Les voix s'elèvent cette fois-ci du côté des syndicats qui déplorent les conditions pénibles des écoliers et réclament le retour au week-end jeudi-vendredi. Les voix s'elèvent cette fois-ci du côté des syndicats qui déplorent les conditions pénibles des écoliers et réclament le retour au week-end jeudi-vendredi. La confusion règne encore chez l'ensemble des personnels du secteur de l'Education concernant les journées de repos hebdomadaires. Certes, la journée du vendredi est retenue, pour sa part, comme journée de repos, en revanche, celle de samedi n'est pas encore tranchée. Pire encore, le premier responsable du secteur, Boubeker Benbouzid, pour alléger le rythme des études des élèves, avait récemment autorisé la tenue des cours le samedi matin ou après-midi. Il a précisément donné le choix aux directeurs des établissements scolaires à enseigner selon leur convenances. Ce qui a suscité la grogne dans le monde de l'éducation et semé un véritable cafouillage. «Ce n'est pas une bonne idée», rétorque la Fédération nationale des associations des parents d'élèves qui réclame le droit fondamental de deux jours de repos hebdomadaire et un allégement des programmes totalement surchargés. C'est ce qu'ont soutenu également les lycéens qui ont largement exprimé leur mécontentement à travers des marches nationales. Cependant, la voix s'élève, à présent, du côté des syndicats de l'Education nationale qui déplorent les conditions pénibles des écoliers et des fonctionnaires et réclament unanimement le retour à l'ancien week-end, c'est-à-dire, le jeudi-vendredi. En effet, le syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) a été le premier a réclamer le retour à l'application de l'ancien week-end, lors d'une rencontre avec la presse nationale, tout en regrettant la précipitation dans la prise d'une telle décision. Contacté hier par le Midi Libre, le porte-parole du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane estime que la solution appropriée pour l'actuelle situation anarchique qui caractérise l'Education nationale est évidemment de retourner à l'ancien jeudi-vendredi. «La tutelle doit uniformiser les jours de repos des familles. L'ancien week-end s'impose de lui-même», a-t-il souligné. Interrogé sur la réaction un peu tardive des syndicats qui ont, rappelle-t-on, pris part à la réunion avec le ministre concerné devant l'application du week-end universel en août dernier, le représentant du Snapest estime qu' ils ont été mis devant le fait accompli. « Les jeux étaient faits et le week-end allait être imposé. Ce qui aurait dû se faire, c'est la translation de l'ancien week-end», a souligné M. Meriane. D'un autre côté, le Conseil des lycées d'Alger, par le biais de son porte-parole, Idir Achour, appelle également à l'application de l'ancien week-end. «Vu les conditions de crise que vit l'école algérienne, dont Benbouzid est responsable, il est préférable d'enseigner les jeudis matins comme cela se faisait avant», a-t-il déclaré, avant d'ajouter que «l'ancien week-end est une nécessité absolue en attendant l'allégement des programmes et le volume des horaires». Il faut dire que depuis la réforme du système éducatif imposé pour cette année scolaire, ni le personnel enseignant astreint à de nouveaux horaires, à un étalement et à un allongement du volume horaire d'enseignement pour combler le déficit né du passage de l'ancien week-end au nouveau ni les élèves qui ne retrouvent plus leurs marques avec des horaires qui ne leur laissent que peu de temps pour les loisirs, encore moins les parents d'élèves qui ne parviennent plus à gérer leur temps. De ce fait, les syndicats tirent la sonnette d'alarme quant à la situation lamentable que vit le fonctionnaire éducatif ainsi que les élèves, tout cycle confondu, notamment en ce qui concerne la surcharge des programmes et le volume horaire. Par ailleurs, au- delà de la polémique du nouveau week-end, le mois de novembre prochain s'annonce chaud sur le plan social, suite aux décisions prises par les syndicats qui ont décidé d'entamer une grève cyclique d'une semaine à partir du 8 novembre prochain. La confusion règne encore chez l'ensemble des personnels du secteur de l'Education concernant les journées de repos hebdomadaires. Certes, la journée du vendredi est retenue, pour sa part, comme journée de repos, en revanche, celle de samedi n'est pas encore tranchée. Pire encore, le premier responsable du secteur, Boubeker Benbouzid, pour alléger le rythme des études des élèves, avait récemment autorisé la tenue des cours le samedi matin ou après-midi. Il a précisément donné le choix aux directeurs des établissements scolaires à enseigner selon leur convenances. Ce qui a suscité la grogne dans le monde de l'éducation et semé un véritable cafouillage. «Ce n'est pas une bonne idée», rétorque la Fédération nationale des associations des parents d'élèves qui réclame le droit fondamental de deux jours de repos hebdomadaire et un allégement des programmes totalement surchargés. C'est ce qu'ont soutenu également les lycéens qui ont largement exprimé leur mécontentement à travers des marches nationales. Cependant, la voix s'élève, à présent, du côté des syndicats de l'Education nationale qui déplorent les conditions pénibles des écoliers et des fonctionnaires et réclament unanimement le retour à l'ancien week-end, c'est-à-dire, le jeudi-vendredi. En effet, le syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) a été le premier a réclamer le retour à l'application de l'ancien week-end, lors d'une rencontre avec la presse nationale, tout en regrettant la précipitation dans la prise d'une telle décision. Contacté hier par le Midi Libre, le porte-parole du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane estime que la solution appropriée pour l'actuelle situation anarchique qui caractérise l'Education nationale est évidemment de retourner à l'ancien jeudi-vendredi. «La tutelle doit uniformiser les jours de repos des familles. L'ancien week-end s'impose de lui-même», a-t-il souligné. Interrogé sur la réaction un peu tardive des syndicats qui ont, rappelle-t-on, pris part à la réunion avec le ministre concerné devant l'application du week-end universel en août dernier, le représentant du Snapest estime qu' ils ont été mis devant le fait accompli. « Les jeux étaient faits et le week-end allait être imposé. Ce qui aurait dû se faire, c'est la translation de l'ancien week-end», a souligné M. Meriane. D'un autre côté, le Conseil des lycées d'Alger, par le biais de son porte-parole, Idir Achour, appelle également à l'application de l'ancien week-end. «Vu les conditions de crise que vit l'école algérienne, dont Benbouzid est responsable, il est préférable d'enseigner les jeudis matins comme cela se faisait avant», a-t-il déclaré, avant d'ajouter que «l'ancien week-end est une nécessité absolue en attendant l'allégement des programmes et le volume des horaires». Il faut dire que depuis la réforme du système éducatif imposé pour cette année scolaire, ni le personnel enseignant astreint à de nouveaux horaires, à un étalement et à un allongement du volume horaire d'enseignement pour combler le déficit né du passage de l'ancien week-end au nouveau ni les élèves qui ne retrouvent plus leurs marques avec des horaires qui ne leur laissent que peu de temps pour les loisirs, encore moins les parents d'élèves qui ne parviennent plus à gérer leur temps. De ce fait, les syndicats tirent la sonnette d'alarme quant à la situation lamentable que vit le fonctionnaire éducatif ainsi que les élèves, tout cycle confondu, notamment en ce qui concerne la surcharge des programmes et le volume horaire. Par ailleurs, au- delà de la polémique du nouveau week-end, le mois de novembre prochain s'annonce chaud sur le plan social, suite aux décisions prises par les syndicats qui ont décidé d'entamer une grève cyclique d'une semaine à partir du 8 novembre prochain.