Pour la première fois, l'Algérie figure parmi les 60 pays qui célèbrent, annuellement, la Journée mondiale de la contraception. Pour la première fois, l'Algérie figure parmi les 60 pays qui célèbrent, annuellement, la Journée mondiale de la contraception. Cette dernière, célébrée pour la première fois le 26 septembre 2007, se veut une journée d'information et de sensibilisation visant le public en âge de procréer, elle est soutenue par six organisations non gouvernementales. Ces dernières ayant conscience de l'importance du choix de décider d' avoir ou non un enfant. D'autant plus que les grossesses non désirées réduisent au drame des vies complètes. Selon de récentes statistiques, chaque année le monde enregistre 80 millions de grossesses non désirées, ce qui induit 20 millions de tentatives d'avortement, et près de 70.000 décès suite à ces tentatives. Le phénomène ne dépend cependant pas du niveau matériel puisque aussi bien les pays en développement que les pays industrialisés sont touchés par ce phénomène. «Votre vie, votre corps, votre choix», est le slogan sélectionné, l'an dernier, pour célébrer cette journée. Une manière de sensibiliser le grand public, en particulier les jeunes, à la contraception. L'Algérie va ainsi célébrer, pour la première fois, cette journée sous le thème «La contraception c'est mon choix» après-demain à Riadh El Feth avec la participation de plusieurs personnalités concernées par cette question. Animeront la rencontre le Dr Keddad, directrice de la population au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le Pr Kabouya président de l'Association algérienne pour la planification familiale (AAPF), Mme Kerkache sage- femme PEPM (Anatomie et physiologie de la femme et de l'homme), le Pr Saadi du CHU Mustapha et le Dr Benradouane. Cette rencontre sera donc une opportunité pour aborder les différents points ayant trait à la contraception et influant sa pratique dans un pays musulman comme l'Algérie. En plus des facteurs physiologiques la vision de l'islam, qui prédomine sur plusieurs comportements sociaux, sera exposée par le Dr Benradouane. La contraception a en effet toujours été le point de discorde entre les partisans et les opposants de cette pratique. Les uns trouvant en elle une protection légitime du couple contre une grossesse non désirée, les autres estimant que la contraception est défendue par la religion. Toutefois des experts de la planification familiale à l'Institut de la santé publique ont fait savoir, dans une étude qu'ils ont rendu publique en juillet 2008 à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de la population, que l'adoption des moyens de contraception par les femmes en Algérie a nettement progressé durant la dernière décennie, pour atteindre 61%. Aussi des gens du domaine ont estimé que la contraception ne se limite plus, dans notre pays, aux couples mariés. Alors qu'à la fin des années 60, seuls les couples mariés avaient accès à la contraception, cette dernière étant interdite par la religion en dehors du mariage. Cette dernière, célébrée pour la première fois le 26 septembre 2007, se veut une journée d'information et de sensibilisation visant le public en âge de procréer, elle est soutenue par six organisations non gouvernementales. Ces dernières ayant conscience de l'importance du choix de décider d' avoir ou non un enfant. D'autant plus que les grossesses non désirées réduisent au drame des vies complètes. Selon de récentes statistiques, chaque année le monde enregistre 80 millions de grossesses non désirées, ce qui induit 20 millions de tentatives d'avortement, et près de 70.000 décès suite à ces tentatives. Le phénomène ne dépend cependant pas du niveau matériel puisque aussi bien les pays en développement que les pays industrialisés sont touchés par ce phénomène. «Votre vie, votre corps, votre choix», est le slogan sélectionné, l'an dernier, pour célébrer cette journée. Une manière de sensibiliser le grand public, en particulier les jeunes, à la contraception. L'Algérie va ainsi célébrer, pour la première fois, cette journée sous le thème «La contraception c'est mon choix» après-demain à Riadh El Feth avec la participation de plusieurs personnalités concernées par cette question. Animeront la rencontre le Dr Keddad, directrice de la population au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le Pr Kabouya président de l'Association algérienne pour la planification familiale (AAPF), Mme Kerkache sage- femme PEPM (Anatomie et physiologie de la femme et de l'homme), le Pr Saadi du CHU Mustapha et le Dr Benradouane. Cette rencontre sera donc une opportunité pour aborder les différents points ayant trait à la contraception et influant sa pratique dans un pays musulman comme l'Algérie. En plus des facteurs physiologiques la vision de l'islam, qui prédomine sur plusieurs comportements sociaux, sera exposée par le Dr Benradouane. La contraception a en effet toujours été le point de discorde entre les partisans et les opposants de cette pratique. Les uns trouvant en elle une protection légitime du couple contre une grossesse non désirée, les autres estimant que la contraception est défendue par la religion. Toutefois des experts de la planification familiale à l'Institut de la santé publique ont fait savoir, dans une étude qu'ils ont rendu publique en juillet 2008 à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de la population, que l'adoption des moyens de contraception par les femmes en Algérie a nettement progressé durant la dernière décennie, pour atteindre 61%. Aussi des gens du domaine ont estimé que la contraception ne se limite plus, dans notre pays, aux couples mariés. Alors qu'à la fin des années 60, seuls les couples mariés avaient accès à la contraception, cette dernière étant interdite par la religion en dehors du mariage.