Le Président polonais, Lech Kaczynski, a signé le Traité européen de Lisbonne, parachevant le processus de ratification du texte réformateur par la Pologne. Lors d'une cérémonie officielle de signature du document, au palais présidentiel à Varsovie, M. Kaczynski a souligné que "le changement de décision du peuple irlandais a fait que le traité a repris vie et qu'il n'y a plus d'obstacles pour le ratifier". "Aujourd'hui est une journée très importante pour l'histoire de la Pologne et de l'Union européenne", a-t-il indiqué. La Pologne, avec l'Irlande et la République tchèque, étaient les trois derniers pays de l'Union européenne (UE) à ne pas avoir encore achevé le processus de ratification du traité réformateur. Ils ne restaient plus que deux pays, après que les Irlandais eurent dit "oui" avec 67,13% de voix au référendum sur le texte européen, après un premier échec en juin 2008. Elaboré après le rejet par la France et les Pays-Bas de la Constitution européenne en 2005, ce traité doit se substituer au traité de Nice qui, en 2000, devait aider à l'élargissement de l'Europe. Pour entrer en vigueur, le texte, censé donner un nouveau souffle à l'UE en matière d'efficacité et d'influence dans le monde, doit être approuvé par l'ensemble des 27 de l'UE pour le ratifier ; le president tchèque exige une dérogation concernant la Charte des droits fondamentaux pour empêcher la restitution des biens des Allemands confisqués après la Seconde Guerre mondiale : une telle dérogation sera une garantie pour que le Traité de lisbonne ne conduise pas à l'abolition des décrets signés en 45-46 par le président tchèque d'alors Edvard Bebes : ces decrets ont servis de base juridique à la confiscation des biens et l'expulsion de Tchécoslovaquie des 3 millions d'Allemands sous l'accusation de collaboration avec les nazis. Le Président polonais, Lech Kaczynski, a signé le Traité européen de Lisbonne, parachevant le processus de ratification du texte réformateur par la Pologne. Lors d'une cérémonie officielle de signature du document, au palais présidentiel à Varsovie, M. Kaczynski a souligné que "le changement de décision du peuple irlandais a fait que le traité a repris vie et qu'il n'y a plus d'obstacles pour le ratifier". "Aujourd'hui est une journée très importante pour l'histoire de la Pologne et de l'Union européenne", a-t-il indiqué. La Pologne, avec l'Irlande et la République tchèque, étaient les trois derniers pays de l'Union européenne (UE) à ne pas avoir encore achevé le processus de ratification du traité réformateur. Ils ne restaient plus que deux pays, après que les Irlandais eurent dit "oui" avec 67,13% de voix au référendum sur le texte européen, après un premier échec en juin 2008. Elaboré après le rejet par la France et les Pays-Bas de la Constitution européenne en 2005, ce traité doit se substituer au traité de Nice qui, en 2000, devait aider à l'élargissement de l'Europe. Pour entrer en vigueur, le texte, censé donner un nouveau souffle à l'UE en matière d'efficacité et d'influence dans le monde, doit être approuvé par l'ensemble des 27 de l'UE pour le ratifier ; le president tchèque exige une dérogation concernant la Charte des droits fondamentaux pour empêcher la restitution des biens des Allemands confisqués après la Seconde Guerre mondiale : une telle dérogation sera une garantie pour que le Traité de lisbonne ne conduise pas à l'abolition des décrets signés en 45-46 par le président tchèque d'alors Edvard Bebes : ces decrets ont servis de base juridique à la confiscation des biens et l'expulsion de Tchécoslovaquie des 3 millions d'Allemands sous l'accusation de collaboration avec les nazis.