Lutte n Le nombre de terroristes a été réduit considérablement et le ministre a lancé son ultime appel aux groupes qui sont aux maquis de déposer les armes avant la fin août. «La lutte contre le terrorisme se poursuivra même après l'application des dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale prévue fin août», a déclaré le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. En marge de la cérémonie organisée au siège de la Dgsn, à l'occasion de la fête de la police, Yazid Zerhouni a saisi l'opportunité pour lancer un appel aux terroristes qui ne se sont pas encore rendus. «Les personnes, qui ont compris le sens de la réconciliation, doivent en profiter et elles sont les bienvenues», a-t-il ajouté. Depuis l'avènement des dispositifs de la réconciliation nationale, plus de 200 terroristes ont déposé les armes et ont bénéficié, au titre de «repentis», de mesures de grâce telles qu'édictées par les textes sur la réconciliation. Mais le ministre a averti les récalcitrants parmi ces groupuscules qu'«ils seront combattus par tous les moyens». Autour de leur nombre exact, le ministre affirme qu'actuellement, il n'était pas possible de connaître avec exactitude le nombre de leur effectif. Il s'est contenté de rappeler qu'après 2000, ils étaient entre 800 et 1 000 personnes dans les maquis et qu'ils y a eu une baisse de leur effectif grâce aux moyens intenses de lutte déployés ces cinq dernières années. Même le nombre des attentats est réduit considérablement puisqu'il y a «un acte terroriste tous les 15 jours après avoir enregistré par le passé un acte par semaine», a-t-il fait savoir. Mais, selon lui, «il n'existe plus de terroristes dans la capitale», indiquant, par ailleurs, que certaines régions souffrent de banditisme et de kidnapping. Un phénomène qui commence sérieusement à inquiéter les responsables des services de sécurité. Et c'est à juste titre que le ministre de l'Intérieur plaide pour un renforcement de la stratégie sécuritaire à tous les niveaux.