Le secteur de l'éducation est en ébullition. La récente décision du ministre de l'Education nationale, qui autorise les écoles pratiquant la double vacation, à ouvrir leurs portes les samedis, ne fait que confirmer le malaise et le chamboulement qui caractérise cette année scolaire, déjà mouvementée dès la rentrée. Les menaces de grève et autres actions de protestation voient le jour par-ci et par-là. Au moment où les établissements scolaires ont accueilli avec soulagement le feu vert les autorisant à assurer les cours les samedis, fixés comme jours de repos hebdomadaires, le mécontentement des parents d'élèves n'a pas tardé à se manifester déplorant cette atteinte aux jours de repos et retrouvailles familiales. «L'instauration d'un week-end de deux jours est irrévocable. Le président de la République a déclaré les vendredis et samedis journées de repos hebdomadaire, nous ne reviendront pas là dessus», nous a déclaré, hier, Hadj Dellalou, président de la Fédération nationale des associations des parents d'élèves. Ce dernier a déploré la prise «en solo» d'une telle décision qui chamboule le repos des élèves, parents d'élèves et enseignants. «La décision a été annoncée et appliquée par le ministère sans concertation avec les partenaires sociaux directs, en l'occurrence, les représentants des enseignants et ceux des parents d'élèves. Nous n'avons été informés à travers les médias», a-t-il regretté, et d'ajouter «je n'arrive pas à comprendre, sur quelle base peut-on prendre de pareilles décisions». Selon M.Dellalou, le personnel enseignant est astreint à de nouveaux horaires, à un étalement et à un allongement du volume horaire d'enseignement pour combler le déficit né du passage de l'ancien week-end au nouveau, les élèves ne retrouvent plus leurs marques avec des horaires qui ne leur laissent que peu de temps pour les loisirs, aumoment où les parents d'élèves ne parviennent plus à gérer leur temps. «C'est à un véritable cafouillage que nous assistons depuis la rentrée scolaire. Alors autoriser les directeurs des écoles à enseigner comme ils le souhaitent n'ajoutera que du désordre», a-t-il souligné. Par ailleurs, il faut dire que les changements du week-end ne sont que la goutte qui fait déborder le vase. Cette année scolaire a été marquée par de nombreux changements qui ont surpris plus d'un, notamment, le passage de 27 à 35 semaines de cours, la fin des journées de cours fixée à 17h30, l'obligation de la couleur des blouses, etc. «Chaque rallongement devrait être suivi d'un allégement des cours, ce qui n'est malheureusement pas le cas chez nous», a-t-il regretté. Le personnel de l'éducation a adressé à maintes reprises des demandes, poursuit-il, pour des cours à 45 minutes au lieu d'une heure, mais pour l'instant leurs doléances sont restées vaines. «La tutelle doit comprendre qu'elle ne doit pas travailler seule, qu'il doit nous consulter pour éviter les complications». Le représentant des parents d'élèves nous a confirmé avoir demandé une réunion d'urgence auprès des responsables du ministère afin de résoudre certains points noirs qui minent cette reprise des classes. «Nous sommes dans l'attente d'une réponse», a-t-il dit. D'un autre côté, M. Dellalou appelle l'ensemble des élèves à éviter toute marche de protestation, vu les risques qu'engendrent de telles démarches. Le secteur de l'éducation est en ébullition. La récente décision du ministre de l'Education nationale, qui autorise les écoles pratiquant la double vacation, à ouvrir leurs portes les samedis, ne fait que confirmer le malaise et le chamboulement qui caractérise cette année scolaire, déjà mouvementée dès la rentrée. Les menaces de grève et autres actions de protestation voient le jour par-ci et par-là. Au moment où les établissements scolaires ont accueilli avec soulagement le feu vert les autorisant à assurer les cours les samedis, fixés comme jours de repos hebdomadaires, le mécontentement des parents d'élèves n'a pas tardé à se manifester déplorant cette atteinte aux jours de repos et retrouvailles familiales. «L'instauration d'un week-end de deux jours est irrévocable. Le président de la République a déclaré les vendredis et samedis journées de repos hebdomadaire, nous ne reviendront pas là dessus», nous a déclaré, hier, Hadj Dellalou, président de la Fédération nationale des associations des parents d'élèves. Ce dernier a déploré la prise «en solo» d'une telle décision qui chamboule le repos des élèves, parents d'élèves et enseignants. «La décision a été annoncée et appliquée par le ministère sans concertation avec les partenaires sociaux directs, en l'occurrence, les représentants des enseignants et ceux des parents d'élèves. Nous n'avons été informés à travers les médias», a-t-il regretté, et d'ajouter «je n'arrive pas à comprendre, sur quelle base peut-on prendre de pareilles décisions». Selon M.Dellalou, le personnel enseignant est astreint à de nouveaux horaires, à un étalement et à un allongement du volume horaire d'enseignement pour combler le déficit né du passage de l'ancien week-end au nouveau, les élèves ne retrouvent plus leurs marques avec des horaires qui ne leur laissent que peu de temps pour les loisirs, aumoment où les parents d'élèves ne parviennent plus à gérer leur temps. «C'est à un véritable cafouillage que nous assistons depuis la rentrée scolaire. Alors autoriser les directeurs des écoles à enseigner comme ils le souhaitent n'ajoutera que du désordre», a-t-il souligné. Par ailleurs, il faut dire que les changements du week-end ne sont que la goutte qui fait déborder le vase. Cette année scolaire a été marquée par de nombreux changements qui ont surpris plus d'un, notamment, le passage de 27 à 35 semaines de cours, la fin des journées de cours fixée à 17h30, l'obligation de la couleur des blouses, etc. «Chaque rallongement devrait être suivi d'un allégement des cours, ce qui n'est malheureusement pas le cas chez nous», a-t-il regretté. Le personnel de l'éducation a adressé à maintes reprises des demandes, poursuit-il, pour des cours à 45 minutes au lieu d'une heure, mais pour l'instant leurs doléances sont restées vaines. «La tutelle doit comprendre qu'elle ne doit pas travailler seule, qu'il doit nous consulter pour éviter les complications». Le représentant des parents d'élèves nous a confirmé avoir demandé une réunion d'urgence auprès des responsables du ministère afin de résoudre certains points noirs qui minent cette reprise des classes. «Nous sommes dans l'attente d'une réponse», a-t-il dit. D'un autre côté, M. Dellalou appelle l'ensemble des élèves à éviter toute marche de protestation, vu les risques qu'engendrent de telles démarches.