Dans le froid humide de ce samedi, des centaines de personnes se sont retrouvées sur le pont Saint-Michel pour commémorer la sauvage répression de la manifestation pacifique des travailleurs algériens du 17 Octobre 1961. Dans le froid humide de ce samedi, des centaines de personnes se sont retrouvées sur le pont Saint-Michel pour commémorer la sauvage répression de la manifestation pacifique des travailleurs algériens du 17 Octobre 1961. Plus de 40 associations, partis politiques et syndicats ont appelé à ce rassemblement pour exiger la reconnaissance officielle du crime commis par l'Etat français, la liberté d'accès effective aux archives pour tous et toutes, une véritable remise en cause des violences, qu'elles soient racistes ou policières, d'hier et d'aujourd'hui. le collectif Ali -Ziri du nom de l'Algérien mort des suites de brutalités policières à Argenteuil en juin dernier est là pour rappeler que les Algériens continuent de subir l'arbitraire. Le Collectif de défense des sans- papiers estime aussi que ses adhérents sont "noyés" par l'administration dans leurs quête de régularisation. Mouloud Aounit, président de l'association "Le 93 au cœur de la République", pourtant fatigué, a appelé à plus d'engagement et se félicite du nombre de plus en plus grand de la participation au rassemblement. Mehdi Lallaoui, cinéaste et élu au conseil régional de Paris, des féministes, des syndicalistes de gauche, des militants verts se sont succédé à la tribune pour demander la reconnaissance des crimes commis et exiger que l'Etat cesse sa politique de réhabilitation du colonialisme en fermant les yeux, voire en encourageant les hommages rendus aux "criminels de l'OAS" dans plusieurs villes, en érigeant des stèles à la gloire des groupuscules de cette organisation ou à la période coloniale. Sur le pont Saint-Michel fermé à la circulation par des policiers postés non loin de la foule, des chants patriotiques dont l'Hymne algérien ont fusé durant des heures. Ensuite, l'assistance a traversé le pont et jeté des fleurs dans la Seine. Alors que les bouquets dérivaient le long du fleuve des youyous et des «Allah yarham el chouhada" se sont élevés. Le maire de la ville de Paris, Bertrand Delanoe, serait venu comme d'habitude discrètement la journée près de la plaque commémorative. Aucun officiel n'était présent au regroupement. Plus de 40 associations, partis politiques et syndicats ont appelé à ce rassemblement pour exiger la reconnaissance officielle du crime commis par l'Etat français, la liberté d'accès effective aux archives pour tous et toutes, une véritable remise en cause des violences, qu'elles soient racistes ou policières, d'hier et d'aujourd'hui. le collectif Ali -Ziri du nom de l'Algérien mort des suites de brutalités policières à Argenteuil en juin dernier est là pour rappeler que les Algériens continuent de subir l'arbitraire. Le Collectif de défense des sans- papiers estime aussi que ses adhérents sont "noyés" par l'administration dans leurs quête de régularisation. Mouloud Aounit, président de l'association "Le 93 au cœur de la République", pourtant fatigué, a appelé à plus d'engagement et se félicite du nombre de plus en plus grand de la participation au rassemblement. Mehdi Lallaoui, cinéaste et élu au conseil régional de Paris, des féministes, des syndicalistes de gauche, des militants verts se sont succédé à la tribune pour demander la reconnaissance des crimes commis et exiger que l'Etat cesse sa politique de réhabilitation du colonialisme en fermant les yeux, voire en encourageant les hommages rendus aux "criminels de l'OAS" dans plusieurs villes, en érigeant des stèles à la gloire des groupuscules de cette organisation ou à la période coloniale. Sur le pont Saint-Michel fermé à la circulation par des policiers postés non loin de la foule, des chants patriotiques dont l'Hymne algérien ont fusé durant des heures. Ensuite, l'assistance a traversé le pont et jeté des fleurs dans la Seine. Alors que les bouquets dérivaient le long du fleuve des youyous et des «Allah yarham el chouhada" se sont élevés. Le maire de la ville de Paris, Bertrand Delanoe, serait venu comme d'habitude discrètement la journée près de la plaque commémorative. Aucun officiel n'était présent au regroupement.