Mardi c'était au tour de l'écrivain Habib Ayyoub de présenter son dernier ouvrage selon la tradition bien ancrée de la librairie Noûn, depuis sa création. C'est dans une joyeuse ambiance de retrouvailles que s'est déroulée la séance de lecture-débats, suivie de dédicaces. Dans un climat à la fois concentré et détendu l'auditoire a fait connaissance avec «L'Homme qui n'existait pas», recueil de nouvelles publié récemment aux éditions Barzakh. Mme Yamina Hellal en a donné une lecture châtiée qui a fait vivre les personnages et les situations fictifs dans un contexte quasi-théâtral. La dose d'humour, la critique acide et la colère contenues dans les textes de l'écrivain ont fait dire à Selma Hellal, son éditrice, qu'il risquait souvent de basculer dans le pamphlet ce qui pourrait dénaturer le caractère éminemment littéraire de son écriture. «Comme tout un chacun, notre ami a du connaître la tentation de s'élancer tout seul dans la rue en hurlant comme un fou ! Il est normal que cette colère se ressente dans son écriture», a fait remarquer Chawki Amari, lui-même auteur et chroniqueur bien connu du public. A ceux qui voulaient savoir si derrière chaque écrivain algérien ne sommeillait pas, profondément frustré, un auteur de pamphlets, Habib Ayyoub a déclaré que pour sa part il en écrirait volontiers. «Mais y a-t-il des éditeurs chez nous qui accepteraient de publier de pareils textes ?» s'est demandé l'auditoire. Avant l'habituelle bousculade des dédicaces et le thé accompagné de pâtisseries algéroises, non moins habituels, ceux qui avaient déjà lu l'ouvrage en ont débattu avec chaleur. Habib Ayyoub est l'un des écrivains les plus productifs de sa génération. En 2002, il a publié «Le désert et après» et «Le gardien» puis «C'était la guerre», un recueil de nouvelles, «Le Palestinien», un roman, en 2003 et «Vie et mort d'un citoyen provisoire »,autre roman, en 2005. Il a reçu le prix Mohamed Dib pour «C'était la guerre». Né à Takdempt le 15 Octobre 1947, il a fait des études de sociologie en Algérie puis de cinéma à Bruxelles. Il vit et travaille à Dellys. Avant de publier ses textes, il a réalisé des courts métrages mais gagne sa vie comme journaliste. Mardi c'était au tour de l'écrivain Habib Ayyoub de présenter son dernier ouvrage selon la tradition bien ancrée de la librairie Noûn, depuis sa création. C'est dans une joyeuse ambiance de retrouvailles que s'est déroulée la séance de lecture-débats, suivie de dédicaces. Dans un climat à la fois concentré et détendu l'auditoire a fait connaissance avec «L'Homme qui n'existait pas», recueil de nouvelles publié récemment aux éditions Barzakh. Mme Yamina Hellal en a donné une lecture châtiée qui a fait vivre les personnages et les situations fictifs dans un contexte quasi-théâtral. La dose d'humour, la critique acide et la colère contenues dans les textes de l'écrivain ont fait dire à Selma Hellal, son éditrice, qu'il risquait souvent de basculer dans le pamphlet ce qui pourrait dénaturer le caractère éminemment littéraire de son écriture. «Comme tout un chacun, notre ami a du connaître la tentation de s'élancer tout seul dans la rue en hurlant comme un fou ! Il est normal que cette colère se ressente dans son écriture», a fait remarquer Chawki Amari, lui-même auteur et chroniqueur bien connu du public. A ceux qui voulaient savoir si derrière chaque écrivain algérien ne sommeillait pas, profondément frustré, un auteur de pamphlets, Habib Ayyoub a déclaré que pour sa part il en écrirait volontiers. «Mais y a-t-il des éditeurs chez nous qui accepteraient de publier de pareils textes ?» s'est demandé l'auditoire. Avant l'habituelle bousculade des dédicaces et le thé accompagné de pâtisseries algéroises, non moins habituels, ceux qui avaient déjà lu l'ouvrage en ont débattu avec chaleur. Habib Ayyoub est l'un des écrivains les plus productifs de sa génération. En 2002, il a publié «Le désert et après» et «Le gardien» puis «C'était la guerre», un recueil de nouvelles, «Le Palestinien», un roman, en 2003 et «Vie et mort d'un citoyen provisoire »,autre roman, en 2005. Il a reçu le prix Mohamed Dib pour «C'était la guerre». Né à Takdempt le 15 Octobre 1947, il a fait des études de sociologie en Algérie puis de cinéma à Bruxelles. Il vit et travaille à Dellys. Avant de publier ses textes, il a réalisé des courts métrages mais gagne sa vie comme journaliste.