La Secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a qualifié d' «inquiétante» la volte-face du gouvernement annulant la rétroactivité de la disposition portant obligation faite aux sociétés étrangères, activant dans l'importation de matières premières ou de produits destinés à la vente en l'état, d'associer un partenaire algérien à hauteur de 30% de leur capital. «Est-ce un recul pour mieux sauter ?», s'interroge Hanoune qui s'exprimait, hier matin, devant les membres du comité central de son parti au niveau de la Mutuelle générale des travailleurs des matériaux de construction à Zéralda à Alger. La SG du PT n'a pas dérogé à ses habitudes et s'en est prise à brûle-pourpoint au ministre de l'Industrie Abdelhamid Temmar dont elle a sévèrement critiqué ce qu'elle appelle les «contre-réformes». Louisa Hanoune a dénoncé en outre les «contradictions flagrantes» du staff gouvernemental, à l'instar du ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements. Lors de son audition par le Président Bouteflika, Abdelhamid Temmar n'avait pipé mot à propos des privatisations des entreprises économiques, relève la pasionaria, alors qu'il ne rate aucune occasion de défendre sa politique de privatisation des fleurons de l'économie nationale. «Halte à ces contradictions flagrantes!», s'écrie Hanoune. Cette dernière dénonce l' «acharnement» du ministre de l'Industrie qui fait pression sur l'actuel directeur général de Saïdal «tout comme il l'avait fait avec l'ancien DG, Ali Aoun, lequel sous la pression avait préféré partir à la retraite plutôt que d'accepter d'hypothéquer l'avenir de ce grand groupe pharmaceutique fierté nationale dans le domaine des médicaments», relève Hanoune. «Que signifie l'appel à recrutement lancé par le ministère de l'Industrie auprès d'un bureau de consulting aux fins de chercher un remplaçant à l'actuel DG qui pourtant fait un excellent travail ?», s'interroge la première dame du PT qui rappelle que le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, a donné des instructions pour garantir toutes les facilités au groupe Saïdal. La SG du PT a favorablement réagi à la décision du ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, qui a déclaré récemment à partir de la wilaya de Tizi-Ouzou qu'il ne comptait pas renouveler le contrat de la firme française Suez en indiquant que cette décision «a au moins le mérite de nous renseigner sur une chose : que cette firme n'a rien réalisé durant les 5 années qu'elle a passées dans notre pays» ; et à propos de la décision du même ministre de créer une école pour la formation des cadres du secteur, Louisa Hanoune a commenté cette décision avec un brin d'ironie en lâchant : «Cela signifie tout simplement que cette firme (Suez) n'a pas apporté de savoir-faire comme elle le prétend». Louisa Hanoune a également évoqué la gestion du port et de l'aéroport d'Alger et demandé le départ de Dubaï Port World (DPW) chargée de la gestion du port d'Alger. Louisa Hanoune a d'autre part dénoncé les «pressions» de parties étrangères, notamment américaines, qui ont remis en cause les nouvelles dispositions de la LFC 2009 tout en réitérant à cette occasion son «soutien total » à cette loi qui consacre selon elle «la souveraineté nationale».Par ailleurs, Louisa Hanoune appelle le gouvernement à équiper les assemblées communales de parcs d'intervention pour faire face aux catastrophes naturelles «de sorte à limiter l'ampleur des dégâts», dit-elle. . La Secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a qualifié d' «inquiétante» la volte-face du gouvernement annulant la rétroactivité de la disposition portant obligation faite aux sociétés étrangères, activant dans l'importation de matières premières ou de produits destinés à la vente en l'état, d'associer un partenaire algérien à hauteur de 30% de leur capital. «Est-ce un recul pour mieux sauter ?», s'interroge Hanoune qui s'exprimait, hier matin, devant les membres du comité central de son parti au niveau de la Mutuelle générale des travailleurs des matériaux de construction à Zéralda à Alger. La SG du PT n'a pas dérogé à ses habitudes et s'en est prise à brûle-pourpoint au ministre de l'Industrie Abdelhamid Temmar dont elle a sévèrement critiqué ce qu'elle appelle les «contre-réformes». Louisa Hanoune a dénoncé en outre les «contradictions flagrantes» du staff gouvernemental, à l'instar du ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements. Lors de son audition par le Président Bouteflika, Abdelhamid Temmar n'avait pipé mot à propos des privatisations des entreprises économiques, relève la pasionaria, alors qu'il ne rate aucune occasion de défendre sa politique de privatisation des fleurons de l'économie nationale. «Halte à ces contradictions flagrantes!», s'écrie Hanoune. Cette dernière dénonce l' «acharnement» du ministre de l'Industrie qui fait pression sur l'actuel directeur général de Saïdal «tout comme il l'avait fait avec l'ancien DG, Ali Aoun, lequel sous la pression avait préféré partir à la retraite plutôt que d'accepter d'hypothéquer l'avenir de ce grand groupe pharmaceutique fierté nationale dans le domaine des médicaments», relève Hanoune. «Que signifie l'appel à recrutement lancé par le ministère de l'Industrie auprès d'un bureau de consulting aux fins de chercher un remplaçant à l'actuel DG qui pourtant fait un excellent travail ?», s'interroge la première dame du PT qui rappelle que le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, a donné des instructions pour garantir toutes les facilités au groupe Saïdal. La SG du PT a favorablement réagi à la décision du ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, qui a déclaré récemment à partir de la wilaya de Tizi-Ouzou qu'il ne comptait pas renouveler le contrat de la firme française Suez en indiquant que cette décision «a au moins le mérite de nous renseigner sur une chose : que cette firme n'a rien réalisé durant les 5 années qu'elle a passées dans notre pays» ; et à propos de la décision du même ministre de créer une école pour la formation des cadres du secteur, Louisa Hanoune a commenté cette décision avec un brin d'ironie en lâchant : «Cela signifie tout simplement que cette firme (Suez) n'a pas apporté de savoir-faire comme elle le prétend». Louisa Hanoune a également évoqué la gestion du port et de l'aéroport d'Alger et demandé le départ de Dubaï Port World (DPW) chargée de la gestion du port d'Alger. Louisa Hanoune a d'autre part dénoncé les «pressions» de parties étrangères, notamment américaines, qui ont remis en cause les nouvelles dispositions de la LFC 2009 tout en réitérant à cette occasion son «soutien total » à cette loi qui consacre selon elle «la souveraineté nationale».Par ailleurs, Louisa Hanoune appelle le gouvernement à équiper les assemblées communales de parcs d'intervention pour faire face aux catastrophes naturelles «de sorte à limiter l'ampleur des dégâts», dit-elle. .