Le secteur de la santé publique risque d'être très mouvementé en cette fin d'année 2009. Face au silence radio du département de Saïd Barkat, les syndicats de la santé publique ont décidé de passer à la vitesse supérieure et semblent déterminés à faire entendre leurs voix auprès des pouvoirs publics. Le secteur de la santé publique risque d'être très mouvementé en cette fin d'année 2009. Face au silence radio du département de Saïd Barkat, les syndicats de la santé publique ont décidé de passer à la vitesse supérieure et semblent déterminés à faire entendre leurs voix auprès des pouvoirs publics. Ainsi, une concertation regroupant les différents syndicats de la santé est en cours afin de s'allier pour une action commune. Il s'agit, en effet, du syndicat des paramédicaux et des spécialistes qui rejoignent les praticiens de la santé publique, en grève depuis un mois. «Les contacts ont été bel et bien établis pour une éventuelle coordination syndicale. Certains syndicats ont répondu favorablement en attendant la confirmation d'autres», a affirmé, hier au Midi Libre, le Dr Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp). Cela dit, les syndicats autonomes de la santé publique qui appellent aux grèves s'élèvent contre «le mépris» des pouvoirs publics. «Tous nos appels aux droits publics demeurent sans échos jusqu'au jour d'aujourd'hui. Ce qui nous pousse à radicaliser notre mouvement de protestation», a-t-il affirmé. A ce propos, notre interlocuteur a désapprouvé le dialogue engagé avec la tutelle et qui n'a guère évolué en dépit de la réunion de conciliation tenue le 3 décembre dernier, à laquelle ont assisté les membres du Snpsp, le secrétaire général du ministère de la Santé, Chakou Abdeslem, ainsi que des représentants du ministère du Travail. «C'est une manière de dire que le ministre de la santé est à l'écoute de ses syndicats et que les portes du dialogue sont constamment ouvertes devant nous, mais sur le terrain de la réalité, il agit de façon contradictoire», a-t-il dit. Il faut dire, à ce titre, qu'après le secteur de l'éducation nationale, qui a été très mouvementé durant plus d'un mois par des syndicats unis et radicaux dans leurs doléances, la santé publique prend désormais la relève. Actuellement, les établissements sanitaires de proximité sont paralysés, à travers tout le pays, par une grève cyclique de trois jours (lundi, mardi et mercredi), entamée par le Snpsp. Ce débrayage est à sa quatrième et dernière semaine (préavis de grève d'un mois), avant le débrayage ouvert. «Nous sommes déterminés à aller jusqu'au bout de nos doléances, pour cela, un nouveau préavis d'une grève ouverte a été déposé dimanche dernier», a indiqué le docteur Merabet, ajoutant qu'un sit-in sera observé, le 16 du mois en cours, devant les DPSP (Direction de la prévention et de la santé de la population) à travers plusieurs wilayas. Des mouvements de protestation inquiétants, paralysant davantage les établissements de santé publique à travers tout le pays, et qui n'alarment pas visiblement le ministère de la Santé qui s'apprête à mener une campagne nationale de vaccination contre la grippe A/H1N1. Toutefois, le président du Snpsp tient à rassurer les citoyens sur la disponibilité des professionnels de la santé dès les premières heures de la vaccination, qui débutera samedi prochain. «Nous avons décidé d'élargir le service minimum des praticiens de la santé au compte de la vaccination par conscience», a-t-il dit. Pour rappel, les revendications du SNPSP sont toujours les mêmes, notamment le statut particulier de la corporation, le régime indemnitaire et les entraves à la liberté syndicale. Ainsi, une concertation regroupant les différents syndicats de la santé est en cours afin de s'allier pour une action commune. Il s'agit, en effet, du syndicat des paramédicaux et des spécialistes qui rejoignent les praticiens de la santé publique, en grève depuis un mois. «Les contacts ont été bel et bien établis pour une éventuelle coordination syndicale. Certains syndicats ont répondu favorablement en attendant la confirmation d'autres», a affirmé, hier au Midi Libre, le Dr Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp). Cela dit, les syndicats autonomes de la santé publique qui appellent aux grèves s'élèvent contre «le mépris» des pouvoirs publics. «Tous nos appels aux droits publics demeurent sans échos jusqu'au jour d'aujourd'hui. Ce qui nous pousse à radicaliser notre mouvement de protestation», a-t-il affirmé. A ce propos, notre interlocuteur a désapprouvé le dialogue engagé avec la tutelle et qui n'a guère évolué en dépit de la réunion de conciliation tenue le 3 décembre dernier, à laquelle ont assisté les membres du Snpsp, le secrétaire général du ministère de la Santé, Chakou Abdeslem, ainsi que des représentants du ministère du Travail. «C'est une manière de dire que le ministre de la santé est à l'écoute de ses syndicats et que les portes du dialogue sont constamment ouvertes devant nous, mais sur le terrain de la réalité, il agit de façon contradictoire», a-t-il dit. Il faut dire, à ce titre, qu'après le secteur de l'éducation nationale, qui a été très mouvementé durant plus d'un mois par des syndicats unis et radicaux dans leurs doléances, la santé publique prend désormais la relève. Actuellement, les établissements sanitaires de proximité sont paralysés, à travers tout le pays, par une grève cyclique de trois jours (lundi, mardi et mercredi), entamée par le Snpsp. Ce débrayage est à sa quatrième et dernière semaine (préavis de grève d'un mois), avant le débrayage ouvert. «Nous sommes déterminés à aller jusqu'au bout de nos doléances, pour cela, un nouveau préavis d'une grève ouverte a été déposé dimanche dernier», a indiqué le docteur Merabet, ajoutant qu'un sit-in sera observé, le 16 du mois en cours, devant les DPSP (Direction de la prévention et de la santé de la population) à travers plusieurs wilayas. Des mouvements de protestation inquiétants, paralysant davantage les établissements de santé publique à travers tout le pays, et qui n'alarment pas visiblement le ministère de la Santé qui s'apprête à mener une campagne nationale de vaccination contre la grippe A/H1N1. Toutefois, le président du Snpsp tient à rassurer les citoyens sur la disponibilité des professionnels de la santé dès les premières heures de la vaccination, qui débutera samedi prochain. «Nous avons décidé d'élargir le service minimum des praticiens de la santé au compte de la vaccination par conscience», a-t-il dit. Pour rappel, les revendications du SNPSP sont toujours les mêmes, notamment le statut particulier de la corporation, le régime indemnitaire et les entraves à la liberté syndicale.