Le mécontentement des transporteurs de voyageurs s'articule essentiellement autour de l'ouverture du secteur à l'investissement, à travers une circulaire datant du 10 février 2009. Pour leur part, les directeurs des transports réclament le gel de ces lignes tant que les plans de transport ne sont pas modernisés et mis à jour. Le mécontentement des transporteurs de voyageurs s'articule essentiellement autour de l'ouverture du secteur à l'investissement, à travers une circulaire datant du 10 février 2009. Pour leur part, les directeurs des transports réclament le gel de ces lignes tant que les plans de transport ne sont pas modernisés et mis à jour. La grogne des syndicalistes du secteur monte d'un cran. Ils menacent de recourir à une action commune, notamment un mouvement de protestation national et comptent durcir le ton face au silence radio des pouvoirs publics. «Nous allons recourir à la grève si des discussions ne sont pas entamées avec la tutelle qui opère en solo dans la prise de décisions et autres nouvelles mesures sans pour autant nous consulter» ont affirmé les représentants des différents syndicats des transports réunis hier à Alger, au siège de l' UGCAA. «On dénonce cette mise à l'écart» a martelé le président de la Fédération des chauffeurs de taxi, Aït Braham Hocine. Il s'agit, en effet, du Syndicat des transporteurs de voyageurs et marchandises, des chauffeurs de taxi et des directeurs d'auto-écoles. Ces derniers ont appelé à la prise en charge concrète de leurs doléances, œuvrant dans un secteur qu'ils qualifient d'«anarchique». Les trois syndicats en question affirment avoir été reçus au ministère des Transports, au mois d'août dernier, mais rien n'est venu de la part de la tutelle, ce qui a provoqué des réclamations hostiles des professionnels du transport. Pour Boucherit Saïd, président de la Fédération des transports de voyageurs et de marchandises, l'attribution de nouvelles lignes, décidée récemment par le ministère, est inacceptable. «C'est de la concurrence déloyale que de mettre en service de nouveaux bus dans des lignes déjà saturées» a-t-il dit. Le mécontentement des transporteurs de voyageurs s'articule essentiellement autour de l'ouverture du secteur à l'investissement, à travers une circulaire datant du 10 février 2009. Pour leur part, les directeurs des transports réclament le gel de ces lignes tant que les plans de transport ne sont pas modernisés et remis à jour. «L'absence d'un plan de transport est à l'origine de l'anarchie dans la distribution de lignes de transports nationaux» a déploré Boucherit. Pour lui, une étude sur la situation actuelle du transport déterminera le degré de besoin de chaque région. Par ailleurs, le président de la Fédération des auto-écoles, Aoudia Ahmed, a dénoncé, de son côté, l'attribution d'agréments pour l'ouverture de nouvelles auto-écoles alors que le manque d'examinateurs sur la plan national est flagrant. «Nous ne disposons que de 45 examinateurs pour les 445 auto-écoles de la wilaya d'Alger, alors qu'à Tizi Ouzou, on compte 6 examinateurs seulement pour 265 auto-écoles» a déploré M.Aoudia, soulignant que le ministère des Transports prévoit de nouvelles écoles de conduite sans pour autant se soucier des contraintes qui rongent le domaine. «Les circuits ne sont pas conformes à la réglementation. Les candidats activent dans des conditions misérables dans des circuits isolés sans abri ni protection », a-t-il ajouté. Il est utile de souligner que plus de 6.000 auto-écoles existent actuellement sur le territoire national, ce qui est largement suffisant, selon M.Aoudia. En outre, M.Aoudia a qualifié le nouveau permis à points d'«exploit» tout en s'interrogeant sur son éventuelle application. «C'est facile de passer au permis à points à condition qu'il soit applicable à tout le monde sans exception» a-t-il lancé. Pour sa part, le président de la Fédération des chauffeurs de taxi, M. Aït Braham, a révoqué la décision de la tutelle qui incite les propriétaires de taxi à changer leurs anciens véhicules. Parmi les 145 mille chauffeurs de taxi que compte le territoire national, nombre d'entre eux ont demandé l'aide de l'Etat sans réaction palpable. A ce titre, une lettre, signale-t-on, sera adressée cette semaine au premier responsable du secteur dans le but de renouveler le dialogue et apaiser les tensions. A noter enfin que le congrés de l'UGCAA se tiendra les 18 et 19 novembre prochain. La grogne des syndicalistes du secteur monte d'un cran. Ils menacent de recourir à une action commune, notamment un mouvement de protestation national et comptent durcir le ton face au silence radio des pouvoirs publics. «Nous allons recourir à la grève si des discussions ne sont pas entamées avec la tutelle qui opère en solo dans la prise de décisions et autres nouvelles mesures sans pour autant nous consulter» ont affirmé les représentants des différents syndicats des transports réunis hier à Alger, au siège de l' UGCAA. «On dénonce cette mise à l'écart» a martelé le président de la Fédération des chauffeurs de taxi, Aït Braham Hocine. Il s'agit, en effet, du Syndicat des transporteurs de voyageurs et marchandises, des chauffeurs de taxi et des directeurs d'auto-écoles. Ces derniers ont appelé à la prise en charge concrète de leurs doléances, œuvrant dans un secteur qu'ils qualifient d'«anarchique». Les trois syndicats en question affirment avoir été reçus au ministère des Transports, au mois d'août dernier, mais rien n'est venu de la part de la tutelle, ce qui a provoqué des réclamations hostiles des professionnels du transport. Pour Boucherit Saïd, président de la Fédération des transports de voyageurs et de marchandises, l'attribution de nouvelles lignes, décidée récemment par le ministère, est inacceptable. «C'est de la concurrence déloyale que de mettre en service de nouveaux bus dans des lignes déjà saturées» a-t-il dit. Le mécontentement des transporteurs de voyageurs s'articule essentiellement autour de l'ouverture du secteur à l'investissement, à travers une circulaire datant du 10 février 2009. Pour leur part, les directeurs des transports réclament le gel de ces lignes tant que les plans de transport ne sont pas modernisés et remis à jour. «L'absence d'un plan de transport est à l'origine de l'anarchie dans la distribution de lignes de transports nationaux» a déploré Boucherit. Pour lui, une étude sur la situation actuelle du transport déterminera le degré de besoin de chaque région. Par ailleurs, le président de la Fédération des auto-écoles, Aoudia Ahmed, a dénoncé, de son côté, l'attribution d'agréments pour l'ouverture de nouvelles auto-écoles alors que le manque d'examinateurs sur la plan national est flagrant. «Nous ne disposons que de 45 examinateurs pour les 445 auto-écoles de la wilaya d'Alger, alors qu'à Tizi Ouzou, on compte 6 examinateurs seulement pour 265 auto-écoles» a déploré M.Aoudia, soulignant que le ministère des Transports prévoit de nouvelles écoles de conduite sans pour autant se soucier des contraintes qui rongent le domaine. «Les circuits ne sont pas conformes à la réglementation. Les candidats activent dans des conditions misérables dans des circuits isolés sans abri ni protection », a-t-il ajouté. Il est utile de souligner que plus de 6.000 auto-écoles existent actuellement sur le territoire national, ce qui est largement suffisant, selon M.Aoudia. En outre, M.Aoudia a qualifié le nouveau permis à points d'«exploit» tout en s'interrogeant sur son éventuelle application. «C'est facile de passer au permis à points à condition qu'il soit applicable à tout le monde sans exception» a-t-il lancé. Pour sa part, le président de la Fédération des chauffeurs de taxi, M. Aït Braham, a révoqué la décision de la tutelle qui incite les propriétaires de taxi à changer leurs anciens véhicules. Parmi les 145 mille chauffeurs de taxi que compte le territoire national, nombre d'entre eux ont demandé l'aide de l'Etat sans réaction palpable. A ce titre, une lettre, signale-t-on, sera adressée cette semaine au premier responsable du secteur dans le but de renouveler le dialogue et apaiser les tensions. A noter enfin que le congrés de l'UGCAA se tiendra les 18 et 19 novembre prochain.