Le ministre des Transports, Amar Tou, a fait savoir hier que certains examinateurs de permis de conduire «ne sont pas toujours honnêtes». Il a promis dans ce sens qu'il compte procéder «prochainement» à une série de changements. «Nous recevons beaucoup de plaintes au sujet de leur comportement et beaucoup de ces requêtes sont fondées», a indiqué à ce propos le représentant du gouvernement, lequel a précisé que des examinateurs ont été sanctionnés selon le degré de gravité de leurs fautes. Il est utile de rappeler que le ministre des Transports était à Rouiba où il a procédé à l'inauguration du Centre national des permis de conduire (Cenapec), situé dans l'enceinte de l'Institut supérieur de formation ferroviaire (ISFF). Le Cenapec, dirigé par Benider Yazid Dalila, a pour mission l'encadrement des activités d'enseignement de la conduite automobile par la mise en place d'une politique nationale basée sur l'introduction des moyens techniques et pédagogiques nouveaux, susceptibles d'offrir une meilleure qualité de formation et de perfectionnement des examinateurs et des moniteurs d'auto-écoles. Doté d'un budget d'équipement de 405 millions de dinars, le nouveau centre se fixe également pour objectif l'organisation des examens de permis de conduire par l'instauration d'un programme national et une carte nationale des examens de conduite. «La mise en place de ce centre traduit le souci majeur des pouvoirs publics de parfaire la formation des examinateurs, des moniteurs et des candidats au permis de conduire», avec comme toile de fond la réduction des accidents de la route en Algérie, a déclaré le ministre à la presse. Ce centre, créé par la loi de 2001 relative à l'organisation, la sécurité et la police de la circulation routière, «va assurer un niveau supérieur de qualité dans le domaine de la formation à la conduite automobile sous tous ses aspects et jouer aussi un rôle d'évaluation de toutes nos actions», a souligné le ministre des Transports. Concernant les facteurs qui peuvent contribuer à l'avenir à réduire les accidents de la route, en complément de l'action de ce centre, le ministre a mentionné l'ouverture graduelle de l'autoroute Est-Ouest, l'ouverture de nouvelles voies express, mais aussi le civisme des citoyens et les actions de sensibilisation. Le projet du permis à points a été soumis par le ministère des Transports aux services du Premier ministre qui compte le présenter aux différents ministères afin de recueillir leurs avis sur ce texte, a indiqué M. Tou. Après l'ouverture de ce centre, la prochaine étape consiste, selon le ministre, en la création de trois fichiers nationaux dédiés aux permis de conduire, aux infractions au code de la route et aux cartes grises. Selon les statistiques, 90% des accidents de la route en Algérie ont pour origine le facteur humain, tandis que les chauffeurs les plus impliqués dans les accidents sont âgés entre 30 et 39 ans (30% des cas) contre 16% pour la catégorie des moins de 20 ans. Les poids lourds (bus et camions) représentent 15% des causes d'accidents. Le ministre des Transports, Amar Tou, a fait savoir hier que certains examinateurs de permis de conduire «ne sont pas toujours honnêtes». Il a promis dans ce sens qu'il compte procéder «prochainement» à une série de changements. «Nous recevons beaucoup de plaintes au sujet de leur comportement et beaucoup de ces requêtes sont fondées», a indiqué à ce propos le représentant du gouvernement, lequel a précisé que des examinateurs ont été sanctionnés selon le degré de gravité de leurs fautes. Il est utile de rappeler que le ministre des Transports était à Rouiba où il a procédé à l'inauguration du Centre national des permis de conduire (Cenapec), situé dans l'enceinte de l'Institut supérieur de formation ferroviaire (ISFF). Le Cenapec, dirigé par Benider Yazid Dalila, a pour mission l'encadrement des activités d'enseignement de la conduite automobile par la mise en place d'une politique nationale basée sur l'introduction des moyens techniques et pédagogiques nouveaux, susceptibles d'offrir une meilleure qualité de formation et de perfectionnement des examinateurs et des moniteurs d'auto-écoles. Doté d'un budget d'équipement de 405 millions de dinars, le nouveau centre se fixe également pour objectif l'organisation des examens de permis de conduire par l'instauration d'un programme national et une carte nationale des examens de conduite. «La mise en place de ce centre traduit le souci majeur des pouvoirs publics de parfaire la formation des examinateurs, des moniteurs et des candidats au permis de conduire», avec comme toile de fond la réduction des accidents de la route en Algérie, a déclaré le ministre à la presse. Ce centre, créé par la loi de 2001 relative à l'organisation, la sécurité et la police de la circulation routière, «va assurer un niveau supérieur de qualité dans le domaine de la formation à la conduite automobile sous tous ses aspects et jouer aussi un rôle d'évaluation de toutes nos actions», a souligné le ministre des Transports. Concernant les facteurs qui peuvent contribuer à l'avenir à réduire les accidents de la route, en complément de l'action de ce centre, le ministre a mentionné l'ouverture graduelle de l'autoroute Est-Ouest, l'ouverture de nouvelles voies express, mais aussi le civisme des citoyens et les actions de sensibilisation. Le projet du permis à points a été soumis par le ministère des Transports aux services du Premier ministre qui compte le présenter aux différents ministères afin de recueillir leurs avis sur ce texte, a indiqué M. Tou. Après l'ouverture de ce centre, la prochaine étape consiste, selon le ministre, en la création de trois fichiers nationaux dédiés aux permis de conduire, aux infractions au code de la route et aux cartes grises. Selon les statistiques, 90% des accidents de la route en Algérie ont pour origine le facteur humain, tandis que les chauffeurs les plus impliqués dans les accidents sont âgés entre 30 et 39 ans (30% des cas) contre 16% pour la catégorie des moins de 20 ans. Les poids lourds (bus et camions) représentent 15% des causes d'accidents.