L'ouverture de l'organisation du hadj et de la Omra est la revendication soulevée par le syndicat national des agences de voyages, ce dernier s'étant rendu compte de la marginalisation que subissent les agences de voyages dans ce domaine. « Nous voulons que l'organisation du hadj soit totalement ouverte pour le secteur privé. Ainsi on pourra travailler avec des prix concurrentiels. Actuellement,on est dans l'obligation de travailler avec les prix décidés par l'Etat, une preuve supplémentaire que nous ne gagnons pas grand-chose», a dit, hier, M.Menaceur, 1er vice-président national des agences de voyage, dans une déclaration au Midi Libre. Cette ouverture du secteur, si elle est admise par l'Etat, permettra, selon notre interlocuteur, une meilleure qualité de service au profit des pèlerins et aussi du développement de l'activité. Les agences de voyages privées connues, jadis, pour être des partenaires importants dans l'organisation du pèlerinage ont vu leurs prérogatives se rétrécir cette année. Ces agences sont, en effet, sous ordre de la tutelle privées de participer à l'organisation des voyages, elles ne font plus que de l'assistanat aux pèlerins, une fois que ces derniers atterrissent aux lieux saints. C'est ce que nous a appris Chérif Menaceur. Ce dernier a affirmé que « les agences de voyages ne sont plus partie prenante de l'organisation du pèlerinage. Notre tâche se limite en la prise en charge des pèlerins une fois arrivés en Arabie Saoudite». Cette limitation dans l'activité, selon lui, prouve suffisamment que «les agenciers ne tirent aucun profit financier à travers leur participation à cette campagne, tout est mis en place sans notre consentement». Or, les agences de voyages ne prennent plus en charge l'organisation du voyage, la procuration du visa ou l'assurance du pèlerin. «Les agences ne participent qu'en réponse à l'appel de l'Etat, pour aider ce dernier et de même pour ne pas risquer d'être mis à l'écart prochainement si elles refusaient de participer », a-t-il expliqué. M. Menaceur a voulu répondre par ces mots aux avertissements émis par le DG de l'Office national du hadj, Cheikh Berbara, à l'adresse des agences de voyages. Cheikh Berbara a nettement affirmé que les agences de voyages privées qui n'accomplissent pas convenablement leur travail vis-à-vis des hadjs seront sanctionnées et même privées de leurs agréments. Il estime que ces organisations participent à l'opération dans un but lucratif, les accusant de faire passer le gain matériel avant le bien être des pèlerins. «L'Office a lui-même procédé à la sélection des 32 agences de voyage qui participent à l'organisation du pèlerinage. Si son choix est mauvais cela relève de sa responsabilité, il doit donc revoir ses critères de sélection», a dit M.Menaceur à ce propos. Il ajoutera aussi que cet événement «n'est pas bien organisé». «Pour 250 pèlerins, nous n'avons droit qu'à 3 accompagnateurs, soit une moyenne de 83 personnes pour chaque accompagnateur, alors que nous avions pour habitude de désigner 1 accompagnateur pour 40 à 50 pèlerins. C'est impossible d'assurer une bonne prise en charge dans de pareilles conditions», a conclu notre interlocuteur. L'ouverture de l'organisation du hadj et de la Omra est la revendication soulevée par le syndicat national des agences de voyages, ce dernier s'étant rendu compte de la marginalisation que subissent les agences de voyages dans ce domaine. « Nous voulons que l'organisation du hadj soit totalement ouverte pour le secteur privé. Ainsi on pourra travailler avec des prix concurrentiels. Actuellement,on est dans l'obligation de travailler avec les prix décidés par l'Etat, une preuve supplémentaire que nous ne gagnons pas grand-chose», a dit, hier, M.Menaceur, 1er vice-président national des agences de voyage, dans une déclaration au Midi Libre. Cette ouverture du secteur, si elle est admise par l'Etat, permettra, selon notre interlocuteur, une meilleure qualité de service au profit des pèlerins et aussi du développement de l'activité. Les agences de voyages privées connues, jadis, pour être des partenaires importants dans l'organisation du pèlerinage ont vu leurs prérogatives se rétrécir cette année. Ces agences sont, en effet, sous ordre de la tutelle privées de participer à l'organisation des voyages, elles ne font plus que de l'assistanat aux pèlerins, une fois que ces derniers atterrissent aux lieux saints. C'est ce que nous a appris Chérif Menaceur. Ce dernier a affirmé que « les agences de voyages ne sont plus partie prenante de l'organisation du pèlerinage. Notre tâche se limite en la prise en charge des pèlerins une fois arrivés en Arabie Saoudite». Cette limitation dans l'activité, selon lui, prouve suffisamment que «les agenciers ne tirent aucun profit financier à travers leur participation à cette campagne, tout est mis en place sans notre consentement». Or, les agences de voyages ne prennent plus en charge l'organisation du voyage, la procuration du visa ou l'assurance du pèlerin. «Les agences ne participent qu'en réponse à l'appel de l'Etat, pour aider ce dernier et de même pour ne pas risquer d'être mis à l'écart prochainement si elles refusaient de participer », a-t-il expliqué. M. Menaceur a voulu répondre par ces mots aux avertissements émis par le DG de l'Office national du hadj, Cheikh Berbara, à l'adresse des agences de voyages. Cheikh Berbara a nettement affirmé que les agences de voyages privées qui n'accomplissent pas convenablement leur travail vis-à-vis des hadjs seront sanctionnées et même privées de leurs agréments. Il estime que ces organisations participent à l'opération dans un but lucratif, les accusant de faire passer le gain matériel avant le bien être des pèlerins. «L'Office a lui-même procédé à la sélection des 32 agences de voyage qui participent à l'organisation du pèlerinage. Si son choix est mauvais cela relève de sa responsabilité, il doit donc revoir ses critères de sélection», a dit M.Menaceur à ce propos. Il ajoutera aussi que cet événement «n'est pas bien organisé». «Pour 250 pèlerins, nous n'avons droit qu'à 3 accompagnateurs, soit une moyenne de 83 personnes pour chaque accompagnateur, alors que nous avions pour habitude de désigner 1 accompagnateur pour 40 à 50 pèlerins. C'est impossible d'assurer une bonne prise en charge dans de pareilles conditions», a conclu notre interlocuteur.