C'est ce qu'on appelle dans le jargon de la police "une grosse prise" vu qu'"elle met à nu tout un réseau international de faussaires de billets algériens destinés à être écoulés en Algérie. C'est une affaire très sérieuse et rare en même temps. Il faut remonter jusqu'à l'époque du franc pour trouver une affaire similaire et d'une telle ampleur.» C'est ce qu'on appelle dans le jargon de la police "une grosse prise" vu qu'"elle met à nu tout un réseau international de faussaires de billets algériens destinés à être écoulés en Algérie. C'est une affaire très sérieuse et rare en même temps. Il faut remonter jusqu'à l'époque du franc pour trouver une affaire similaire et d'une telle ampleur.» Un réseau de faussaires de billets de dinars algériens a été démantelé ce dimanche à Lyon par la police française. Composée de douze faussaires âgés de 30 à 60 ans, la bande a été arrêtée suite à la découverte d'une imprimerie destinée à fabriquer des faux billets de 1.000 DA. Ayant à sa disposition du vrai papier bancaire algérien, prêt à être imprimé, comportant déjà des dispositifs de sécurité comme les filigranes, ladite imprimerie a pu ainsi fabriquer des centaines de millions de dinars contrefaits. Le quotidien régional lyonnais le progrès, qui révèle l'information ajoute que l'imprimerie clandestine sise en plein centre de Lyon était en mesure de produire encore des millions de dinars algériens, n'était-ce l'intervention de la Police judiciaire de Lyon. Selon des sources policières, la bande de faux monnayeurs, avait écoulé 200.000 billets de 1.000 DA, soit 20 millions DA. La police a découvert du papier bancaire algérien récupéré suite à un vol à main armée commis sur un camion à Marseille en 2006, fait savoir la Police judiciaire de Lyon. Un commando armé avait assailli le véhicule qui venait d'Allemagne. A l'époque, les malfaiteurs avaient fait main basse sur une vingtaine de ces rouleaux sécurisés de 400 k, destinés au système bancaire algérien. Chaque rouleau pouvait produire 9 km de papier bancaire. De quoi produire une quantité astronomique de faux billets. «De quoi faire vaciller toute l'économie algérienne» «Avec de telles quantités, il y a de quoi faire vaciller une économie nationale, si tous les stocks sont utilisés avec une haute qualité, on touche à une valeur nationale, c'est un pilier de l'Etat», estime une source judiciaire citée par le journal lyonnais. Cependant, les enquêteurs n'ont pas mis la main sur les rouleaux déjà contrefaits. Les enquêteurs croient savoir que les billets de dinars contrefaits passeraient par des connexions italiennes avant d'être réceptionnées par leurs acolytes en Algérie. Les enquêteurs creusent la piste de la mafia napolitaine où une partie de ce stock a été retrouvée à Naples en Italie, par le biais probable de la mafia locale. En janvier 2009, 350.000 faux billets de 1.000 dinars ont été saisis, en papier du stock volé à Marseille. « Les Italiens ont une forte tradition dans les affaires de faussaires », relève un enquêteur dans cette affaire. Un réseau de faussaires de billets de dinars algériens a été démantelé ce dimanche à Lyon par la police française. Composée de douze faussaires âgés de 30 à 60 ans, la bande a été arrêtée suite à la découverte d'une imprimerie destinée à fabriquer des faux billets de 1.000 DA. Ayant à sa disposition du vrai papier bancaire algérien, prêt à être imprimé, comportant déjà des dispositifs de sécurité comme les filigranes, ladite imprimerie a pu ainsi fabriquer des centaines de millions de dinars contrefaits. Le quotidien régional lyonnais le progrès, qui révèle l'information ajoute que l'imprimerie clandestine sise en plein centre de Lyon était en mesure de produire encore des millions de dinars algériens, n'était-ce l'intervention de la Police judiciaire de Lyon. Selon des sources policières, la bande de faux monnayeurs, avait écoulé 200.000 billets de 1.000 DA, soit 20 millions DA. La police a découvert du papier bancaire algérien récupéré suite à un vol à main armée commis sur un camion à Marseille en 2006, fait savoir la Police judiciaire de Lyon. Un commando armé avait assailli le véhicule qui venait d'Allemagne. A l'époque, les malfaiteurs avaient fait main basse sur une vingtaine de ces rouleaux sécurisés de 400 k, destinés au système bancaire algérien. Chaque rouleau pouvait produire 9 km de papier bancaire. De quoi produire une quantité astronomique de faux billets. «De quoi faire vaciller toute l'économie algérienne» «Avec de telles quantités, il y a de quoi faire vaciller une économie nationale, si tous les stocks sont utilisés avec une haute qualité, on touche à une valeur nationale, c'est un pilier de l'Etat», estime une source judiciaire citée par le journal lyonnais. Cependant, les enquêteurs n'ont pas mis la main sur les rouleaux déjà contrefaits. Les enquêteurs croient savoir que les billets de dinars contrefaits passeraient par des connexions italiennes avant d'être réceptionnées par leurs acolytes en Algérie. Les enquêteurs creusent la piste de la mafia napolitaine où une partie de ce stock a été retrouvée à Naples en Italie, par le biais probable de la mafia locale. En janvier 2009, 350.000 faux billets de 1.000 dinars ont été saisis, en papier du stock volé à Marseille. « Les Italiens ont une forte tradition dans les affaires de faussaires », relève un enquêteur dans cette affaire.