Le secteur de la santé publique risque d'être très mouvementé en ce mois de novembre. Face au silence radio du département de Saïd Barkat, nombreux sont les syndicats autonomes qui appellent aux grèves et autres mouvements de protestation, contestant à l'unanimité la décision du Premier ministre, M.Ouyahia, qui suspend tout effet rétroactif sur les indemnités des fonctionnaires. A ce titre, une grève cyclique de trois jours par semaine, notamment, les lundi, mardi et mercredi, est d'ores et déjà annoncée et sera observée par l'ensemble des praticiens de la santé publique paralysant ainsi l'activité sanitaire sur l'ensemble des wilayas du pays. «Il est insensé d'annuler du jour au lendemain l'effet rétroactif sur les indemnités. Nous demandons la levée de cette entrave aux droits du fonctionnaire public qui complique encore plus sa situation socio-professionnelle actuelle» a lancé, hier à Alger, le Dr Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp), lors d'un point de presse. En effet, les pouvoirs publics, rappelons-le, ont décidé de suspendre l'octroi des indemnités au 1er janvier 2008, tout en promettant de les rétablir dès la promulgation des nouveaux statuts particuliers, et ce, à travers une circulaire n°3 datant du 30 septembre 2009. Autrement dit, ils excluent l'effet rétroactif sur l'application du régime indemnitaire. Ce qui a semé la confusion au sein des syndicats de différents secteurs publics. Les principales revendications du Snpsp, rappelons-le, sont inhérentes au statut particulier ainsi que l'ouverture des négociations sur le régime indemnitaire avec des garanties quant à son application avec effet rétroactif. Le Snpsp attend toujours une éventuelle ouverture de dialogue avec la tutelle, après l'échec des précédentes négociations. «Malgré nos demandes d'un éventuel dialogue, la tutelle ne nous a pas reçus depuis le mois de mai dernier. Tout ce que nous voulons, c'est aborder et régler les problèmes de cette crise qui s'est installée depuis plus de deux années entre les syndicats de la santé et leur tutelle », a-t-il ajouté. Le secteur de la santé publique risque d'être très mouvementé en ce mois de novembre. Face au silence radio du département de Saïd Barkat, nombreux sont les syndicats autonomes qui appellent aux grèves et autres mouvements de protestation, contestant à l'unanimité la décision du Premier ministre, M.Ouyahia, qui suspend tout effet rétroactif sur les indemnités des fonctionnaires. A ce titre, une grève cyclique de trois jours par semaine, notamment, les lundi, mardi et mercredi, est d'ores et déjà annoncée et sera observée par l'ensemble des praticiens de la santé publique paralysant ainsi l'activité sanitaire sur l'ensemble des wilayas du pays. «Il est insensé d'annuler du jour au lendemain l'effet rétroactif sur les indemnités. Nous demandons la levée de cette entrave aux droits du fonctionnaire public qui complique encore plus sa situation socio-professionnelle actuelle» a lancé, hier à Alger, le Dr Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp), lors d'un point de presse. En effet, les pouvoirs publics, rappelons-le, ont décidé de suspendre l'octroi des indemnités au 1er janvier 2008, tout en promettant de les rétablir dès la promulgation des nouveaux statuts particuliers, et ce, à travers une circulaire n°3 datant du 30 septembre 2009. Autrement dit, ils excluent l'effet rétroactif sur l'application du régime indemnitaire. Ce qui a semé la confusion au sein des syndicats de différents secteurs publics. Les principales revendications du Snpsp, rappelons-le, sont inhérentes au statut particulier ainsi que l'ouverture des négociations sur le régime indemnitaire avec des garanties quant à son application avec effet rétroactif. Le Snpsp attend toujours une éventuelle ouverture de dialogue avec la tutelle, après l'échec des précédentes négociations. «Malgré nos demandes d'un éventuel dialogue, la tutelle ne nous a pas reçus depuis le mois de mai dernier. Tout ce que nous voulons, c'est aborder et régler les problèmes de cette crise qui s'est installée depuis plus de deux années entre les syndicats de la santé et leur tutelle », a-t-il ajouté.