrétisé. L'habitat à Alger est vétuste et des milliers de familles sont dans l'expectative et risquent de se retrouver, du jour au lendemain sans toit, cela pour peu qu'ils en réchappent. Dans ce sens, des actions consenties menées par l'Etat pour évacuer les grands sinistrés, ceux habitants dans des immeubles classées rouge. Des habitations qui ne peuvent résister à aucune perturbation naturelle et climatique à risques. Le résultat de ces opérations reste toujours à faibles effets. Une question sans réponse se pose toujours à propos de ce sujet. Va-t-on vers l'aménagement d'autres sites d'habitation et démolir ces bâtisses qui remontent à l'époque coloniale, ou bien réhabiliter ces immeubles qui se dégradent d'un jour à l'autre. Quelle que soit la position que l'Etat sera appelé à prendre pour la résolution de ce problème, il est grand temps que les autorités publiques et locales, passent à l'action rapidement et sérieusement. Les habitants sont eux aussi et plus que jamais concernés par la résolution de cette situation, seule une réflexion et débats collectifs entre les deux parties peut contribuer à faire éviter le pire. Car on ne peut plus se voiler la face, et les experts ne cessent de tirer la sonnette d'alarme : ces habitations ne pourront pas résister pour longtemps. Pas une journée ne passe sans que les colonnes de la presse nationale ne rapportent les différents drames survenus à travers la capitale : effondrement d'escaliers ou de balcons, quand ce n'est pas plus grave. Les résidants de ces bâtisses vétustes et branlantes ne cessent de crier leur désarroi et crainte d'un éventuel et tragique accident sans qu'il ne semble y avoir de réponse et surtout de solution à leur appréhension. Il faut préciser que les deux parties se trouvent placées entre le marteau et l'enclume, car si les craintes des habitants sont largement justifiées, il n'en demeure pas moins qu'au vue de la crise du logement il n'est pas du tout évident pour les autorités communales de reloger des centaines, voire ces milliers de familles. Les P/APC de plusieurs localités de la capitale sont assis sur de véritables poudrières et un rien peut suffire à mettre le feu aux poudres. L'état des bâtisses présente un aspect désolant et menaçant, les éventuelles intempéries ou la moindre secousse sismique peuvent provoquer ou accélerer la drame latent. Ce n'est un secret pour personne que l'état actuel de la quasi-totalité des habitations, en passant par la commune de Bab El-Oued arrivant à la commune d'El Harrach, est des plus déplorables. Le danger est réel et omniprésent. Les deux parties, du moins certaines d'entre elles, n'arrivent pas à encore à se mettre d'accord sur un point crucial : pendant que plusieurs réclament leur relogement sans conditions de lieu, leur unique objectif étant d'avoir un toit solide sur leur tête et sur celle de leur famille, d'autres exigent par contre que leurs habitations soient réhabilitées et refusent, mordicus, de quitter leur quartier. Cette deuxième catégorie refuse de quitter les lieux pour différentes raisons surtout sentimentales, ils ont d'ailleurs refusé des appartements situés dans la banlieue d'Alger. Mais il faut dire que ceux-là sont minoritaires face aux milliers de familles qui réclament, à cor et à cri, leur relogement dans n'importe quelle localité. Encore faut-il déjà pouvoir reloger les familles sinistrées qui sont depuis des années dans des camps provisoires de chalets ou tentes. La situation semble totalement échapper au contrôle des autorités communales. Il faudrait un miracle et une gestion sans faille pour arriver à pouvoir reloger l'ensemble des familles dans l'attente de ce geste salvateur. L'Etat s'est engagé à reloger tous les habitants mal-logés, mais cela nécessite des années avant que cela ne soit concrétisé. L'habitat à Alger est vétuste et des milliers de familles sont dans l'expectative et risquent de se retrouver, du jour au lendemain sans toit, cela pour peu qu'ils en réchappent. Dans ce sens, des actions consenties menées par l'Etat pour évacuer les grands sinistrés, ceux habitants dans des immeubles classées rouge. Des habitations qui ne peuvent résister à aucune perturbation naturelle et climatique à risques. Le résultat de ces opérations reste toujours à faibles effets. Une question sans réponse se pose toujours à propos de ce sujet. Va-t-on vers l'aménagement d'autres sites d'habitation et démolir ces bâtisses qui remontent à l'époque coloniale, ou bien réhabiliter ces immeubles qui se dégradent d'un jour à l'autre. Quelle que soit la position que l'Etat sera appelé à prendre pour la résolution de ce problème, il est grand temps que les autorités publiques et locales, passent à l'action rapidement et sérieusement. Les habitants sont eux aussi et plus que jamais concernés par la résolution de cette situation, seule une réflexion et débats collectifs entre les deux parties peut contribuer à faire éviter le pire. Car on ne peut plus se voiler la face, et les experts ne cessent de tirer la sonnette d'alarme : ces habitations ne pourront pas résister pour longtemps.