Le décret exécutif n° 09-272 du 30 août 2009 modifiant et complétant le décret n° 86-276 du 11 novembre 1986 fixant les conditions de recrutement des personnels étrangers dans les services de l'Etat, des collectivités locales, établissements, organismes et entreprises publics, a été modifié. Ainsi, le traitement de base des enseignants-chercheurs et des hospitalo-universitaires étrangers a été multiplié. Le décret exécutif n° 09-272 du 30 août 2009 modifiant et complétant le décret n° 86-276 du 11 novembre 1986 fixant les conditions de recrutement des personnels étrangers dans les services de l'Etat, des collectivités locales, établissements, organismes et entreprises publics, a été modifié. Ainsi, le traitement de base des enseignants-chercheurs et des hospitalo-universitaires étrangers a été multiplié. Après présentation du rapport du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le nouvel article 2 est libellé de la sorte: «L'article 8 bis du décret n° 86-276 du 11 novembre 1986, modifié et complété, susvisé, est modifié, complété et rédigé comme suit : les personnels étrangers recrutés pour exercer les fonctions de professeur hospitalo-universitaire, professeur, maître de conférences hospitalo-universitaire classe «A», maître de conférences classe «A», maître de conférences hospitalo-universitaire classe «B» et maître de conférences classe «B» au sein des établissements de l'enseignement supérieur perçoivent le traitement de base de leurs homologues algériens. Le traitement de base déterminé ci-dessus est affecté d'un coefficient correcteur compris entre 2 et 4,1. Le reste sans changement ». Ainsi, le traitement de base a de cette façon augmenté d'une manière significative. En effet, dans la version du décret de 1986, le coefficient correcteur était compris entre 1,1 et 4. Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique semble par ce décret vouloir attirer plus d'enseignants chercheurs par ce salaire qui devra dépasser et de loin ceux des locaux. L'arrêté interministériel devra détailler les avantages que recevront ces professeurs étrangers. Et qui sont ceux concernés par ce décret? Dans le décret n° 86-276 du 11 novembre 1986, dans son article 2, il est stipulé que « les travailleurs étrangers doivent justifier des conditions de recrutement au moins égales à celles offertes aux homologues algériens occupant les mêmes emplois ou postes de travail et doivent avoir une expérience de travail d'au moins 4 ans. Ces conditions sont déterminées par les statuts particuliers compte tenu des titres universitaires et professionnels détenus par les intéressés, ainsi que les travaux qu'ils auraient réalisés dans leurs spécialités.» Cette modification devrait booster le recrutement des professeurs étrangers de rang doctoral lancés en 2004 et devant atteindre les 600. Néanmoins, cette modification ne va pas être du goût des syndicats qui, eux, attendent toujours leur nouveau régime indemnitaire ! En parallèle, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique devra présenter une loi relative à l'enseignant universitaire pour encourager les professeurs algériens établis à l'étranger à retourner au pays et à enseigner dans les universités algériennes. Rachid Haraoubia avait souligné auparavant que le règlement régissant cette profession prend en considération les années d'ancienneté accumulées à l'étranger, tout en garantissant l'ensemble des droits et accordant tous les avantages déjà acquis. Pour cela, une direction générale de la recherche scientifique avait été créée pour établir des contacts avec l'élite nationale se trouvant à l'étranger et faciliter son retour au pays. Après présentation du rapport du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le nouvel article 2 est libellé de la sorte: «L'article 8 bis du décret n° 86-276 du 11 novembre 1986, modifié et complété, susvisé, est modifié, complété et rédigé comme suit : les personnels étrangers recrutés pour exercer les fonctions de professeur hospitalo-universitaire, professeur, maître de conférences hospitalo-universitaire classe «A», maître de conférences classe «A», maître de conférences hospitalo-universitaire classe «B» et maître de conférences classe «B» au sein des établissements de l'enseignement supérieur perçoivent le traitement de base de leurs homologues algériens. Le traitement de base déterminé ci-dessus est affecté d'un coefficient correcteur compris entre 2 et 4,1. Le reste sans changement ». Ainsi, le traitement de base a de cette façon augmenté d'une manière significative. En effet, dans la version du décret de 1986, le coefficient correcteur était compris entre 1,1 et 4. Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique semble par ce décret vouloir attirer plus d'enseignants chercheurs par ce salaire qui devra dépasser et de loin ceux des locaux. L'arrêté interministériel devra détailler les avantages que recevront ces professeurs étrangers. Et qui sont ceux concernés par ce décret? Dans le décret n° 86-276 du 11 novembre 1986, dans son article 2, il est stipulé que « les travailleurs étrangers doivent justifier des conditions de recrutement au moins égales à celles offertes aux homologues algériens occupant les mêmes emplois ou postes de travail et doivent avoir une expérience de travail d'au moins 4 ans. Ces conditions sont déterminées par les statuts particuliers compte tenu des titres universitaires et professionnels détenus par les intéressés, ainsi que les travaux qu'ils auraient réalisés dans leurs spécialités.» Cette modification devrait booster le recrutement des professeurs étrangers de rang doctoral lancés en 2004 et devant atteindre les 600. Néanmoins, cette modification ne va pas être du goût des syndicats qui, eux, attendent toujours leur nouveau régime indemnitaire ! En parallèle, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique devra présenter une loi relative à l'enseignant universitaire pour encourager les professeurs algériens établis à l'étranger à retourner au pays et à enseigner dans les universités algériennes. Rachid Haraoubia avait souligné auparavant que le règlement régissant cette profession prend en considération les années d'ancienneté accumulées à l'étranger, tout en garantissant l'ensemble des droits et accordant tous les avantages déjà acquis. Pour cela, une direction générale de la recherche scientifique avait été créée pour établir des contacts avec l'élite nationale se trouvant à l'étranger et faciliter son retour au pays.