En choisissant la date du 5 octobre et en attendant que le mouvement se «durcisse» dans les tous prochains jours, les syndicalistes n'excluent pas d'entamer des actions encore plus radicales pour faire entendre leurs doléances. En choisissant la date du 5 octobre et en attendant que le mouvement se «durcisse» dans les tous prochains jours, les syndicalistes n'excluent pas d'entamer des actions encore plus radicales pour faire entendre leurs doléances. Comme ils l'ont annoncé depuis plusieurs jours, les syndicats de l'éducation, réunis sous la férule de l'Intersyndicale de l'éducation (CLA, CNAPEST, SATEF, SETE, SNTE et UNPEF), ont observé, hier, sur l'ensemble du territoire national, une grève ponctuée par un rassemblement devant le ministère de l'Education et auquel des dizaines de protestataires, conduits par les principaux acteurs de l'Intersyndicale, dont les chefs de file du Syndicat autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP), du Conseil des lycées d'Alger (CLA), du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (SATEF) et le Conseil national des enseignants du secondaire et technique (CNAPEST), auxquels il faut ajouter les représentants du Conseil national de l'enseignement supérieur (CNES), ont pris part. En guise de première évaluation du mouvement de débrayage, le chargé de la communication du Conseil des lycées d'Alger (CLA), Achour Idir, a qualifié hier la grève de «véritable tsunami» en référence à «la paralysie totale» qui a caractérisé l'ensemble des lycées du pays. De son côté, le SG du SATEF abonde dans le même sens et parle, lui, d'un «suivi massif» aussi bien à Constantine, Annaba, Tlemcen qu'à Adrar. En revanche, seulement 20 sur un total de 45 lycées ont répondu favorablement à l'appel de l'Intersyndicale de l'éducation dans la wilaya d'Oran; la raison est que le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et du technique (Snapest), de Meziane Mériane, qui «contrôle» les 25 lycées restants, n'est pas concerné par le mouvement de débrayage. «La grande majorité des lycées que nous avons contactés en cette fin de matinée (hier matin, ndlr), à travers l'ensemble du territoire national, a répondu à l'appel de l'Intersyndicale de l'éducation», nous a déclaré, hier, Messaoud Boudina, SG, chargé de communication au niveau du Conseil national des enseignants du secondaire et technique (CNAPEST), contacté par téléphone. Par ailleurs, s'agissant du rassemblement autour duquel un dispositif policier inhabituel a été déployé, il s'est voulu une manière de «marquer l'événement» en choisissant la date du 5 octobre, en attendant que le mouvement se «durcisse» dans les tous prochains jours, les syndicalistes n'excluent pas d'entamer des actions encore plus radicales pour faire entendre leurs doléances. Au cours du rassemblement auquel un grand nombre d'enseignants et de syndicalistes ont pris part, plusieurs slogans ont été scandés. «Nous ne voulons plus jamais de contrats, nous demandons notre intégration»; «Régime indemnitaire, où est la promesse de la tutelle ?» ; «Pour un statut qui ne dévalorise pas le métier d'enseignant !» ; «Non à la précarisation de l'école publique», déclamaient à gorge déployée les protestataires entre deux interventions des policiers pour arracher les slogans. Parmi les autres revendications soulevées par les protestataires, figure en bonne place l'abrogation de l'article 87 bis, «faute de quoi, toute augmentation du Salaire national minimum garanti (SNMG) s'avérerait inéluctablement insignifiante pour le corps enseignant», selon le secrétaire général du SATEF, Mohamed Salem Sadali. Ce dernier a sévèrement critiqué les «réformes» engagées par Boubekeur Benbouzid, ministre de l'Education, n'hésitant pas à les qualifier d'«idéologiques». Quant aux programmes prodigués dans les écoles, le SG du SATEF s'est montré tout aussi critique, allant même jusqu'à prévenir que «le contenu des programmes actuels risque, de nouveau, de nous précipiter fatalement dans le gouffre de la période noire vécue par notre pays». Comme ils l'ont annoncé depuis plusieurs jours, les syndicats de l'éducation, réunis sous la férule de l'Intersyndicale de l'éducation (CLA, CNAPEST, SATEF, SETE, SNTE et UNPEF), ont observé, hier, sur l'ensemble du territoire national, une grève ponctuée par un rassemblement devant le ministère de l'Education et auquel des dizaines de protestataires, conduits par les principaux acteurs de l'Intersyndicale, dont les chefs de file du Syndicat autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP), du Conseil des lycées d'Alger (CLA), du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (SATEF) et le Conseil national des enseignants du secondaire et technique (CNAPEST), auxquels il faut ajouter les représentants du Conseil national de l'enseignement supérieur (CNES), ont pris part. En guise de première évaluation du mouvement de débrayage, le chargé de la communication du Conseil des lycées d'Alger (CLA), Achour Idir, a qualifié hier la grève de «véritable tsunami» en référence à «la paralysie totale» qui a caractérisé l'ensemble des lycées du pays. De son côté, le SG du SATEF abonde dans le même sens et parle, lui, d'un «suivi massif» aussi bien à Constantine, Annaba, Tlemcen qu'à Adrar. En revanche, seulement 20 sur un total de 45 lycées ont répondu favorablement à l'appel de l'Intersyndicale de l'éducation dans la wilaya d'Oran; la raison est que le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et du technique (Snapest), de Meziane Mériane, qui «contrôle» les 25 lycées restants, n'est pas concerné par le mouvement de débrayage. «La grande majorité des lycées que nous avons contactés en cette fin de matinée (hier matin, ndlr), à travers l'ensemble du territoire national, a répondu à l'appel de l'Intersyndicale de l'éducation», nous a déclaré, hier, Messaoud Boudina, SG, chargé de communication au niveau du Conseil national des enseignants du secondaire et technique (CNAPEST), contacté par téléphone. Par ailleurs, s'agissant du rassemblement autour duquel un dispositif policier inhabituel a été déployé, il s'est voulu une manière de «marquer l'événement» en choisissant la date du 5 octobre, en attendant que le mouvement se «durcisse» dans les tous prochains jours, les syndicalistes n'excluent pas d'entamer des actions encore plus radicales pour faire entendre leurs doléances. Au cours du rassemblement auquel un grand nombre d'enseignants et de syndicalistes ont pris part, plusieurs slogans ont été scandés. «Nous ne voulons plus jamais de contrats, nous demandons notre intégration»; «Régime indemnitaire, où est la promesse de la tutelle ?» ; «Pour un statut qui ne dévalorise pas le métier d'enseignant !» ; «Non à la précarisation de l'école publique», déclamaient à gorge déployée les protestataires entre deux interventions des policiers pour arracher les slogans. Parmi les autres revendications soulevées par les protestataires, figure en bonne place l'abrogation de l'article 87 bis, «faute de quoi, toute augmentation du Salaire national minimum garanti (SNMG) s'avérerait inéluctablement insignifiante pour le corps enseignant», selon le secrétaire général du SATEF, Mohamed Salem Sadali. Ce dernier a sévèrement critiqué les «réformes» engagées par Boubekeur Benbouzid, ministre de l'Education, n'hésitant pas à les qualifier d'«idéologiques». Quant aux programmes prodigués dans les écoles, le SG du SATEF s'est montré tout aussi critique, allant même jusqu'à prévenir que «le contenu des programmes actuels risque, de nouveau, de nous précipiter fatalement dans le gouffre de la période noire vécue par notre pays».