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Baisse de 30% pour le terrorisme et de 5, 53% pour la criminalité
Depuis l'entrée en vigueur de la réconciliation nationale et de la nouvelle politique pénale
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 10 - 2009

Depuis le début de l'application de la politique de la réconciliation nationale, le terrorisme a connu «une baisse considérable de 30% entre 2006 et 2008».
Depuis le début de l'application de la politique de la réconciliation nationale, le terrorisme a connu «une baisse considérable de 30% entre 2006 et 2008».
Ces statistiques ont été fournis, lors d'un entretien à l'APS, hier, par le directeur des affaires pénales et des grâces au ministère de la Justice, Mokhtar Lakhdari qui juge le terrorisme «non circonscrit» dans certaines régions (Boumerdès, Tizi-Ouzou, Bouira, Tipasa, Aïn Defla et Jijel). Autres statistiques livrées, par le responsable du ministère de la Justice : En trois ans, de 2006 à 2008, «le taux de la criminalité a été réduit de 5,53%». Ces dernières statistiques sont le fruit, selon lui, «de la politique pénale mise en œuvre en Algérie». Dans un entretien à l'APS, à la veille de l'ouverture de l'année judiciaire, Mokhtar Lakhdari estime que cette politique a montré son « efficacité » et a contribué « à réduire la criminalité », faisant ressortir une baisse « significative » des infractions ciblées par le nouveau dispositif juridique, telles que les vols et l'émission de chèques sans provision. Cependant, le responsable du département de Tayeb Belaïz, laisse entendre que la politique pénale mise en œuvre à elle seule ne peut endiguer le phénomène de la criminalité. Il estime que « l'efficacité de toute politique pénale dépendait des mesures qui l'accompagnent aux plans social et économique pour prévenir la criminalité et réduire les facteurs de délinquance », soulignant que la petite et moyenne criminalités qui évoluent principalement dans les zones urbaines (Alger, Oran et Annaba), ont été dominées par les vols (51.077 infractions en 2008), suivies par les atteintes à l'intégrité corporelle (26.445 infractions en 2008). Il explique cette catégorie de criminalité par les facteurs traditionnels de délinquance, et met en cause aussi les problèmes liés à la gestion de nos villes qui a, selon lui, « contribué grandement dans l'aggravation du problème ». Parlant de la corruption et de la criminalité liées aux activités économiques et commerciales, qui se manifestent à travers les infractions relatives à la loi sur la concurrence (98.481 infractions en 2008), celles relatives à la loi sur la protection du consommateur (50.641 infractions en 2008), celles relatives à la loi sur le change (1269 en 2008), les émissions de chèques sans provision (11.117 infractions en 2008) et, enfin, la corruption qui a enregistré 807 infractions au cours de la même année, il explique que ce phénomène touchait à la transparence de la vie économique et à l'intégrité des agents publics. Plus précis. Il indique que ce genre d'infractions était la conséquence de la transition économique, s'alarmant du fait que ce type de criminalité tend à prendre de l'ampleur « surtout par le fait qu'il bénéficie de connivence d'agents de l'Etat pour prendre racine dans des secteurs publics stratégiques (secteur bancaire, marchés publics ». Abordant la criminalité organisée, autre phénomène qui tend à prendre de l'ampleur, le directeur définit cette dernière qui implique des groupes organisés qui se répartissent des rôles et se déploient au niveau transnational (trafiquants de stupéfiants, contrebande de diverses marchandises, trafic de migrants) et relève qu'elle sévit notamment dans les zones frontalières et, en particulier, dans les régions de Tlemcen, Bechar, Tamanrasset et Tébessa, soulignant la nécessité de la conjugaison des efforts aux plans régional et international, pour son éradication.
159 textes législatifs promulgués depuis 1999
La révision du système législatif national a vu la promulgation de 159 textes dont 41 à caractère législatif, 13 décrets présidentiels et 58 décrets exécutifs depuis le début de la réforme de la justice en 1999. L'arsenal juridique national sera renforcé dans les prochains mois par plusieurs textes législatifs qui sont en phase de finalisation, a-t-on appris, hier. Dans une déclaration à l'Agence algérienne de presse APS, M. Mokhtar Lakhdari, directeur des Affaires pénales et des grâces a indiqué que la révision du système législatif se fixait comme objectif d'adapter la législation nationale aux exigences de l'évolution socio-économique du pays et d'adopter les normes internationales notamment celles liées aux droits de l'Homme en vue de leur adaptation avec les engagements internationaux de notre pays. La priorité a été accordée au système juridique chargé de l'encadrement des libertés et droits fondamentaux et à l'amélioration du système judiciaire à même de faciliter l'accès à la justice. Pour ce faire, il a été procédé à l'amendement des codes pénal, de procédure pénale et de procédure civile ainsi que la loi relative à l'assistance judiciaire. Les amendements introduits visent, entre autres, à faciliter au citoyen l'accès à la justice à la faveur de mesures simplifiées, claires et à moindre coût.
C. K.
Ces statistiques ont été fournis, lors d'un entretien à l'APS, hier, par le directeur des affaires pénales et des grâces au ministère de la Justice, Mokhtar Lakhdari qui juge le terrorisme «non circonscrit» dans certaines régions (Boumerdès, Tizi-Ouzou, Bouira, Tipasa, Aïn Defla et Jijel). Autres statistiques livrées, par le responsable du ministère de la Justice : En trois ans, de 2006 à 2008, «le taux de la criminalité a été réduit de 5,53%». Ces dernières statistiques sont le fruit, selon lui, «de la politique pénale mise en œuvre en Algérie». Dans un entretien à l'APS, à la veille de l'ouverture de l'année judiciaire, Mokhtar Lakhdari estime que cette politique a montré son « efficacité » et a contribué « à réduire la criminalité », faisant ressortir une baisse « significative » des infractions ciblées par le nouveau dispositif juridique, telles que les vols et l'émission de chèques sans provision. Cependant, le responsable du département de Tayeb Belaïz, laisse entendre que la politique pénale mise en œuvre à elle seule ne peut endiguer le phénomène de la criminalité. Il estime que « l'efficacité de toute politique pénale dépendait des mesures qui l'accompagnent aux plans social et économique pour prévenir la criminalité et réduire les facteurs de délinquance », soulignant que la petite et moyenne criminalités qui évoluent principalement dans les zones urbaines (Alger, Oran et Annaba), ont été dominées par les vols (51.077 infractions en 2008), suivies par les atteintes à l'intégrité corporelle (26.445 infractions en 2008). Il explique cette catégorie de criminalité par les facteurs traditionnels de délinquance, et met en cause aussi les problèmes liés à la gestion de nos villes qui a, selon lui, « contribué grandement dans l'aggravation du problème ». Parlant de la corruption et de la criminalité liées aux activités économiques et commerciales, qui se manifestent à travers les infractions relatives à la loi sur la concurrence (98.481 infractions en 2008), celles relatives à la loi sur la protection du consommateur (50.641 infractions en 2008), celles relatives à la loi sur le change (1269 en 2008), les émissions de chèques sans provision (11.117 infractions en 2008) et, enfin, la corruption qui a enregistré 807 infractions au cours de la même année, il explique que ce phénomène touchait à la transparence de la vie économique et à l'intégrité des agents publics. Plus précis. Il indique que ce genre d'infractions était la conséquence de la transition économique, s'alarmant du fait que ce type de criminalité tend à prendre de l'ampleur « surtout par le fait qu'il bénéficie de connivence d'agents de l'Etat pour prendre racine dans des secteurs publics stratégiques (secteur bancaire, marchés publics ». Abordant la criminalité organisée, autre phénomène qui tend à prendre de l'ampleur, le directeur définit cette dernière qui implique des groupes organisés qui se répartissent des rôles et se déploient au niveau transnational (trafiquants de stupéfiants, contrebande de diverses marchandises, trafic de migrants) et relève qu'elle sévit notamment dans les zones frontalières et, en particulier, dans les régions de Tlemcen, Bechar, Tamanrasset et Tébessa, soulignant la nécessité de la conjugaison des efforts aux plans régional et international, pour son éradication.
159 textes législatifs promulgués depuis 1999
La révision du système législatif national a vu la promulgation de 159 textes dont 41 à caractère législatif, 13 décrets présidentiels et 58 décrets exécutifs depuis le début de la réforme de la justice en 1999. L'arsenal juridique national sera renforcé dans les prochains mois par plusieurs textes législatifs qui sont en phase de finalisation, a-t-on appris, hier. Dans une déclaration à l'Agence algérienne de presse APS, M. Mokhtar Lakhdari, directeur des Affaires pénales et des grâces a indiqué que la révision du système législatif se fixait comme objectif d'adapter la législation nationale aux exigences de l'évolution socio-économique du pays et d'adopter les normes internationales notamment celles liées aux droits de l'Homme en vue de leur adaptation avec les engagements internationaux de notre pays. La priorité a été accordée au système juridique chargé de l'encadrement des libertés et droits fondamentaux et à l'amélioration du système judiciaire à même de faciliter l'accès à la justice. Pour ce faire, il a été procédé à l'amendement des codes pénal, de procédure pénale et de procédure civile ainsi que la loi relative à l'assistance judiciaire. Les amendements introduits visent, entre autres, à faciliter au citoyen l'accès à la justice à la faveur de mesures simplifiées, claires et à moindre coût.
C. K.


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